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Full text of "La liberté (1938-04-06)"

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OTTAWA -— Par un vote de 157 
voix contre 53 la Chambre des 
communes a rejeté, une motion de 
non-confiance ée contre le 
pouvernement-par M. Jobn-H. Black. 
more, député de Lehtbridge et chef 
du groune du Crédit Social. Elle 2 
aussi défait, par 168 voix contre 43, 


un amendement proposé à cette mo- ! 


tion par le très hon. R-B. Bennett. 
chef de l'opposition. 


chait au fouvernement de n'avoir 
pas Liré parti des ressources natio- 
nales aussi énergiquement qüe la 
population canadienne était en droit 


de l'exiger pour comlattre efficace- | 


ment la pauvreté. Elle avait été pré- 
sentée le 8 mars dernier, au moment 
où La Chambre allait se former en 
comité des subsides. . 

Le débat s'était continué à inter- 
valles irréguliers. 


‘L'amendement Bennett 
Le 29 mars, le très hon. R.-B. Ben- 
neft, tout en admettant le bien-fondé 
des critiques faites par M. Black- 
more contre le gouvernement, 
vait ajouté ce correctif: 


y a- 


| sition, 


Alaylor vota lui aussi avec les minis- | 


“L'adoption des doctrines du Cré- | 
dit Social, telles que préconisées par 


LA PARTICIPATION DU CANADA 
AUX GUERRES DE L'EXTÉRIEUR | 


" | noncérent contre, ainsi que M. J.-S ! 
La motion de M Blackmore repro- ! 


1 
ses adhérents ;:en cette ombre. | 
n'apporlerail pas un remédé immé- 
tlial à la situation”. 

Les conservateurs et les partisans 
de la CCF, appuyérent l'âmende- 
ment de l'hon. M. Bennett. Ils en- 
trainérent à leur suite l'hon. Pne 
Stevens et M. A-W. Neill, 
indépendant. de Comox-Alberni. se | 
créditistes et les libéraux se pre. | 


Taylor, député de Nanaimo, 
indépendant de la Chambre. 
Sur la motion Blackmore, conser- 
valeurs, créditises et partisans de 
la CCF. présentérent un front | 
commen contre les libéraux. L'hon. | 
H.-H. Stevens resta fidèle à l'oppo- | 
tandis que M. W.-A. Neill! 

passa du côté du gouvernement. M. 


l'autre | 


tériels. | 
La surprise de la journée fut four- 


nie par Mme George Black, député | Samedi soir, au théâtre Walker, les “Amies 

conservaleur- indépendant du Yu- d'Edmond Rostand” présentaient au public les 

kon. | “Romanesques”. Les artistes sont, de droite à 
Celle-ci, qui avait appuyé l'amen- DR 


dement Bennett, se prononça con- 
tre la motion Blackmore, exprimant 
ainsi sa confiance envers le gouver- 
nement. , 

HENDAYE, France — L'offensive 
de Franco est entrée dans sa phase 
décisive, après la prise de Lerida 
let de Gandesa, qui ouvre la route 
! de Barcelone. Tortosa, sur la Médi- 
| térranée, est entre les mains des in- 
| surgés. 


sont adoptés. 


OTTAWA — M. Grant MacNeiïl, 
député C.C.F. de Vancouver-Nord, a 
fait adopter en. première lecture 
deux projets dé Toi qui ne manque- 
rot pas de soulever d'importants 
débats et d'obliger le gouvernement 
à prendre une atlitude définie sur 
les questions qui intéressent les Ca- 
nadiens au plus haut point, à savoir 
ka participation du {anada à une 
guerre extraterriloriale et, dans le 
cas d'un conflit armé. la mise 
service, dans la marine royale, 
la marine canadienne. Le premier 
projet de loi de M. MacNeil tend à 
modifier -ta-toi-de ti mitice 


second, la loi du service 


en 


naval. 

Situation juridique du Canada 

M. MacNeil se propose de rendre 
la loi de la milice et la loi du ser 
vice naval conformes à la situation 
juridique du Canada, telle que l'ont 
reconnue les résolutions des confe 
rences impériales surtout celle 
de 1926 — et le Statut de Wesmins 
ter de 1931. Aux termes des amen- 
dements que M. MacNeil recomiman 
de, le Canada ne pourrait ètre en 
trainé, sans Ha! sanction d'un parle 
de la milice en service actif hors 
de son territoire M. MacNeil veut 
cussi modifier le statut juridrque du 
gouverneur general conformément 
à notre nouvelle autonomie. Le gou 
verneur général ne pourra agir à 
titre de commandant chef de la 
milice que sur l'avis du consel des 
minisires. 


en 


Le bill pourvoit à ce que le gou 
verneur en conseil ne puisse met- 
ire la milice, ou toute partie de la 


LA FRANCE N'OSE RAPATRIER LES | 
. SOLDATS ESPAGNOLS EN FUITE ::° ‘nu 


Elle ne sera pas possible sans l’assentiment du Parle- 
ment, si les deux projets de loi du député MacNeil 


+ de 


de : 


15 8 LES 


ribles luttes corps à corps. L'arrié- 
re-garde des gouvernementaux s'est 
battue avec la férocilé du déses- 
|poir, mais elle à été refoulée sur 
|toute la ligne. ‘ 

| Dimanche, Madrid a subi le bom- 
milice, en service actif hors du Ca- | |bardement le plus violent de la! 
nada, pour la défense de cé der-| guerre. On a compté 50 tués, 206 ! 
nier, qu'après que le parlement blessés et 308 maisons endomma- 
ra adopté une loi autorisant cet | gées. 

acte. ‘Dans un autre article de son | - 

bill, M. MacNeil demande qu'avant 
de placer la milice ou toute partie ! 
la milice en service actifs hors 
du Canada, le parlement, s'il n'est 
bas alors en session, soit convoqué 

dans un délai de quinze jours. M 

MacNeil veut aizsi S'assurer que lt 

Canada ne soit pas entrainé par 
coup de force où par surprise dans 
un conflit extérieur. 


un 


& Enfin, M. MacNeil demande que. »utrichiens. 
soit abrogé l'article suivant de la : 
loi du service naval “En temps CITE DU VATICAN Le Val 
Le iti- 
critique, le gouverneur en son con- lred : TS 
. . vVenareur! onr, : OV Ia Tr 
seil peuf mettre la totaliié où une: °*" ; her L ‘ ! 
F4 = z : meurt ne Fr on lation 1De 
partie de Ia marine à la disposi- | EUrT une re ur 
< . : le avec l'Allemagne nazie en répu 
tion de Sa Majesté pour service gé- j if il L l'act ; : 
AP meer Iactuon des eve 
néral dans la marine royale, dans | “490 lorBellement a ! 
ques autrichiens qui se sont vanges 
le service naval ou loute partie de t ) VHitiet d 
: carreinen UX Ce s « the L 
ce service, les vaisseaux ou navires be = i j'A " t } 
: € “ 1e on : utrICE 
du service naval. ainsi que les offi- | °° annexi xp 
L'Osservatore Romano GTEAaNe 


siers ef marins servant sur ces vais- 


du Vatican, a annonce dans un 


seaux où navires, où tous officiers : leci 
. i » rise re eciar 
où marins appartenant au service | "unique none que ar Gecis 
naval” tion des prélats ‘autrichiens exm 
1a2V3 . 
: F Ur fide! vole I 
M. MacNeil se propose donc de _ leurs fideles à ! 
: . : l'Autriche à l'Allemagne avant 
remédier à une situation dangereu fait 
. ane s s 1 # LI 
se, contre laquelle on s'est plaint à | ET du à 
le 
plusieurs reprises, surtout au cours D . 
lu ; 
lu débat sur les crédits de la dé ps : 
! ri ‘ Ls Q L € “ 
fense nationale. Les bills du dépu- | P * ! & L 
te CCF. de Vanrouver-Nord oblige- e ‘ ‘ P 
et a à verterne nda 
ront le gouvernement à se pronon- y 
. L $ awricniens ELU 
‘er aussi en sur le principe d'au- ques a TH Rs 
ces en Far: l'Hati 
tonomie impliqué dans les projets 
ile loi que sur les détails des bills. lis ont trahi leur mandat 
Les hefs ecclesiastiques 
pas pour devoir d'emettre des decla 


rations concernant Îla situation po: 
Li 


leur 


clerge autrichien aurant dù 
_ a la permission du Saint 
» ‘ mettr t es des r 
Paris annule subitement l'ordre de refouler les déser- RL CN 
teurs. — Est-ce l'effet d’une menace de Franco et iicisme qui es: lamnce par tot 
de Mussolini? les bons catholiques Le L 
d ie l'Eglise peuvent se réjo i 
EN RE. VOir Une apparente rupture dans ses 
BAGNERES DE LUCHON, France chon au lieu de les renvoyer à Bar rangs. mais les bons catholiques s 
Trois trains speciaux qui devaient celone ront juger la situation sainemen 
conduire 3,000 soldats loyatistes es Affluence de réfugiés L'orsieur de Radio-Vatican obje 
pagnols à la frontière sont re stés vi D'autres Espagnols. y compris des! ta à la déclaration du journal naz 
des vendredi soir, à la suile d'un : régimenis complets, continuent à a “Das Schwarze Korps” que “k 1 
contre-ordre de Paris remettant à river en France tholicisme politique est un zcte 
une date indéterminée le rapatris Das Gui ortént sauts, our ces ninel 
ment de ces hommes . l lards. | a. 
Intervention ? PRE SERRE = rs com Pasteurs qui n'ont pas. écoulé 
et les enfants sout recueillis dans leur chef suprème 
PARIS — On rapporte IeSANS les asiles et des maisons privées a 
confirmation officielle, que le ge Les hommes sont désarmes et Une denonciation fondamentale 
néral Franco a laisse entendre at groupés autour de feux dans ‘des de ce « stbolicisme et une -ret RU Ue 
gouvernement francais que le räpa OÛFS. On a averti tous ces fuvards li pratique catholiq bsns ce qu'o 
triement des 3000 deserteurs lova ‘que “le ur sejour en France serait appelle :la hgon abstraite equi 
listes espagnols serait vonsidere | },ref probablement pas plys de 48 vaudraient a une heresie, dit et 
come une” iñtérvention en faveur |: heures ; urateur. Il est vrai qu'il existe auss 
du gouvernement de Barcelone. Parmi Les refugies males, on un faux catholicisme politique Le 
Le premier manisire halien Mus muple sepl  cominissaires politig dommage que cause {a tt 
mini a récemment averti la France ques. trois offitiers russes, un lie: licisme est le plus grand quand le 
Vue toute intervention à la onzième tenant-colonel in major, 20 lieu Ven c ns établis de la ile sacrec 
heure en faveur des loyalistes pour tenants et 43 autres officiers de /ont ete ou sont saisis pa esprit 
rait déclencher une guerre interna- grade inferieur. | de ce faux catholicisme Alors 
tionale. Ceci expliquerast pourquoi ” 7% -2D0-2—— peut arriver que les veux de es 
le gouversement a soudainement LE CAIRE Le gouvecnemént de bergers ne reconnaiss s 
décidé de garder les fuyards dans coalition x remport ne victoire loups déguises 121 x : 
des camps de concentration à Lu ompléte aux élestions de samed tent. La pr sse d n 
i ne sf, 
4 
A 
. i 
— —— à — im te _ _— s pa 


| Lerida s'est rendue après de ter- | 


gauche: 
berty, Robert Joberty, 
la Lande et Raymond Bernier. 


La situation critique 
\ de Blum : 


PARIS — Les nouvelles mesures 


Raymond Joberty, 


financières de Léon Blum, qui vont | 


affronter la Chambre et le Sénat, 
décideront probablement du sort du 
cabinet. On croit que les députés 
les approuvent. mais que tes séna- 
teurs y feront une sérieuse opposi- 
tion. 

Le projet de loi demande des pou- 
voirs par décrets dans le domaine 
de la défense nationale, des finan- 
ces et de l'économie jusqu'au 1er 
juillet. Il comporte la centralisation 


de toutes les opérations d'échange à | re, Winnipeg, 


Mme Léontine Jo- 
Victor Masson, A.-C. de 


Les troupes d'amateurs au 
Gala dramatique 
de Winnipeg 


OTTAWA — Aux quartiers géné- 
raux du Gala dramatique national 


| 


| ral, 


Association d'Education du Manitoba 


LA CONVENTION DES INSTITUTEURS 


DE LANGUE FRANÇAISE DU MANITOBA 


sociation d'Education. 


7 h. 30 
Inscription des membres. 

Piano, Gavotte, Gluck-Brahms, 
Thérèse Thibault, Mona Thibault. 

Allocution du président, M. dc." 
Fourniér. 

Bienvenue par le président géné- 
M. J.-A. Marion, 

Causerie 
français à l'école 
Mme Houde. 

Chant par 
de l'Enfance. 

Piano, Burlesque 
queline_ Gagnon. 

L'enseignement du catéchismz aux 
VID et VI grades, M. l'abbé Blais, 


Jeudi 21 avril, 


Mercredi 20 avril, à 


programme de 


supérieure, 


sur Île’ 


les élèves du 


, Karg-Elert, Ja 


à 8 h..15 


Piano, 
Liszt, 


Schubert- 
Bouchard, Evéline 


Valse-Caprice, 
Lucienne 


| Bouchard. 


on donne les noms des quinze cer- | 


cles dramatiques qui prendront part 
aux épreuves finales, Île 


| chain, à Winnipeg: 


\ The 


| 


la Banque de France et la revalua- | 


! tion de la réserxe d'or à la Banque 
de France an 
taxe extraordinaire sur le capital. 


“A BAS LE FAUX CATHOLICISME 
POLITIQUE ET VIVE LE VRM” 


Déclaration diffusée en Allemand du noste émetteur du 
Vatican, au sujet dé la déclaration des évêques 


1 : Ÿ xpet des auires 
é a parole du supréme pas 
eur rait du le wetire en gas 
} vetnple est pas aux 
s lessastique nesurer ou 
12 S ts ‘neiques s 
X p | fouvernt 


“Que les catholiques ne se 
croient pas engages” 
A 1 ithapiique n« toit 
3 en ns nce de donne 
1bf (LE LI es iLe éenis « 
s »1 “ [TR 
CALALL EL | 
A le r role 1 Vatican 
l'in e en realite a deman 
L 3 {r jues autrichiens de 
faire f: des instructions des prelats 
de te bêtre Hitler dans k 
bas 1 10 avr: 
Bi 3 rafeur pontifical s4 
ni absi 3 igneusement, de men 
tonne specifique de faux 
tholic:sme politique, ses auditeurs 
s tr nent avaincus qu'il so 
gta: 1 à pre 21121108 € is par 
lepiscoPal autrichien. 
+2 + — 


Cinq vacances au Sénat 


OTTAWA Par suite de la rt 
se Dale Alfred-E. Frip, 
servatcur dMiavws, si % x smainie 
ani au Senat »o conservateurs, 36 
tberaux et inces, dont deux 
ans le Quelæc. et une dans chacu 
les provinces suivantes: le Ma 


Duilols toOutarro. - 


2...) Albéris ei 


acinei une | 


Pièces en plusieurs actes: 
Ottawa Drama League, The Pet- 
rified Forest; Teronto Masquers, 
Guardsman; London Little 
Theatre, Escape; L£ Cercle Molié- 
Le Chant du Berceau. 


Un acte: 


Theatre Arts guild, Halifax, Send 
her Viclorious; Theatre guild of St. 
John. The Shadow of the Glen: 
Conservatoire National de Musique 
de Québec, Un Déjeuner d'Anou- 
reux; Montreal Repertory theatre, 
Maldonne:;  Sixteen - Thirts club, 
Montréal, Festival in Time of Pla- 
gue: Le Caveau, Ottawa, Scampolo; 
Fheatfe guild of Brockville, The 
Mask; Theatre of Action, 
Steel, Act IT; The Good 
club, Winnipeg, Mrs. Pat 
Faw: 
tre, A Bite 
of Alberta 
Happs, Ji 
Victoria, 


Neighbors 
and the 


of the Apple; 
Dramatic society, The 
irney; Beaux Arts society, 
Iands Across the Sea. 


LES ÉMISSIONS 
PARIS-MONDIAL 


On: peut les entendre dans 
l'ouest tous les soirs, à 
9 h. 30. — Poste qui cou- 
vre le globe entier. ‘ 


Universits 


PARIS 


1 nCe ä 


V'entire di dernier 
fonctionner 


a“ Com 
nouveau 
ourtés des Essarts-le 
dans la banlieue parisienne, .qui 
depuis plu- 
inauguré of- 
a quelques jours. 


le 
poste à ondes « 
Roi 

poursuivait 


des essais 


SiEUrS 1nO1S et avait ete 


ficiellement il x 


{Ce nouveau poste porte le nom de 
“Paris-Mondial” et remplace l'an 
cien poste colonial de, Pontoist 
C'est le poste 


+2 0 — 
Les tornades aux 
Etats Unis 
COLL MBUS. Kansas Des torna 
les ont seme des ravages dans cinq 
Ftats de la Fe nique et causé la 
le 3? personnes. Il à en ou 
250 blesses des centaines 
Dersnines sans bri On estime les 
donjniages nteriets um mittion de ! 
dotlars. 
SE 
CEALLANDFEH. Ont Mme (diva 
Dionne mere les fameuses quinti 
etes, 2 s onde lundi soir 
som, Freizie cnf t UD Zar« 
es| quiniuy ni ainienanmt 
yuaiîre fre ‘ s 406 L'an 
+ enfs LATCUR, € , La 
ns * 


, a ofdss courtes le plus 
puissant d'Europ 


Les émissions en direction du Ca- 
nada, de l'Amérique du Nord et des 
Antilles ont lieu d'une heure trente 
(G. MT.) à quatre heures, c'est-à- 
lire neuf heures trente p.m., à Win- 
nipe£ \ 
Les progr 
ont 

issique enregistrée 

d'inforn 
deini-heure 


imimes, au début, 
de musique 
Une demi-heu 
français, une 
d'information en an 
de musi 


suile, 


com 


porter heure 


une 


tion en 


£lais, puis une demi-heure 


enregis{rée. ar 


des 


nous 


que 
omprendront cenférences 


les 


10nsS 


par 
. Toutes les émis 
ét se terminc 
national de la 
sellluise”, L'émis 


sur 29 


auteurs « 
commen 
par 
France “La 


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Mar 


Sion aura Îlreu nétres 
longueur d'ondes 


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répartition des éinis de 

globe entier. Sa 
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couvre le 

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les 


puiss 
emet 


comprises 


ance 


25 
selon fréquences 
cinq. bandes af 
par 


internationales, 11 


tectées ondes courtes les 


onférences pos 


séde 


quatre émetteurs par antenngs 
basses, qui permettent de diviser le 
globe en quaire fuseaux sur lesquels 
nt successivement dirigées les € 
missi Celles-ci dureront en mo 
venne 16 heures par jour. Les émis 
ns diredtion de l'Amérique du 
Sud commenceront le 16 avril: 


mois pro- | 


! Gardiner, 
Le ! 


| Rouge, . 
Pot Pourri de chants canadiens, 


Programme des trois lances dos 90 21 et 22-avril à 
l'Académie Saint-Joseph, sous les auspices de l'As- 


Causerie: Le 2e centenaire de l'ar- 
rivée de La Vérendrye à la Rivière: 
R. P..M. Dussault, O.M.I. 


par les Junioristes. 


Piano, Danse Hongroise, Alfoldy, 
Noëlla Raymond, Eliane Pelletier. 
L'enseignement du catéchisme au 


{Cours Supérieur, M. l'abbé Blais, 


par | 


Jardin |,, ‘ 
lin | i'abhé 


Rapport du Comité de Nominf- 


Vendredi 22 avril, à 9 h. a.m. 


Causerie: L'Action catholique, M, 


A. Couture. 


lion. J 

L'Analyse logique et grammatica- 
le, par Révérende Soeur Tougas. 

Election des Officiers pour 193%8- 
1939. - 

Discussion générale sur: le pro- 
gramme d'études françzises, le con- 
cours de français. 

0 C ANADAI 


CE QUE LA SÉCHERESSE DE 1937 
A FAIT DE LA SASKATCHEWAN 


Près de la moitié de, sa population reçoit des secours- 
chômage. — Toute la vie économique de la province 


s’est trouvée disloquée. 


OTTAWA — La Chambre a étu- 
dié un crédit de #3,000,000 demandé 
pour fournir des secours en nourri- 
lure et en fourrage dans les régions 
atteintes par la sécheresse, et aussi 
pour pourvoir aux secours 
dans ces régions. 

Au cours de la discussion, le mi- 
nistre de l’agriculture; :Yhon;: J.-G. 
révèle que près de la moi- 
lié de la population de la Saskatche- 
wan reçoit des secours-chômage et 
qu'un douzième de la population de 


; l'Alberta est dans la même situation. 


Toronto, 


VorktoN -Q5askT Lille Thea- | 


elles : 


Le nombre des assistés, dans les 
régions atteintes par la sécheresse 
dans la Saskatchewan atteint 438,000 


directs | 


L'hon. M. Gardiner déclare que de 
350,000 à 360,000 tonnes de fourrage 
ont été expédiées jusqu'ici dans la 
zône de sécheresse de la Saskatche- 
wan, 

Répondant à M. Perley, il dit que 
les inspecteurs du, fourrage reçoi- 
vent $125 par mois et des dépenses 
de voyages se -nmentant-à 7 sons. du 
mille parcouru. La plupart d’entre 
eux sont des agriculteurs venant 
des régions atteintes par la séche- 
resse el connaissant parfaitement 
le fourrage et le grain, Ces fonction- 
naires accomplissent très bien leur 


| besogne. 


el celui des secourus en Alberta, 
64.420. La population totale de la 
Saskatchewan est de 939,000 âmes, 
cl.celle_de l'Alberta, de 778,000. 
Pour les animaux 

En pius de ces assistés, un bon 
nombre d'agriculteurs reçoivent de 
la nourriture et du fourrage pour | 


leurs animaux. 

Répondant ensuite à une question 
de M. M.-J. Coldwell, député C.C.F., 
de Rosetown-Biggard, l'hon. M. Gar- 
diner dit que le gouvernement fédé 
ral foumit l'argent pour la nourri- 
ture et le fourrage, mais c'est le gou 
vernement provincial qüi fait- les 
achats. Le gouvernement fédéral 
maintiént® un personnel de 30 à 40 
membres pour vérifier et classer la 
nourriture et le fourrage. 


Vie économique brisée 


L'hon. Charles-A, Dunning, mi- 
nistre des finances, déclare que la 
sécheresse a disloqué toute la vie 
économique de Ta Saskatchewan el 
que cette province n'aurait pu pas- 
ser à travers gette-crise, sans l’aide 
du gouvernement fédéral. 

Afin de montrer jusqu'à quel 
point celte province à été affectée, 
le ministre déclare que la vateur 
de la récolte fut seulement de #36; 
000,000 comparée à #101,000,000 l'an- 
née précédente, Les deux autres 
provinces des prairies sont dans une 
meilleure position. La valeur de la 
récolte au Manitoba a augmenté de 
#23,000,000 qu'elle était, en 1936, à 
#16,000,000, cn 1937, En Alberta, la 
valeur de la récolte a monté de 
-60,000,000 à #72 00,000. 


RAPPORT DE L'ENQUÊTE TURGEON 
SUR L'INDUSTRIE DES TEXTILES 


Les obligations d’une industrie protégée par le tarif fi- 


nancier. 


L'intéret des actionnaires doit parfois 


céder le pas au bien général. 


OTTAWA Le rapport de Ja 
Commission royale d'enquête sur 
l'industrie des textiles a été déposé 


à fa Chambre des Communes par le 


ïninistre des Finances, M, Charles 
Dunning. Le rapport confient un | 
clair énoncé de pfincipes posant 
qu'une industrie protégée par le ta- 
r'f douanier, en considération des 
privilèges qui lui sont accordés, a 
les obligations spéciales envers Île 
public en ce-qui concerne l'emploi 


le maintien des justes prix, etc. I 
ef dit, en outre, que ‘dans certains 
vus f'intéréêt actionnaires 
céder le pas au bien général et que 
des actes arbitraires de 
la direction d'une en 
pour effet de 
vantages que 


‘des 


la part de 
entreprise auront 
priver celle-ci des a 
la loi lui procure. 


Recommandations 


Le rapport de-la Commission d'en- 


quête recomitande done au 
nent d'étudier l'opportunité 
dre le précédent établi en 1931 
promulguant le paragraphe (2)- 
l'article 17 du Tarif des douanes, 


maniere à fäire courir 


parle- 
d'éten- 


aux entrepri 


doit ! 


de | 


d'appel 


|a demandé 
{ d'enquéter sur les causes de la fer- 


ses industrielles jouissant d'une si 
luation avantageuse par rapport au 
tarif des douanes aux dépens du pu 
blic, “te risque de perdre leurs pri 
vilèges, non seulemept si elles fi 
ent leurs prix injusfement, mais 
iussi si elles manquent de toute aù- 
tre inani£re à l'accognplissement de | 

y * 

Ps | 

n - ‘ 7 


leurs devoirs”, Se rendant compte 
de l'impossibilité de fixer d'avance 
une méine mesure de responsabilité 


applicable à tous les patrons en tout 
temps, Ja Commission d’ enquète 


Tisse le soin de fixer en chaque cas 


la responsabilité d'un employeur à 
la discrétion que confère le parle- 
ment au conseil des ministres. 


Voila les principales recomman- 
dations d'intérêt général du rap- 
port de ly Commission d'enquête, 


En janvier 1936 


La Commission-royate-a été -mom- 
mée le 27 janvier 1936 à la suite de 
la fermeture de l'établissement de 
la Dominion Textile à Sherbrooke, 
M. W.-F.-A. Turgeon, juge de la Cour 
de la Saskatchewan, a été 
commissaire-enquêteur., On 
à M. le juge Turgeon 


nomme 


imelure 
minion 
pects 


de l'établissement de la Do- 
Textile et sur tous les as- 
travail, capital, concurren- 
ce étrangère, de l'industrie des 
textiles. M, le juge Turgeon a remis 
son rapport au ministre des Finan- 
ces le 2 janvier 1938. Le rapport 
compte 206 pages, 
rs — 
LONDRES — Emanuel Shifwell, 
député de: l'opposition, a giflé en 
pleine Chambre des Communes un 


tde ses collègues qui avait fait allu- 


sion à su nationalité polonaise, 


/ $ 


die.» riten > Én 


| 
| 
| 
| 
| 


y 


Président: Prenne BONE 
Rédacteur: CLatoe SuuNeEn 
… Secrétaire: BaaxAaD DocrEe 


NUMERO 12 


_Passi 

Au u jardin . 

$ 
:°" «C'étéit un de ces mornes soirs où le soleil fatigué tarde à 
se coucher: 
tristentent sur la branche. Qu'y a-til? Jésus, eur lier. 
pleure, il pleure et n'a pour reposer sa tête qhe Îa roche. 
figure est blanche, blanche à faire peur, ses yeux baignent Fi) 
SON SANG, SES épaule s fléchissent, L'oiseau, Ja feuille, sé déso- 
lent et lhommeæ dort. Picrre, Jacques et Jean dorment; üs | 
dorment ét Jésus pleure 
. Le College, temps de transformation: puissiqns-nous met- | 


re au service de lapostolal l'ingéniosité, le crÂh gaspillé à 
distribuer des tagquineries méchantes, à frauder les D ner 


Puissions-nous accepter, foire nôtres les désirs de nôs maitres 
dans un plus grand esprit d'humilitét Demandons-le au Christ | 
par sea agonie obéissant , . . 
Au prétboire 

: 7 ; : 

ÎT fait noir iors, À au s'est tu, la fettitle est tombée. 

Jequs. pleurs ke protoire est sombre, sale, lugubre. 

Jésus est sent, senbrvrc ses bourreaux: il a peur, car on ne 
Page pas, sûrement on ir veut du maf 

Pour ‘ epi qu'op ramasse, ce scepitre qu'on fa- 
Connie, Ce ( ls Quoi prepare? 

Et Ji , soutire d ] us sa téte, dans son corps et dans 
ses ineinbt - e 1 

Nu, enchaîne, Ji Laffreux, la chair tombe par mor- 
ceaux, de san coul et te sang d'un Dicy, Qu'importe, le 
“bourreau frappe, frappe, frappe + + 

Les cpiues dechireut Le front de Jésus, labourent ses tem- 
pesi ü travers Le sang et Hé nnaticre, Jésus distingue à peine 

; bourreau 
Les bourreaux. é'est ns, nous qui, par nos impalien- 

ces, nos crititu n nianques de respéct, flageons Le Christ. 
Au Goluotha 

Trois hour li olcil brüulecles plaies de Jésus: l'oiseau 
s'est enfui, Br feuille tremble Et sur le Golgotha la foule 
se-moque de Jésus: les enfants élonnés chercheht à se figurer 
le erme d'un telsupplicie, Les femmes n'osent svmpathiser avec 
Jésus, et le visiteur Craint d'interroger tandis que les soldats 


dominateurs crient Jésus d'injures. 


Y Et Jésus pardonne, car fils ne savent ce qu'ifs font” 

EE Jesus est seul terriblement seul: TE, Eh, lamnra sa- 
bacthani, abandon ont des apôtres, oùt est Lazare, le 
dépreus, Le paraltique, I de la veuve? Où étions-nous? 

Jésus est l'a vinort celairer pos aimes qui ne 
voient dis à illant, Ja fortune, et non le prix 
infini d'u Ù frande communion par Fextra- 
ordinairen Bartté ct rachetée par tant de 
bouffrau : : 

Roland LAVOIE, Philo. 1 


Wimipeg. - 411) …… danituba 


oiseau chautait sa plainte et Ja feuille pendait | 


quand l'e 
satez-vous Que cette explosion 
duira la mort? Alors ces livres 
gereux, même si aucun ordre positif | B.., dont j'entrevois encore: l'image. 
| de l'Eglise n'est inlervenu pour en | I est là, debout, les jambes arc- 
prohiber la lecture, il faut s'en | boutées. Son vi reflète tantôt 
| abstenir; sinon on désobéit à la loi | la joie, tantôt la fureur ou encore 
| naturelle qui interdit formellement |le désappointement. C'est qu'il est 
| de “exposer sans râison à l'erapoi- | tout entier pris par la pièce. Rien 
| sonnement de son âme. ne trouble le banquet, sauf la chute 
L'Index frappe1-il seulement les | d’une boîte à tomates dans la cou- 
livres? Autrefois l'index n’atteignait | lisse. Avant la dernière partie de la 
fé les livres et les journaux, mais | pièce, les électriciens, aidés par une 
| aujourd'hui d'après le nouveau droit | couple d'acteurs, changent les dé- 
| canon, les prohibitions de l'index | éors. Pendant ce témps, on passe les 
s'appliquent à tout ce qui est édité | pommes. Les coulisses placées, l'é- 
sous forme de livre, de brochure, ou | léctricieh-adjudant, Alfred M... de- 
| sous une autre forme quelconque, |-mande à Un papou : “Va nous cher: 
à me jen évidemment que se véri- | cher des pommes”. — “Y en a plus”. 
Litie nt les conditions requises pour | -_“Vas-y pareil”. Et, chose curieuse, 
| tomber sous le coup de FIndex. le papou revint avec trois pommes! 
Si un homme se rend au cinéma À onze heures et demie, nous fi- 
pour y voir un film reproduisant | nissions la séance. On prend quel- 
les scènes d'un livre à l’Index, “Les | ques portraits, tout à faits réussis, 
Misérables” de Victor Hugp, par | puisqu'en les voyant, un Père s'é- 
|exemple,.cet homme commet-il une | cria en pointant David R..': “C'est 
faute contre la loi de l'Index? — | un vrai portrait de géographie”. 
Puisque Tfndex ne défend de lire, | Quand il s’agit de se faire grimer, 
de rekenir, de traduire, d'éditer, ou | on se lamente. Mais, se dégrimer est 
de vendre que tes écrits condafnnés, {bien pire. Pans ta -häte d'en finir, 
! cet homme ne pèche pas contre l'In-| nous nous beurrons ce mélange de 
des. mais encore une fois il pourra | graisse et de poudre jusqu'au milieu 
pécher contre la loi naturelle s'il] des cheveux. Enfin, lorsque tous 
s'agit d'un film décidément malsain.| ont repris leur couleur naturelle, 
On voit donc clairement, par les | nous descendons au réfectoire où 


explications données ci-des$us, que! nous attend un succulent goûter, 
l'index 


| 


n'est pas une atteinte à la | préparé par la J.E.C. Nous lui fai- 
i‘berté, pas plus que les garde-fous | son shonneur et le Père Caron ter- 
ne sont un obstacle aux automobi-| mine en disant: “Je souhaite de 
listes. | 


vous retrouver tous, l'an prochain, 
en une occasion semblable”. Et moi, 
[je termine en disant: “Je souhaite 


On peut se procurer un catalogue 
de l'Index chez nos libraires catho- 


bques. I Dies uira les bons et le ss de retrouver encore le mème groupe | 
protégera de labime. | pour “picosser” autour des coulisses 
Je parle “d'abine”, car l'on con- {et du costumier”, 


A. PICARD, 


Philo. 
——— 4403 2——— 


__ Au dortoir 


Chez les Grands 


l'imprimé., Les balles et les bombes 
{tuent les corps, 
pees 


nait partout aujourd'hui la force es | 


les idées empoison- | 
frappent à l'ame.  Ecoutons 
le conseil de Celui qui, n'étant 
pus un emballé, a dit: “Ne craignez 
{pas ceux qui tuent le corps, mais 
craignez plutôt ceux qui tuent l'âme”, 


LEE nous serons préservés de l'abime que votre petite chambre, toute 


éternel pour avoir obéi au manda- | chaude, baignée dans les rayons 
lage du Christ, l'Eglise, qui nous in- 


{dique par Findex comment faire le 
choix de nos lectures. 
Edouard FONTAINE, 
Philo I. 


donc 


Amis lecteurs, vous ne connaissez 


|quette... vous êtes 
|bitués, comme Xavier de Maistre, à 
: faire ‘un voyage autour de 

| chambre”... Pour briser cette 
notonie, pourquoi ne pas visiter, un 
de ces soirs, notre beau dortoir? Je 
| vous y invite (sans vous laisser en- 
Ltrer).. 
|sez pas! 


Chronique 


Dans les coulisses ... 


nes . un monticule “de couvertures | 
je .. Tonton fait dodo. 


:: Pacifique Canadien : 


Chez les Petits 


claquent, 
craque, les verres tintent, 
d'hiver .parlois siffle ... quelle sym- 
phonie, 
“jazz”! C'est pourquoi le petit Bou- 
let, toujours en retard (il est règle- 
mentaire) arrive en dansant. 


| d'éteindre 

{les livres qu’on laisse ‘tomber 
|terre, et chez les petits, l'on s'endort | 
[en révant aux anges, 


bleus ou roses d'une tapisserie co- | 


; F cinq; 
aussi plutôt ha- ! k 


k | switch”, s , sonne sa cloche à voix del 
votre | 
Inmo- | 


.-et surtout ne vous scandali- ! 


4 


de re. 
».. Silence . * 


Pierre BRUNET 
Philo 1. 
+ + + 


P. Gauyréau est paisiblement 


assis dins sa chaise lorsque Ja porte 
‘s'ouvre brusquement. pour laisser 
passer Gedéon et Hervé, les assis- 
tant-concierges. “Encore cinq minu- 
tes”, se dit le Père, et il continue de 
méditer. 


. La sonnette dé l'étude dit “ing” L 


les chaises se poussent, la prière se 
rêcite à haute voix, et les élèves 
«s'engouffrent dans le dortoir. 


Quelques-uns enlèvent. déjà cra- 


vale et gilet en courant à leur lit; 
d'autres arrivent, plus 
dévorant fragiquetment les quelques 
lignes à lire pour finir leur chapi- 


lentement, 


tre. De bons amis se chuchotent 
clandestinement quelque bonsoir 
“serin”,.. dit-on. é s 


Les robinets geignent, les malles 
le papier. d'emballage 
le veni 


ou plutôt, quel parfait 


Petit à petit, le bruit diminue. 


Tous, ou à peu près, se sont mis à 
genoux pour dire un dernier bon- 
soir à Marie et à leur Ange Gardien, 
et une fois au lit, la plupart ouvrent 
leur livre d'histoire plus ou moin 
romancée. On ne rencontre presquê 
| pas de grammaire grecque. ; 


“Click”. Le P. Surveillant vient 
les lumières. On entend 


par 


+ + + 


Le Réveil . 


Le P. Surveillant sort à pas-de- 


| loup de sa chambre. Il porte sa clo-| 
che et se dirige vers la porte près 
de laquelle se trouve le commuta- 
teur. Tout est tranquille. 


I est cinq heures et 
le P. -Gauvreau 


cinquante- 
“pèse sur 


ÉCHOS D'EUROPE 


En Tchécoslovaquie 


due : . 0 . Notre dortoir #st vaste, blanc et ce 
9 le Syint Office comme nuisibles à Vous savez tous aussi bien quel: Las Do | PRAGUE — Le gouvernement de 
Ro ie | : rss dont L Le . : éclairé par de larges et nombreuses | ec ne : 
naoex VON OU GRIX DOnnes MOeurs, CON noi que lAme huronne” ne s'est! fenêtres. Toul respire la propreté. | la Tchécoslovaquie vient de promul- 
ta lecture el Ja détention sont dé- pas montée toute seule. Pour réus- Droliemient Rs te Mn guer un décret qui interdit toutes 
us fideles.  E'lndex est Sir une pitee de ce genre, il fallait délits core à frais : les réunions et manifestations po- 
En p l vert nent du danger de Ja coopération, Etgrâce à Dieu A o Den ‘7 ditiques ‘pendant une période indé- 
lintent = ; x : “« | ‘Des malles, des valises. Au centre, : ‘ He 
un , ctiquutts NO SUr UNE. elle n'a pas fait défatf. De la pre- s + | ; ; finie. Les partis d'opposition au- 
PC ; ; : les éviers. Un coin est bouché par la ‘ à | 
i i | li auére repétition jusqu'aprés la der- cellule du père Surveillant én raient consenti à cette mesure du! 
tre | lot ( . ’ . Û ° J re FVCII ... en- « i À n 
quelqu auto lea Le droit et le niére séance, les'acteurs et figu- € ; ere. C gouvernement afin que lon puisse 
on qu ; k ous fin, une statue du Sacré-Coeur tend nee ; et 
: i ‘ or ecrire et den rants ont fait preuve de là meilleue pr L c'ésl tout étudier Ja question des minorités 
si tel juun fl isjior des dangers corporels, à re bonne volonté. Le NE d Me Le va bien. ns le calme, 
nt Li ! à ; , Lil: : . . cette à ) re paisible va bien- Dore en o_ —__ — 
ne ruit d à r l'Eglis 1 est La mise en scène a coûté plusieurs 15} biere de ie oué pr : 
de hse. Lot } une cte dte, ne droit el Séingines de travail Nous-né travail 4 " GC La 1 ussi 
Bi vd st monemnde cour uaure el 0 ass Je devour d'uvertir et d'éloigner Jiuns pas.à la course, en se regar-, “ est que nos “grands” entrent si- Belgique aa > _ 
persuader € enfants eu precipiee des MAUVAIS dant comine des chiens de farence, tenciensement--seroncher:-Ators: reconnu la conquête DS 
onu mal intenti j' its. À Loul né: Li mêre . puisqu'il faut garder le silence, ob- x on 
- ! pres Toul, comme Ia PI mais en jasant et en se faisant du servons plutôt, . | NS 
de ceux finsant iertit et cloigne loujours son NS blaisir. Voilà pourquoi il V a eu | L'në sorte'ile tacle Tardi con | ROME — La Belgique à accordé la | 
j'eutreprends don l du dang qnsi FEglise, qui est la Gne si bonne entente entre les tra- | VE SOTLE LES POCIACIE LOTRIN, COM: | reconnaissance de fait à la conqué- 
vement, Sans 4 ere de tous les chrétiens, prend le iléues: Anrés bic Se menee. Fous’sont à leur lit, excep- {6 italienne de l'Ethiopie lorsque 
| . vulleurs. Après bien.des inventions, {44 Liicies D i fer: htrée | à 
l'Eglise enter y . il d'écarter Le poison des changements, la scène fut pres 149 "MIN Pc QUI Tera SON EMTEC ambassadeur de,ce pays à Rome, le | 
pes is is pus triomphale, à pas de Sénateur au ‘ "KR 
DER dE AA Le sentable pour le soir de la séance. ho de cinq minutes bien arrondies REGMLe AMANE Le LL nt 1 
mot datin ln [ Looriai LL elle defense des Tout est prèt. Les acteurs he sont | Les bottines tombent..les bas sui- terghem, a présenté ses lettres de 
ARE x ! date du commence. | : lé eue es tv , AS SUI- | éréance à Sa Majesté le roi d'Italie 
teur l' PAS NUPNCUXS IS SONT US e leur ot tout coriime à un comptoir dè : i 
valalogue des li ! AL : Pariaine de ffaire, Grimeurs et grimés tourbile ap is Fe PER et empereur d'Ethiopie. 
atalogu hu nt Ce ue bargain chez Eaton, les habits, |! 240 + ——— 
l nnent dans un brouhaha où domi- chemises, pantalons s'élèvent dans : 
ne FEU EPOAUE OU ae a couleur brune. Echion se pro- les airs pour Re rabaltre sur les lite | Président de l’action 
( ic fut invente, : nee dun air bienveitlant au mi | rer tr "| 1 
’ k E que Tlhiulex existe." | Alors, usons de discrétion sur ces catholique 
Ù ISi heu des petits Sauvages. Le grand gens en pantoufles | 
quil est d de elle sera Toujours chef fredonne une chanson que [TS Er ; re 
puis Vs l institue, Je TE Frechotte accompagne en ne 4 C'est de voir notre Dodat en che- CITE DU VATICAN Le Souve- 
chi i ; e ; à - L . 12 
ponts aus question bortantes Que une guitare. Le diable ete gore de nuit qui fail rire. On lefrain Pontife a nommé président du | 
Û . sui en . COR 4 e - : se : Ve : , : 
quon nous pose Le plus souvent | prendrait pour le père Michel, bureau central de Faction catholi- 
1 | } ir sont tranquilles, sauf aueluess AT: P : . : EE 
Lau l Ce NOR piquineries que Les petits prennent ? émand P.,, est toujours le pre- {que le cardinal sous-secrétaire d'E- 
tion d ind entelinetselle les : ! Me habl in " ] mier couché et par conséquent Île ltat Pizzardo. 
nunteatron ? La reponse nous . ne L Li : Le : . Te ie u premier leve. .. Mais quel est ce | —t 4 D 
LA PREMIERE ET L'UNIQUE M \ISON | \! SAC CCR OISETEU VERS TE COTOE  érand qui médite “macaronisé” dans sus 
BE CRAINES AU € \NADA- en autant est donuce pa \ Chanoine Si ou passent de temps en lenifps des 1: a de é'oc Charles E De Mort d’un vétéran de la 
que neus le sachions—dont les paquets . la Rene École siasti DIN OC) ses prjamas; c'est Charles E.:, De- Pad 
et leur contenu portent le numero À LU. D. 10: “Non, à ‘ ‘ Ne | . | puis trois ans au moins, notre Char- politique 
d'Epreuve du gouvernement, le jour et Û Des l Enfin, voici l'heure, Le Pére Ca- és éhéerel hero : 
Ja date de cette épreuve. et le jour et . 4 SUIEMMENT des! ron rassemble ses ounillés, tandis! Cherche... cherche la solution —— 
la date où 1ls ont été empaquetes ils p les auteurs apos- | : ‘ ne pour allonger son Hit. | PARIS On apprend da mort 
RE Rd dos deu NINES Las. héretiqi mn schisimatiques Brie, bracqun bruit de vitre, C'est | survenue à Lyon, de M. Auguste 
. : A end de € ne da : | s. : “ 1 ‘ à . 
es din de pleins pad A at ( Le defenl CUIR OC ECUESS où , Crépeau qui sort sa pharmacie: | Isaac, ancien ministre du commerce | 
à 3e et 4c le paquet ten ominalivement pro = ['"Vontils Hien disparaitre, ces bou- dans le cabinet Millerand, ancien dé- 
LA PREMIERE MAISON Di RAINFS ipostoliques”". De e ons?” semble-f-il se dire en se ba-!puté du Rhône, ancien président de | 
ue ardent dans 1 A hou b OAI, “les au ] ets digeonnant d'une main exercée, la Fédération Hépublicaine de Fran- | 
Drials" ouverts , lee la et vditepes qi ns la pertuis: |! Jodoin, la tèté enfouie dans salce, aneien membre du Conseil sn- 
TOMATE QU Uk Dies Ath «par font urimer Tes. li: » ° [inalle, cherche dans un méli-méêlo|périeur du travail, président de 
ete FROIDE Gt er Lu l'leriture Sainte où ses an- | e duits le patentes “extraordinaires”, ce! l'Association de ‘la plus grande fa- 
AYEZ UN JARDIS MODER nentairés, encou- | : qui manque à sa dernière colléction. | mille”. 
@ Demande: d Lite se Grain Me AUS . NO CRCON Et là-bas, dans un coin solitaire, M. Auguste Isaac étuit âgé de 88 
parden. DECOUPEZ CETIL AS se dessine la silhouette de Charles | ans. 
un grus pagnet de graines de ma D..,il tient un livre, qui l’occupe ÉD —— 
| ne drone Mais qu le entraine ba le Va an de pce es J ; 
Srores . Ke CRE < + ; | R k lu D b : | c ces profondément chaque soir: C'est 50 Bénédictins sont 
d'ÉSSAI Pr do liés dt par {l'Evangüde. Jécistè ou non, c'est un | # z E 
GROS . ù | L : bel exemple à suivre... massacres en £Lspagne 
s iutu qui nous FeCOmMIMA .. * : : ER 
10 » ’ - 25 OT ui noi : Lu De Pape, d'une main de fée, ar- ou 
PAQUETS C. l firinetlé range minutieusement ses affaires... CITE DU VATICAN — Le jour 
0 101 oTrt { ul . , , £ je F, . QI VS 
: | ir de d'Éniise” qui ENTRE TOUTES STATIONS laudis que pas loin de là, X... bou- | Pal officiel du Vatican “Osservatore | 
GRAINES DE LEGUMES : : È ‘leverse, "Fenvérse, mélange... Romano rapporte que le monasté- 
RE RS ent ave : ne . , Plusieurs vont se débarbouiller, et | re des Bénédictins espagnols à Pue-| 
Ù 1 0€ li a! . ital faute grave? Jet ni . | » at: », a été saccagé 
ne de. ur mu | Un billet d'aller | :: 2067 165 cu au chant preu-| vo. en Catatoune. a été saccagé et 
Ps ss ut NU: et Vuirs NUS ns D ORUERMRES rard des robinets. Leurs figures sont | détruit par les:loyalistes et qne 
est remis des Prochaine go : PURGE si grimaçantes que je ne puis distin- | Moines on élé sauvagement mmas-| 
DU. COUPON CR PMU» Rs \BI k ol us a € un qua RER ES HAINE FARINE, ne. 
K : ou ‘ il neo (Or 4 Dh 2————— 
ben pour jui accompagne cette , URL LES AUS ES . rm aus , Plongé dans une profonde lectu- 
collection On préfére mzyndat-poste | liises estoune faute grave de ire POUR VOYAGE CIRCULAIRE re ce apr croit ouiealés à l'é Le cabinet roumain 
Aux Umbres ‘et à l'argent Magnifi- l ! 1 : F : 
fusi au h ' partie notal RE , à nd 
\ de Lis QG N Mc- € : : tude: il ne ter: g = 
PAYDEN DATFFS PEROU Vers Er | ‘h ivre Le 4 exposer au peril DATES DE DEPART: he à loi pri ee . re ri 
CLASSEES COUTENT PEU ET l'O: | | ie des à rité et alors pensera à se déshabil- BUCAREST Le pairiare he Cris- 
Î ! ‘ ir d'enile es . .p a : 
PRODUISENT BEAUCOLP ler. tea, premier iministre de la Rouma- 
: es defend Par e\ plie dans un 14 I Lai , sa PE : : PE , 
200% Cash Priress 200% * pri | a € ‘avri au Réginald dut, comme  grand'-|nie, a remanié son cabinet et il a dé- 
= ges choisies 8 : mére, poser un bouton blanc à sa|signé Petresco Comnen c + ini- 
| , s s : n comme li 
@ Concours d'Estimés sur le Blé offérc et e faut i ce der 18 i 2 h | , ne . oi t PE DEA à 
à tous mes clients 54 prix Rensei avril à .pM. chemise, caf le portier en avait po-|nistre des affaires étrangères. Le 
Enements complets dans la Liste des PRES se un noir. Le portier est peut-être | cabinet du patriarche désire entre- | 
Semences McFayden qui vous est \ * es à | LIMITE DE RETOUR: 19 AVRIL | jaltoniste ° tenir d'exc ÿ : ions avec le 
envoyée avec La collection ci-des- : ” . : . enr d'excellentes relations avec les 
sus ou sur demande ' Pour tous ren seignements Dodat aiguise ses lames de rasoirs pays voisins. Des observateurs poli- | 
MÉEAYDEN B:40 versire Packets L adresser à l'Agent des Ball sur sa barbe drue. Il n'en n'use|tiques considèrent la nomination de 
* . e 
SEEDS On 3c-46 PX} qu ‘une par année, dit-on. Counep comme un geste sympatbi- | 
y , 
| né petite tète toute-#ose; au mi-|que envers l'Allemagne. Cependant | 
MeFAVDEN SEED COMPANY * ; 9 F 


, . , e | 
{le reste du cabinet serait plutôt dé- 
| favorable à 


la Garde de fer nazie. 


docile. 


| SOUDURE 


-. Une description des pompiers qui 
la ! 


| de France à Barcelone. 


20 | 


| Jésus, 


| ininistrations, 


d'une chevelure bien. “léchée” 


plaisante du P, Gäuvreau pour r€- 
mettre à l'ordre cette chevelure in- 


Enfin, Pierre donne un coup de 
main à Alban pour installer sa cra- 
vate en bonne et due place, les der- 
.niers couverts de malle exhalent un 
dernier “boum” et le timbre électri- 
que ordonne à tous, éveillés où non, 
de quitter unèé scène de vie intime 
pour commencer et recommencer 
tous les matins une journée que l’on 
veut toute à Dieu. 


Georges PELLETIER, 


naguère incrédules, reviennent où- 
vertement à Picu. Puis c'est —n Gran- 
de. guerre: en. 1918, les blessés des 
grandes écoles, déchargés de leurs 
obligations militaires, se regroupent 
et — le dimanche des Ranreaux — 
vont prier et communier sous Îles 


Syntaxe. obus at fuite de la colline de Sain- 
2-22 te-Genevièye. Anjouf#hui c'est dans 


80 villes de France el des colonies 
Bribes | que plus de 20,000 élèves et anciens 
|élèves des grandes écoles scientifi- 
H wa eu derniérement en Elé- | ques participent à la messe pascale, 
Pia ne un immense con-| Dans la nef de Notre-Duine ils €- 
cours de vocabulaire. Le P. Profes- | taient plus de 4.000 pour entendre le 
seur donne un mot, et les Sorbon- | cardinal-archevèque célébrér le_re- 
nards doivent en donner la défini- | tour joyeux au Christ ‘dé toutes les 
tion. Beau succès dans l'ensemble, ! élites françaises. 
mais évidemment on y trouve tou- | LB 2— 


jours quelques perles. En voici! 
helades noes: dé | Nous avons craint la France, 
DICTATEUR: celui qui donne des| Mais Ce temps est passé, 
dictées. dit Goebbels 
REPTILE: animaux qui rampent #- — | 
sur Je vent à sang-froid. VIENNE Au cours d'un dis- 
ZEPPELIN: instrument de physique, | cours, le ministre de la Propagande, 
ballon rempli de gaz dirigeables. | Joseph  Goebbels, déclare que le 
BAIONNETTE: l'âme de fer qû'on | Reich est assez fort pour résister à 
met sur le canon du fus. ” une atfaque de ln France, HV eut 
FABRICATION: action de faire des | deux ‘occasions, dit-il, où l'Allema- 


produits pour le ventre (vente). 
USINE: uné sorte de soeur. 
: action de joindre deux 
inétaux par confusion, 


gne a craint la France”. La premié 
re, lors de l'occupation de la Rhé- 
nanie et Fautre, lors de la procla- 
mation officielle du réarmement al- 


s mit : lemand. Aujourd'hui ces deux peurs 
En Eléments Latine, Victor sssure ne sont plus que des souvenirs. Il 
au professeur que son livre est dans ne peut plus être question d'une 
son bureau, mais qu'il l'a cherché | oenade de Paris à Berlin. N y 


en vain. Ah! lés artistes! 


en eut une, mais qui ne se renouvel- 


: lera plus”. 
passent: “On entend la seringue 


[AL « _ = ——— 


alors! : 
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Le banquier juif autrichien bien 

connu a été arrèté à/Wicnne lor$ A.-J.-H. Dubuc 
de la main-mise alle mande sur PAU AVOCAT et NOTAIRE 
triche, L'intervention de son ami le 201, Ave. Provencher Tél 202 753 
{due de Windsér n'a pu obtenir sa oaint-Bonifact 
| grâce. (EN FACE DU BUREAU DE POSTE) 
| Le nouveau cabinet se compose de | MÉDECINS 


partisans des anciens partis Fibéral 
et paysan. Ces deux partis étaient 
sympathiques à la France ct à la 


Dr G. M. La Flèche 


| Petite Entente, Avec le nouveau ca Médecin - Chirurgien 
| binet, les Juifs sont rassurés. Bureau: 
à AD 4 —— 
| 906 Boyd Bldg. Winnipeg 


Un Français cité à 


l’ordre de la nation | 


Téléphones: 21 170—28 888 


p : ” Télé 

PARIS — Le Journal Officiel pu- | Bureau: 21 169 re TT 72 019 
blie: | 

Le Gouvernement porte à la con- | Dr A. G. DANDENAULT 


naissance du pays la-belle conduite | 
de M. Lecouteux (Antonin),. commis | 
| de chancellerie au consulat général 


et DR JAMES MceKENTY 
CHIRURGIE ET MALADIES DES 
FEMMES 
| | 3°?, Imfn. Medical Arts 
M. Lecouteux qui, depuis le début | feures: 3 à 6 Winnipeg, Man. 


de Ja guerre civile en Espagne, n'a- | * 
vait cessé de témoigner d'un inagni- | 


fique courage et d'une tenue morale Dr B. J. Ginsburg 
| au-dessus de tout éloge, a été tué à! nranres m7 2 
Barcelone, le 17 murs 1938, dans | urinaires #t maladies de ls peau 


avis ee tue Mais 
venv L'] e, 

WINNIPEO, x à 
| Téléphones: Bureau, 25 625; Rés, 54 08 


MON PARLE FRANCAIS 
Dr E. J. Jarjour 


CHIRURGIEN-—-DENTISTE 


l'exercice de ses fonctions, 
d'un bombardement. 

ILest tombé victime de son devoir 
accompli jusqu'au bout dans la fier 
Îté du sacrifice. | 

ms ere | 
La messe pascale des” |: 


grandes écoles 


au cours 


PARIS Le viogt-cinquiéine an- 702, Edifice Great West Permanent 
niversaire des messes pascales des 356, rus Main Tél s4 055 
grandes écoles a été célébré le 3 


avril à la cathédrale d£ Notre-Dame | 


sous la présidence KL] crdinal Ver- | Dr RITCHIE 
dier. . | 


- DENTISTE — RAYONS -Æ 
C'est en 907 nf Gévrges Peter, | 198%, LP E pémrgg - __ 
jeune polyteeTmicien, mort en 1914 [Ssunes de bureau: 


de la 
s'efforça de 


n 
au noviciat 


ambsh pa 
McRuer 


Compagnie de En haut de la pharmacie 


lancer une nou- 
velle croisade pour rechristianiser | 
l'élite de la jeunesse française, celle 
qui devait peupler Les grandes ad-{ 


HOTEL FRONTENAC 
Téléphone 91 836 


les entreprises. En | L'unique Hôtel de langue ape à 
1913 seulement, eut lieu la premié- !Winn S — D y gd 75e il 
re messe des grandes écoles. fixée| ÆExce te cuis Repas à 


au dimanche des Rameaux. En 1914, Latourelle Frères, prop. 


| 150 assistants déjà, dont plusieurs | 161, rue Notre Dame Est, Winsipes 


: 


e 


« 


- couverture, 


Botiéher. ‘ Personne n'oubliera ce 


eur, ni ces Chansons 


tivef l'âne du peiple. 


Le Yunéh a été préparé par nos, 


jeunes filles jacistes. C'est dire qu'il 
fut délicieux et qu'on lui fit bron- 
neur. : 

Voiei In liste des prix gagnés et 
de nom des heurenx gagnants, Prix 


d'entrée, buste du Frère André, Mme | 


AZ Fabas; prix de rafle, une belle 
M. W. Perreault; pre- 


;--fMier prix des hommes pour jeu de 


@nrtes, chaine de montre M. G. Bru- 


de sonf pas tout à fait du Bo- | 
fret; mais qui ont Je don de cap- | 


Commerce à vendre 


pour, guinçaillerie ou général. Rési- 
dénce adj6inte. Louerait avec option 
| d'achat. Excellente paroisse agrico- 
le. 


Henri d'Eschambault Liée 
: Saipt-Boniface 


Saint-Lazare 
La partie de eurtes du 27 mers, 
organisée par deux de nos Enfants 
de Marie, Milles Albina Fullum et 
Laura Hayden, fut un succès. Les 
professionnels du elub de “cinq- 


cents” nous ont honorés de leur pré- | 


sence, jouant séparément et ayant 


droit au prix d'entrée séulement, qui | 


chelte; premier prix des femmes, boiz! fit gagné par M. Thomas Selby. 


te de chocolat, Mine 4. Laurin, 1er 
prix ur vente de billets de rafle, 
#0.00, $t- FL Girurud, 


Les recettes de lu soiree ont été 


de #117.70. Les. Ligueurs allouent par MM. Louis Guay, # Selby et W.| 
ccite somme à l'embellissement de Lépine. M. Laurier Décelles fit en- | 
leur autel du Sacré-Coeur. I faut 


Les gaunauntes des prix des dames 
furent: Mine Eugène Simard, Mites 
Aurore Cudieux et Marthe Selbx. 
Les prix des hommes furent gagné: 


tendre quelques chansons qui furent 


louer cœ beau zèle de nos paraissiens |goûtées par tout l'auditoire. 
pour Ya maison du Seigneur. Nous . + 
les en louons ainsi que de leur beau Mlle Irène Alary est revenue au- 


| Faites-vous donner 


succés. ; 
De retour 

M. et Mme Arthur Lacerte sont de 
retoür de leur voyage en Califor- 
mie. Is ont séjourné dans le sud des 
États-Unis une partie de l'hiver. Hs 
nous sont revenus enchantés. 


près de ses parents, M. et Mme U 
Alary. | 


Nous avons eu le plaisir de voir 
parmi mous dimanche dernier, M. 
! Normand Mouillerat, de 
un de nos anciens paroissiens, ac- 
compagné de sa nouvelle épouse, 
ainsi que‘de MM. Ledoux, Bouchard 


Saint-Jean-Baptiste et Jackson. AUX NOUVEAUX ÉDOUX 
ri a d nous souhañtons bonheur et succes. 
M. Granger informe sa clientèle HER. | 

qu'il sera à Saint-Jean-Bapliste le MM. Albert Box el Léopold Char- 


vendredi 15 avril. Hi sera en mesurt 
de donner des permanentes sans na 


chine. 
AD E————— 


| Sainte-Geneviève 


Dans L'année qui vient de s'écou- 


Lier passerent quelques jours à lho- 
pitui de Burtle. Nous souhaitons 
nos deux jeunes gens un prompt ré- 
tablissement. 


«“ 


< 


* * 


Mine Léon Huberdeau fut appelée 
d'urgence auprés de sa mére mala- 
de, Miue J. Plante de Montréal, Mal- 


. : n - ‘heurcusement elle ne put arnmver 

ler, il y eut à Suinte-Geneviéve 17 y lol Li iuust l'a U ras 
. ISSC ut, Oil ï o iv RAILS 
baptèmes, 6 mariages 612 décès, (TE à ile hiun des siens. deux jours 
r + . ‘ LE er ns. 2 
Dans ces conditions, vous convien ii ere prouvée nous 
. , : : : ; : Ve it ‘ Mur ë 

drez qu'une ROURSSE ne peut faire offrons nos vives condoltances. 
aütrement qu'auguenter et prospe Fee 


dernier pour alles tenter fortune en 


rer. > Mile Aurore Cadieux est actuelle- 
. — uent de passage chez ses parents. 
Mes Heobert partit AULODE à — — Re 


M. Louis Guay est revenu de Min- 


Colombie, vient de nous Ci a no Il D nié du Mes 
tout heureux de se retrouver à Ste- | int sur la liste des jurés. 
Géneviève. Il a déjà acquis 160 agres à 


à des conditions excessivement à 
vantageuses, à 2 milles de l'église, 
et travaille résolument à se réinstal 
ler, avec tout le couragé d'un nou- 
veau colon. Un vieux dicton popu 
laire veut que lorsqu'on a bu Feau 
de la rivière Rouge, l'on se fixe sui 


Plusieurs d'ici profitérent de lex- 


cursion du E.N.R. le fer avril, pour, 


se rendre à Winnipeg. A tous nous 
{souhaitons bon voyage et heureux 


- 

sès bords pour Y mourir. Malheu Saint Adolphe 
fêèusement, comme il n'\ a pas de à nr 

ivière à Sainte-Geneviève, M. Ro- Le 24 mars, mourait chez elle, 
bert ne réalise qu'à demi le dicton Mme Philias Lagassé, née Exilda 


qui veut que lorsqu'on quitte Sainte 
Geneviève, on veuille V revenir. 


pe . fi ! 
ci enfin! 
Eczema, mal de barbe, psoriasis, 


iscates' et maladies de la peau. soula 
és enfin! Demandez l'Onguent et ‘la 


,Chamberland, à l'âge de 76 ans. Mine 
 Lagassé naquit à Nashua, X-H; elle 
habitait Saint-Adolphe depuis plus 
de cinquante ans. Elle avait eu la 
douleur de perdre son mari il v a 
environ quatre mois. Elle laisse 
pour pleurer sa perte, onze enfants, 
dont six garçons: Amédée, Donat, 
Jean-Baptiste, Eugène, Elie et Wil- 


+ 


McCreary,! 


Sainte-Anne dont 
mermbre. 


Les diretieurs de la Société d'A- 


Prix réduit, Bon grand magasin | griculture de Saint-Claude ont dé- 


cidé de tenir une partie de cartes 


miers intéressés äux activités de: la 
Société sont vordialement invités. 
6 2 © 


Otterburne 


e C 
Soirée-conférence 
La deuxième  soirée-conférence ches? 


ergænisée par le Cercle local de l'As- 


+; compagne pour J. 


4 


Ë 
x 


nes 
és 
é. 


- Joe. Swain, coureur et chasseur 
émérite, est revenu avec sa famille 
au pays Gare 'aux rats maintenant! 
Je. ne voudrais leur 
peau, càr Joe est la terreur dés bêtes 
sauvages. M ee 

Gérard Therrien se pousse; il est 
devenu grand entrepreneur: il a. 
pris le contrat pour peindre l'église 
d'indian Springs. Gérard a des am- 


bitions. 11 parle d'abeilles et de 
moutons ... pour cet été... Il aura 
aussi un grand jardin; il apprend un 
LE 


activité... mais Tim a une fidèle 
dans'ses en- 
treprises. Quand donc la “choisie de 
son coeur” viendra-t-elle partager 
les fravaux de Gérard à Andian 
Springs? À quand les noces’ blan- 


Mme Pierson a été trop-malade 


sociation d'Education a eu lieu lelpour venir à la messe dimanche. 
dimanche soir 4 avtil, dans la salle | Nous espérons que ce n'est qu'un 


de l'orphelinat. 


Elle fut présidée | malaise passager qui l'afflige. Elle 


conjointenent-par M. Jos. Laroche, | sera de nouveau avec nous le mois 
président du «Cercle local, et M. Ju-| prochain. 


lien Saltel, un des directeurs. Les 


élèves de l'école Saint-Viateur-Est, | prend soin du missionnaire; 


| 


De ce temps-ci, Mme John Lussier 
elle 


sous la direction de Mile H. Chaput, | aura la rétÿmpense que Jésus pro- 
leur dévouée, institutrice, exécutè- | met à ceux qui prennent soin de ses 
rent à la perfection Île programme | apôtres. 
suivant: Dimenche dernier se sont réunis 

Programme 
1. Piano, Mlle Marguerite Genest;| John Lussier: M. et Mme Dollard 
Une Visite à la Cabane à Sucre!} Therrien, M. et Mme Ferdinand Lus- 
Choeur: 3. Des Parents Modéles, | sir, M. et Mme Georges Gilbert. 
Savnéète: 4 Le Corbeau et le Re-!Toutes ces personnes avaient assis- 
naäd. fable chantée: 5. Fable jouée; té à la messe dans la chapelle de 


2 


{autour de la ‘able hospitalière de | 


& Le Corbeau vengé, choeur; 7. A |‘*Notre-Dame-du-Chemi,” 
-| la recherche du bonheur, récitation; | chanté avec les Indiens des canti- 


8. Je suis Canadien français, choeur; 
9. Une longue histoire, ré 
10. Piano, Fr. A.-G. Blanchette, CS. 
V.;, “Ma Normandie”, chanson, M. 
M. Bérard; 11. Le Plus Malin, say- 
nèle; 12 Ronde des Grand'méres, 
savnète chantée; 12. Le Pater, réci- 
tation: 14, Le doux Parler Ancestral, 
choeur. 

La conférence fut donnée par M. 
J.-\. Marion, de Saint-Boniface, pré- 
sident général de l'Association d'E- 
ducation-des Canadiens français du 
Manitoba. prit comime suiet de sa 


ation; ! 


: Conrad 


conférence: “L'historique de lédu-: 


cation au Manitoba depuis sa fonda- 
Lion, jusqu'à nos jours”. 

Pendant deux heures, le conféren- 
cier nous lut des documents d'une 
tres grande valeur historique. Nous 
SAUVONS Nieux Maintenant que “nos 

oles" ont une histoire, et très glo- 


{meuse, puisqu'elles ont été marquées 


_tluil déjà éloquent. Xous_admirons 


| tholique 


frid, tous de Saint-Adolphe; cinq fil- | 


tion Vilpels, maintenant sur le es, (Joséphine) Mme Xavier Gor- 
marché à des prix populaires De- man, Winnipeg: (Ernestine) Jiévé- 
mandez-les à votre pnarmacie el pénde Soeur Eimma-Saint-Jean, Fil- 


Soyez convaincu. 
M. Stanislas Fontaine, de Sainte-Agathe 


le de la Croix, supérieure du cou- 


Man. dit: “Pendant plus de quatre ans, vent de Laflèche, Sask.; (Emma) 
je ne pus dormir ni faire mon travail. Mie Basile Dufort, Saint-Norbert: 
rès deux mois de traitement avec l'on- l : : | à . Ne 
+ et la Lotion Vitpets je pus faire mon \exandritie, Montre al, el (Re #ina) 
travail et dormir paisiblement. Je suis Xi Edinond Dufort, Saint-Norbert, 


maintenait compiètement guéri, grâce à 


Vitpels.” 


11 petits-enfants et 8 urrière-petits- 


D'autres témoignages sont en fi cofants; deux frères, Alphonse, de 
s \oignage: ] 

hère à notre bureau pour votre ins Saint-Vital et Jean, de Nashua. 
pection. Si votre pharmacien t a l service funébre eut lieu dans 
pas en vente, ecrivez-nous €t n l'eglise paroissiale et fut chante par 


vous en expédierons 
H. R. Villeneuve 
Baite 137 Morris, Man. 


Pharmacie Préfontaine, St-Boniface 
Pharmacie McCullough, Norwood 


M. le curé Forest. Au choeur on re 
marquait M. le curé Mireault, de La 
Salle. et M. le curé Laurin, de Letel 
lier, anciens [curés de Saint-Adet 
phe 


Ÿ Salon de Beauté JEANNE 


rue Marion 


$2.50 


* QUATRE  SPECIALISTES 
EN BEAUTE À VOTRE SERVICE 


uné Permanente au Salon de Beauté le plus 
moderne de Saint Boniface. 


PRIX SPECIAUX POUR PAQUES 


‘Nos Permanentes sont absolument garanties. 


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Les dames étjeumes filles qui halbiient à ia campagne 
sans rendez 


LNINENENENENRENENENAMNENZUZSZ 
a 


$5.00 


210 800 


ré 


HENLNENENEMENEMEMENXLNEN EN 


du sceau de la persécution. Le fait 
de voir et d'entendre un vieillard de 
13 “encore jeune et robuste”, 
nous bre documents précieux 


uns, 
ces 
ce dévouement vraiment désin{éres- 
sé de M. Marion, et nous formulons 
le voeu que le “flambeau sacré” 


qu'il tient dans ses vénérables mains 


passe un jour entre des mains plus 


jeunes, mais fermes comme les sien- | 


nes. 

M. Marion-était accompagné de M. 
Daigneault, secrétaire de lAssocia- 
tion, de M. Alexandre Bernier, av0o- 
cat, et de M. W. Bavimond, membres 


de Fexécutif. Is ont pris le souper 


à la Maison Saint-Joseph. M. Laro- 
che a présenté M. le conférencier. 
M. J. Saltel l'a remercié. Le R. P. L. 
Lauzon, C.S.V., cûré, a tiré les con- 
clusions qui se résument en ces 
mots: Tant que nous aurons des ins- 
tilutrices aussi dévouées que les nô- 
tres pour la cause de Fédutation ca- 
et canadienne-française, 
notre langue et notre foi sont en 
sürelé. , 

RE dl 


Indian Springs 


Je viens de faire ma 
mois à Indian Springs. 

Comme la nature a changé en un 
mois! Nous avons eu un véritable 
temps. d'eté jours derniers . à 
Indiun Springs. Presque tous les oi- 


visite du 


ces 


seaux sont revenus au pays. Adéo- 
dat Fherrien m'avoue avoir méime 
\u une alouette. Seuls nos petits 


roilelets sont encore absents. Trois 
de suite ils ont bâti leurs nids 
dans lu lampe du sanctuaire de lé- 
glise d'Indian Springs. Mme Adéo- 
dat Therrien, leur prôtectrice, n'est 
bas encore complètement rétablie de 


ns 


maladie, pour s'occuper de ses 


et ont 


ques en saulteux. Les gens. de Ma- 
riapolis donnent le bon -exemple à 
nos-Indiens; ceux-ci sônt fiers de se 
dire catholiques en leur présence. 

Les : automobiles commencent” à 
cireuler dans les rues d’Indian 
Springs. Adéodat Therrien a mis son 
fameux ““bazou” sur le chemin. Tim 
a sorti son V-8 M. Lily, 
foreman de sections, hésite encore; 
pourtant, ses deux pelits enfants qui 
l'accompagnent à la messe, si sages 
à l'église et vivants au dehors, 
aimeraient ça faire un petil tour 
d'automobile... 

Antonin Duhamel, toujours le pre- 


si 


;mier, a dù commencer à seiner au- 


| petits, protégés. 7, Peut-être £eux-ci,| 


attendront-ils sa complète guérison 
avant de revenir au pays. 

Mine A. 
vendredi dernier 
tre chez elle, elle 
que pas parler 


Quand je suis en 
ne 
Le 


pouvait 
Jeune 


pres- 


| Gonthy, de Swan Lake, est venu la 


voir le soir; il lui à administré un 
reméde nouveau, une demi-heure 
après Mme Therrien était comme 


tessuscitee. 


Pakamagan, “le marteau” — 


ou 


encore comme on l'appelle dans le 
pass “Gigitü-assin”, la roche par- 
lante est revenu à la santé. Les 
sauvuges de la réserve ont mis de 


côté léurs lanternes. Les mauvais es- 
prats ‘sont partis. 


Therrien x failli trépasser | 


docteur | 


jourd'hui. Georges Gilbert, son voi- 
sin, voudrait bien le suivre; mais 
le pére de Georges, cultivateur très 
expert dit que ca ne presse pas en- 
core. En attendant, lherbe pousse 
à vue d'ocit autour d'Andian Springs; 
on se dirait au mois de mai; la vache 
fameuse de Tim Conrad aura de 
quoi fabriquer du lait en masse. 


| 


jardins, 


Ditvanche dernier, j'ai eu 1a bon- | 


Ja famille Tim Coniad. On paf 

naturellement de ferme. Dans la 
| conversation avec notre ami Tim, 
j'ai pu comprendre que ce dernier 
a eu bien des lettres à propos de sa 
vache fameuse, dont j'avais fait 
ressortir les bonnes qualités dans 
ma derniére chronique  d'Indian 
| Springs. Les fernriers voudraient 
| tous aveir des veaux de cette bonne 
vache;hYour satisfaire toutes les de- 
mandes, la vache devrait véler au 
moins cinq fois par a Et l'on dira 


encore qu'une bonne annonce dans | 


la “Liberté” ne produit pas de bons 
effets! 
. Depuis ma dernière visite à In- 


dian Springs, Fun a encore fait 
l'acquisition d'une belle  génisse 
“short“horn” pur sang. Tim n'est 


pas le seul dans sa famille à aimer 
les animaux de race. I à une émule 
dans sa petite fille de trois ans ap- 
pellée Velma. Velima n'a pas encore 
tout à fait trois ans: et elle possède 
déjà une petite “moutonne” de race, 
avec laquélle ele joue. Son grand- 
père, Jacob de Balder, lui au fait 
cadeau de cette ‘moutonne” 
que Velma est si sage. Velina n'est 
pas une pelite file ordinaire. Elle 


ne fortune de prendre le diner avec | 


parce , 


connait tous les gens du district par | 
| 


leur nom; elle connait ke rnom 
bina . 
res: elle aime à venir prier # \'égli- 
se el à jouer avec ses pelgÿs ami- 
maux... En cela celle resseible fort 


à Bernadette de Lourdes... Veliuu 


de | 
tous les curés de la montagne Pem- L: 
. Elle sait dejà bieff ses prié- | 


est aussi trés généreuse; elle-méme ! 


a voulu me montrer ses six petiles 


poules de la race des ‘anglaises 
combatives”, et pour se inontrer 
gracieuse elle voulut me. passer | 


leurs oeufs fraichement pondus ... 
Elle promet, Ja petite Vehna' 


Mardi matin, le jour de mon dé 
part, de grand nseagle d'indian 
Springs, avec sa fille Mime Louis 
Isqueush, vint recevoir la sainte 


communion, Notre aveugle ne ju- 


© —— — ————— —— 


Nous sommes heureux d'annoncer à 
nos amis et clients que nous sommes 
vel établissement, voisin de Georges 


+ 
MENENTUSMENSALAENENENSAUNÉNTAINEALASATASAZAENENENEMS"] _Melons-—le grand chef—est encore Giguère. 
À 
* , œ x 
L 
LA 
L * “ 
. FT À N F 
pépites mag to lg as EL ES © RUES 7 VER RE mb dte 0e nant Mes “ue “abs A. Te NT 


re de rester à l'é- 


in fin de la messe. 


Après l'élévation il sertit et puit le 
chemin de Swan Lake .… pour gller 


Le 
de donner la nourriture du corps à 
notre aveugle. Au jugement dernier, 


Père niface a coutume 


Notre-Seigneur dira au curé de 
Swan Lake: “J'avais faim et tu m'as 
rassasié!” 

Le R. P. Kalmès, missionnaire 
indien, sera de nouveau à Indian 
Springs pour le vingt-quatre avril 


Saint-Francois- . 
Xavier 


Tableau d'honneur, école Centre 


‘innée courante se terminant le 31 
mars. boucler les 


demande une nou 
#36,717,668.21, re qui alourdira d'au- 
tant son budget général. 
ces 96,717,668.24, 227,394,000 
sont destinés à couvrir ‘des dépen- 
Le Vire faites, à l'aide d'octrois spé- 
où hutrement, aux provinces 
dé l'Ouest affectées par la séchères- 
se. Ainsi on accorde un octroi sup- 
plémentaire “temporaire” de #2.090,.- 
000 à la Saskatchewan afin de Jui 


permettre de maintenir les sérvices 


administratifs absolument nécessai- 
res en attendant l'amélioration de la 


récolte et en attendant le rapport ; 


de la Commission Rowell. 


On voit aussi que le ministère de : 


l'Agriculture a versé une somme- Lo- 
tale de #3,000,000 aux gens des ré- 
gions qui ont souffert de la séche- 
resse. À trois -reprises, par mandats 
spéciaux, le Conseil des ministres 


a versé à li Saskatchewan et à VAL | 


berta (la part de la Saskatchewan 
étant beaucoup® plus considérable 
que celle de l'Alberta) les sommes 
suivantes: 813,750,000, #7,640,000 et 
$1,000,000. Ces octrois ont été-nc- 
cordéès: pour acheter des grains ‘de 
seimence, de Bi nourriture pour Îles 
animaux, des denrées alimentaires, 
ete, Soit une somme globale de #27, 
394,000. 


mancières de Fe mn 


Pour les rhemins de fer 


| poussins en 1937. 
. 


GRADE VIII — né. bots Sa-| © Le gouvernement demande une 
walzky. : | nouveHe somme de plus de £$,000.- 
GRADE VI — Jean Houston. 000 pour Les chemins de fer. Les oc 
GRADE V — Claire Hamelin. [trois aux chemins de fer, pour tes 
GRADE IV — Lucille Préfoutaine. | compenser des pertes subies à cau- | 
GRADE. JII — Clément Lamothe. &e° des taux de fret spédiaux dont 
GRADE 11 — Janette Houston. | bénéficient les provinces marilimes, 
GRADE T {a)— Annette Lamothe. ! exigent à eux seuls la somme de 
GRADE FE (b) — Jean Hassett. | R6R2,457.77. On demande 840,000 


ASSOCIATION 
D'ÉDUCATION 


- Le jour de l’Association 
à Sainte-Amélie 


Percepleurs — MM. 
jardins et Léo Landry. 
#&5.00 — M, l'abbé Leroux, curé. 

59 sous — MM. Jules Callewart, 
Frank Beheyt, J.-A. Rivard, Mile! 

Cécile Bonm, Mlle Dora Tucker. 

35 sous — M. Léo Landry. 

25. sous MM. Edouard Soucy, 
Jos. Grandbois, Léon Gronenchild, | 
Victor Delaleau, Val. Therrien, Al- | 
bert Labelle, J. Lambillotte, Léo La- | 
londe, Lucien Archambault, Jos. De- 
laleau, Joseph Corbel, Arthur Des- 
Amédée  Therrien, Israël! 


Arthur Des- 


Pelletier, Mlle C.-M. Bonin. 
Total: $11.45. : 
+ di ei -— — | 


Une Chambre agricole 
provinciale à Québec 


QUEBEC — Le gouvernement va 
créer la Chambre agricole provin- 
ciale. LL s'agit d'une loi pour per- 
mettre aux différentes organisations 
agricoles et coopératives de la pro-| 
vince de ‘se grouper dans une o6rga 
nisation centrale, si elles le dési-| 
rent, qui portera le nom de Cham-| 
bre agricole provinciale, et qui au-| 
ra les pouvoirs voulus pour agir au 
nom de ces organisations dans le 
mesure où elles le consentiront. 

Ce sera une sorte de Conseil su-« 
périeur de l'agriculture. 


En 1935, la ferme moyenne du 
Manitoba a tué sur place une bèle 
à cornes, un porc.un huitième de 
mouton et 20 poulets. 

Le Manitoba a 35 
cenciées qui ont produit 


couveuses li- 
1,300,000 


Le gouvernement de la Nouvelle- 
Zélande reconnait officiellement 
l'importance de l'agriculture par 
l'émission d'un timbre-poste, repré- 
sentant une scène agricole où l’on 
voit une moisonneuse tirée par un 
attelage de trois chevaux. 


de la Saskatchewan, 
Elévateurs du Pool et 
sont identiques. 


Saskatchewan 


| son. 


Les Élévateurs du “Pool” 


.—som la propriété des fermiers et contrôlés par eux - 
—sont une entreprise coopérative" 


—offrent un service efficace en tout temps 


Cette organisation mérite l'appui de tout fermier 


Limited 


BUREAU - CHEF : REGINA 


pour couvrir la balance du déficit 
du chemin de fer de la Baie d'Hud- 
Pour couvrir Ja balance du 
déficit de revenu net des C. N., le 


gouvernement demande  86,890000:: 


Une autre somme de #435,8067 est 

destinée à couvrir une autre phase 

du déficit des C. N. 

: er — 
Revue ñe l’Université 


d'Ottawa 
Livraison d'avril-juin 


1938 


Le Canada d'aujourd'hui et de de- 
main, par Georges Simard, O.M.L, 
de F'Académie - canadienne  Saint- 
hoivas. d'Aquin, — Un conflit ju- 
ridico-ecclésiastique: l'affaire Gui- 
bord, par l’honorable Charles Bour- 
geois, C.R., sénateur, professeur à 
l'Ecole des Hautes Etudes poktiques. 

Tous les hommes sont-ils fils de 
Noé? {suite}, par PDonat Poulet, 
OM, professeur à Ja Faculté de 
Théologie, — Le Labrador—hier et 
aujourd'hui, par Gérard Gardner, de 
l'Université de Montréal. Saint 
Joseph, père vierge de Jésus, par 
Son—Exeelence Myr-Gabriel Brey- 
pat, O.M.I., évêque tituluire d'Adra- 
myte, vicaire apostolique du Mac- 
kenzie. — Le droit civil de la pro- 
vince de Québec et le droit naturel, 
par l'honorable Thibaudeau Rinfret, 
juge de la Cour suprême. — Le mou- 
vement vecuménique protestant, par 
Vincent-M. Pollet, O.P.-Chronique. 
—Bibliographie.—Recension des re- 
vues. + 

Revue de l'Université d'Ottawa. 

Revue trimestrielle, 

Edition partielle, 512 pages. $2.00. 
Edition - complète (incluant 
Section spéciale), 768 pages, 42.60. 

Adresse: Le Secrétariat, 

Université d'Ottawa, 


PARIS — La mission Cavelier de 
la Salle, comprenant des représen- 
tants des principaux corps consti- 
tués de France, qui avait--èté envo- 
vée en Amérique du Nürd et au Ca- 
nnda-à l'occasion du 250e, anniver- 
saire de Cavelier de ln Salle, assis- 
Ha. au ‘éonigrès commémoratif cana- 
dien et rapportn de son voyage de 
nombreuses études techniques ou 
historiques. Le général. Perrier n 
présenté à l'Académie des Sciences, 
l'ensemble des travaux dus aux 
| principaux membres de la mission. 
Cel ensémble coistilue une vérila- 
ble histoire des découvertes ‘faites 
|par les Français à l'époque où, ex- 
plorant hardiment des régions in- 
connues et dangereuses s'étendant 
des Grands Lacs au Golfe du Mexi- 
que, ils ouvraient à la science nc: 
tuelle des, horizons nouveaux et je- 
|taient les premières bases du Canu- 


ta français: actuel. 
D © à 


CHANGE 


| 5 avril 

| L'argent des pays étrangers 

| en sous canadiens 

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5 avril 

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Ü 


parce que les intérêts des 
les intéréts de l'agriculture 


Pool Elevators 


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| Beurre de Crémerie frais no Ll 
F.0.B. Winnipeg. Gros …. .34 
Oeufs 
D'après la classification du 
gouvernement fédéral 


Grade A,.gros, la douz. 16 
Grades 2, zaoyens, la douz. 9 F0 
Grade B, la douz. .13 

| Grades C. ssstétsose a 11 

| Pommes de terre 
Do Manitoba, . 
Sac de 90 livres ….…. 240 © 

| Autres légumes du Manitoba 

! Carottes, 100 livres #1.10 
Betteraves, 100 liv. 79 


Farine— 
|! Prix de détail pour les marques 
$uivantes: Quaker Patent, Five 
| foses, Western Canada Purity, Ogit- 
| vie Royal Honsehold, Robinhood, 
| Maple Leaf Mills: 
| Manitoba, Saskatchewan et ‘Alberta. 


| Le sac de 98 livres se. BAS 

|  Gruau— 

| {Prix de détail) 

Sac de 40 livres #3.50 

| Alimentation— , 
Prix de détail. ; 


Son. La tonne 
| Moulée, La tonne 


lettre 


int Pierre, en 


LP qre 


_ formes, de Corriger Lel"erreurs qui 


pu s'y glisser. Quaire jours 
l'apôtre lui apparut pou 
ir qu'il nyait lu et corrigé sa 
M ce que Léon constata bien- 
pr lui-même. » 

tard Attila qui révait la 


t le re- 
prié RE " à 
r—_. 


‘12 avt — Saint 
72). ’ 


Sabas le Goth, 


Herménigilde était fils de Léovi- 
dilde, roi des Wisigoths d'Espagne, 
et associé au gouvernement de son 
‘pére. Il fut converti au catholicisme 
par les prières de sa vertueuse mè- 
re Indegonde et les pressantes solli- 
citations de saint Léandre, arche- 
vèque de Séville. C'est à ce sujet 
qu'éclata lg sourde haine de Gos- 
winde, seconde femme de vigil- 


‘ de, contre Indegonde, Elle fit appe- 


. ments, Herménigildé lutta pendaft | 


—fr'arracherez pas bn foi 


ler la princesse en son palais et, sur 
son refus d'accepter le  baptème 
arien, elle l’accabla d'outrages, la 
iraina par les cheveux et l’abandon- 


na enfin à ses femmes de service : à résoudre le problème, à vaincre | 
pour Jui infliger de nouvelles tortu- | le doute, à franchir le tunnel enfin, 
L'innocente victime fut alors | à elle seule. 
suspendue par des cordes et lente- | qu'elle rencontra le R. P. Hébert, 
un réservoir | des Frères Prècheurs, qui devint 
d'eau par une froide température, | alors le père et l'ami de son âme, 


res. 


ment plongée dans 
mais Iadegonde sortit victorieuse 
de toutes ces épreuves. “®tez-moi 
ln vie, disait-elle, mais vous ‘ng 


A la suite de ces indignes traite- 


trèis ans contre son père, mais les 


supplications  d'Indegonde ayant 
triomphé de son animosité, il fit 
généreusement sa soumission. 


Bientôt accusé de trahison par 
Goswinde, le malheureux prince fut 
emprisonné et menacé du dernier 
supplite s'il n'acceptait la commu- 


ke 


Î 


LL 


2 


FTLS 


Î 


EF 
Fe 


offert de sensationnel. Elle se | ct 
sente comme un exemple pris dans 
la vie, comme une leçon de choses 
au milieu du monde moderne. Éli- 
que Leseur a été, et n'a voulu 

re, expressément, qu'une femme 
du monde, et inéme de son monde, 
scrupuleusement attachée à ses de- 
voirs d'état, exempte de tout rosoa- 


raisonnable. Ses épreuves n'ont rien 
eu d'exceptionnel. Elle n'est pes 
une convertie, Si elle eut sa crise, 
et peut-être ses crises d'âme, elles 
furent sans éclat. Tout est calme en 
elle, modeste, distingué. 

Elle naquit à. Paris le 6 octobre ! 
1866, se maria le 31 juillet 1889, 
mourut le 3 mai 1913, Ces trois da- 
tes, encadrant celles des deuils de 
famille, des amitiés rencontrées ou 
brisées, constituent les repères. de 


à peu | De 


croyant, entourée d’âmes légères, 
ellé fut sur le point de perdre la 
foi. Mais elle se reprit bientôt, se 
retrempa dans de ‘et son re- 
tou à Dieu, en 1898, fut le point de 
départ d'une vie nouvelle tout 
orientée vers la sainteté. Son Jour- 
nal, qui s'ouvre le 11 septembre 
1899, en est l’émouvant, l’indiscula- 


L 


Chose curieuse, admirable travail 


| ble témoignage. 


nion d'un évèque arien, Herménigil- | 


de n'hésita pas un seul instant, et, 
préférant la mort à l'apostasie, il 
eut la tête tranchée. 


14 avril — Saint Bénézet, fonda- 


teur des Frères Pontifes d'Avignon 
(1165-1184). 


15 avril — Le Vénérable César de 
Bus, fondateur des Pères de la Doc- 
trine chrétienne (1544-1607). 


16 ayril — Saint Benoit:Jo- 
seph Labre (1748-1783) 


Saint Benoit-Joseph naquit au vil- 
lage d'Amettes, en Artois, et se-dis- 


tingua dès l'âge de quatre ans par | 


un attrait particulier pour la péni- 
ténce. 

Hi fit différents essais de vie reli- 
gieuse jusqu'à ce que Dieu eût clai- 
réinent manifesté sa vocation: 
devait embrasser dans Île 
l'austérité la plus parfaite et visiter 
dévotement les sanctuaires:vénèrés 
de l'Europe. | 

A partir de cet instant commença 
pour le bienbeureux cette vie de 


de la grâce: Elisabeth Leseur éut ! 


Ce n'est qu’en 1903 | 


-et, autant qu'on en peut juger, le 
conseiller de ses lectures, le guide 
de ses éludés mais entièrement 


Terre vers ta doctrine de-FEat 


se. 

A partir de cet instant, tous les | 
| détails, mênie les plus petits, de cet- 
te existence, en tracent l'ascension 
ininterrompue, Cependant Elisabeth 
ne s’abstrait de rien de ce qui l’en- 
loure. Famille, amis, société, reçoi- 
vent seulement d'elle d'abord sans | 
le comprendre, un rayonnement de 
plus en plus manifeste. 

Elle apprend à ne compter sur | 
personne, à accepter en silence les | 
déceptions, les  incompréhensions 
des êtres chers, à ne rien espérer | 
| d'aucune créature; mais elle sait, et 
de plus en plus, que tout vient de 
Dieu, que de lui on peut touf obté-* 
nir; et avec une généreuse simplici- | 
té, elle laisse entrevoir aux autres | 
le secret de sa vie intérieure. | 


Toujours raisonnable, toujours | 
clairvoyante — c'est une des domi- | 
nantes de sa spiritualité — elle a 


connu que la vie surnaturelle ne, 
s'acquiert ni par les mêmes moyens | 


| ni par, le même travail que la vie 


purement, intellectuelle. Ce qui est | 
requis, c'est le don total de soi-mê- 
me; encore faut-il, pratiquement, | 
l'organiser, ce don; le rendre quo-| 
tidiennement réalisable par deux) 


| moyens essehliels: la règle de vie! 
l 


il. 
monde! 


et l'oruison. Elle s'y attache avec | 
ténacité. 

Elle recommande sa méthode mè- 
ime aux amis incroyants. D'ailleurs | 


lelle est devenue apôtre; imèiue avec | 


des savants. comme Le Dantee, son | 


| argumentation ‘est sans réplique, et 
| 


| 


celui-ci dit à sa ferme, en l'envo- | 
vant près d'elle: “Va prendre ton 


renoncement perpétuel qui le trans-| bain de sérénité”. 


forma en mendiant héroïque à la 
grande édification des peuples de 
France, d'itatie, d'Espagne -et d’'Al- 
lemagne. Benoit Labrg, à peine 
vêtu de misérables haillons, cou- 
chait sur la.terre nue et ne se nour- 
rissait que de pauvres restes rebu- 
tés de tous; il traversait, sans les 
regarder, les villes dont il visitait 
les sanctuaires et ne parlait que 
dans le cas d'absolue nécessité ou 


.1 e la charité l'y poussait. Son 


RE 


humilité était si profonde que les in- 
sulles étaient ses meilleures jouis- 
sance; il donnait aux pauvres les 
dffrandes qui lui étaient destinées 
et savait intéresser les coeurs aux 
détresses qu'il rencontrait. 


itié des passants, le bienheureux, | exaucée 


| 


Ses dons surnaturels allaient 
croissants, sous l'aiguillon d'un 
autre moÿen encore de sanctifiça- | 
tion que la règle de vie, la lecture ! 
et l'oraison quotidienne. . 

La mortification par excellence lui 
fut accordée par lés étapes de la 
maladie cruelle qui, dès 1907, en fit | 
une recluse el. en quelques années, | 
la conduisit à La mort. 

C'est par elle, en ellé: que fut 
conclu le “pacte intime” de son 
âme avec Dieu. A Rome, elle s'était 
consacrée au Seigneur. Mais c'est 
à la clinique chirurgicale de la rue 
de la Pompe qu'ayant tout accepté, 
tout renoncé, elle entra dans la con- 


| 


. | fiance totale en la bonté de Dieu, 

Passant un jour à Naples devant | dans l'attente ferme de ses promes- 
une prison dont les détenus implo-! ses bénies, Cet état messianique, si 
raient au travers des barreaux la! l'on ose dire, cette certitude d'être 


— el nous savons mainte- 


ouché de compassion, s’agenouille | nant qu'elle le fut — s'établit en elle 


S rome Arrrmenren-mmneppenners 2 À. RE Le rer Mdianst Ve arte 24% 


: 


. 


La vie d’Elisabeth Leseur n'a rien | 


| Dieu 


vit en elle: 


cue la et que pressurait aussi 
la souffrance: “Jésus seul a tout 
fait, mais je l'ai laissé faire. Tout 
est là, laisser faire ... Comprendre 
sa faiblesse et dire: Agissez, Sei- 
gneur; moi, je veux tout ce que vous 
voulez, et ne plus se soucier de 
rien”, | 
Elisabeth Leseur démontre par sa 


tireligion.… C'est le fameux Dimi- 
trow,-en pérsoñnë, qui s'est chargé 
de faire ces cours à l'Académie 
militaire soviétique. Il est rigoureu- 
sement ordonné au commandement 
de juguler toute apparition de “prèé- 
religieux” dans l'armée. Le 

-Woroschilov travaille à 

ture qui aura pour: titre: 


* 4 Lu 
iers Malades, 
Faisons de ia Semaine sainte, une | 
semaine d'amour pour Jésus. Il nous | 
| a tant aimés ... | 
| Lundi saint = Quitions toutes nos | 
préoccupations. Noire-Seigneur nous 
offre som éveur. Il nous montre 8es | 
blessures! entrons-y et baignons: nos | 


âmes dans Ha paix de son coeëür. 


Mardi saint Demeurons en priè- | 


vie qu'on peut mettre de l'unité dans | re eonlinuelle par le respect de la! 


une existence qui demeure mormdai- 

ne au dehors, que tout devoir, tout 

insant, peuvent être sanctiliés. . 
Marguerite ARON. 


RUE 5 MEANS 
ER 


MONCTON, N.-B. — La fête na- 
tionale que le peuple acadien s’est 
donnée au congrès de Memramcook 
en 1881 a été approuvée officielle- 
ment par le Saint-Siège. Son Ex- 
cellence Mgr Melanson, archevêque 
de Moncton, vient d'annoncer cette 
heureuse nouvelle dans un commu- 
piqué qu’il a remis aux journaux. 

ea ÉD @e— _ 


L’extrème-Onction 


I—Définition ee 
Qu'elle est admirable la bonté de 
dons Vinstitution des sacre- 
ments! Non seulement il nous a pro- 
digué des secours pour nous soute- 
nir dans le chemin de la vie, mais 
il ne nous délaisse pas au moment 
de la quitter. H vient nous tendre 
Ja main dans cé passage décisif, afin 
de nous aider à le franehir sans 
danger et sans crainte. C’est pour 
cela qu'il a institué l'Extsème-Onc- 
tion, dont nous parlerons aujour- 
d'hui. 

L'Extrème:Onction, vous le savez, 
est un sacrement institué par No- 
tre-Seigneur Jésus-Christ pour le 
soulagement spirituel et corporel 
des nialades. — Ce sacrement s’ap- 
pelle onction extrême ou dernière, 
parce qu'en effet c’est la derrière 
onction que reçoit un chrétien. La 
première onction a lieu dans le bap- 
tême: ellænous fait enfants de Dieu; 
la seconde, dans la confirmation: 
elle nous fait soldats du Christ; la 
dernière, quand nous sommes gra- 
vement malädes: elle’ nous procure 
un soulagement spirituel et corpo- 


| rel. 


1LL—Effets spirituels de 
l'Extrème-Onction 

Et d'abord FExtrèême-Onction pro- 
cure un grand soulagement à notre 
âme. : 

a) En effet, elle efface les fautes 
vénielles. Elle efface aussi les pé- 
chés mortels dans ceux qui ne peu- 
vent pas les confesser, qui les ont 
oubliés, ou qui ne les connaissent 
pas, pourvu qu'ils aient la contri- 
tion de toutes leurs fautes en géné- 
rl. Elle ôte enfin les resles des 
péchés, qui sont. l’engourdisserment 


pour le bien et l'inclination au mal. | 


b) Quand nous sommes gravement 
malades, le démon ne cesse pas 


pour cela de nous attaquer. Il re- | 


double ses ëfforts pour nous jeter 
dans une fausse sécurité ou dans Île 
désespoir, parce qu'il sait bien que 
notre éternité dépend de la manière 
dont nous nous préparons à la mort. 
Eh bien! l'Extrème-Onction 


| fortifie contre ces tentations. 


c) Quand nous sorumes gravement 


malades, nous avons besoin de beau- | 


coup de patience. Le sacrement nous 


donne des grâces abondantes pour | 


souffrir sans plainie, sans vigreur 
et sans murmure. : 

d) Mais ce qui nous accable le 
plus, c'est la frayeur de la mort et 


du jugement. L'Extrème-Onction di-| 


mipgue cette crainte, en augmentant 
notre confiance en Dieu et notre 
résignation à sa volonté suinle. 


Quels effets précieux pour notre | 
âme! Ab! qu'ils sont à plaindre les | 


chrétiens qui redoutent si fort ce 
sacrement qu'il faut user de tous 
les, ménagements pour les décider 
a Le recevoir! 

ÿ 


. } . 
crond.  CPBrGutun À sénitén Ds PR 


Jde nous aider, “Larmes de ma Mère, 


nous | 


grâce en nous. Faisons tout en vue | 
de Dieu. Endurons tout pour Dieu. 
Ce sera la prière de notre corps. Ge 
sera le recueillement des sens. | 

Mercredi saint — Soyons #ain- 
aueurs. Ne nous attardons pas aux | 
tentations. Apprenons plutôt à souf- 
frir pour augmenter notre volonté 
et redisons souvent: “Fiat” aux bons: 
vouloirs divins. 

Jeudi saint — O Jésus, je vous ai- 
me. de vous aime dans vos hosties, 
spécialement dans le saint Viatique: 
je veux vous aimer plus que jamais 
dans vos angoisses et flans mes 
joies, dans mon inactivité comme 
dans mon activité. "7 

Vendredi saint —Considérons les 
plaies de Jésus. Examinons les nô- 
tres, Recueillons ses larmes.  De- 
imandons à Notre-Dame-des-Malades 


brûler mes lèvres afin que je baise | 
les plaies dé mon Dieu”. 

Samedi saint — Contemplons la ! 
face de Jésus. Sous ces traits défigu- | 
rés, reconnaissons l'amour et Îles 
flurmes de Dieu. | 

Pâques — Avec Marie-Madeleine, 
présentons notre âme purifiée-par 


dons à Jésus d'y graver l'empreinte 
de-l'Immortalité, | 
Zoël FRECHETTE, 
Hôp. Gén, St-V. de Paul, 
Sherbrooke, Qué. 


EE 
Une mère et ses quatre 
filles an couvent 


Unis, que quatre soeurs, membres 
W’un orchestre de danse, et leur mè- 


du Verbe-Incärné, en cette ville. La 
mère a perdu son mari il y a un an. 

Les jeunes filles faisaient, comme 
nous le disons plus haut, partie de 
l'orchestre “Texas  Rangerettes”, 
dont le chef est lui-même converti. 
Depuis longtemps elles avaient for- 
mé Je projet d'entrer en ‘religion. 
| Leur décision n'a pas été isolée 
| puisque, peu de temps après que les 
{ quatre soeurs et leur mère eussent 
| été admises comme postulantes, une 
de leurs compagnes de l'orchestre 
les a rejointes dans le même cou- 
vent. 


ee — 
Un très vieux chêne qui 
abrite deux chapelles 


terribles orages qui se sont abattus 
sur l'Europe pendant je mois de fé- 


fameux  d'Allouville-Bellefosse, à 
quelques milles de Rouen, et dont 


te deux chapelles. 
Deux branches: furent arrachées 
du tronc et une froisième fut très 


labimée, Pour éviter la mort de 
| l'arbre, un pépiniériste fut appelé 
[en toute hâte pour appliquer di 


traitement approprié. “Votre chène 
vivra, prornit-il aux habitants, et 
continuera d'attirer les pélerins et 
les touristes”. 


“L'armée rouge et les Papes”, com- ! 


Hi-graceret-tes-souffrances.-Penran-+— 


On mande de Sfh-Artonio, Etats- | 


re sont entrées ensemble au rer 


PARIS — Parmi les victimes des | 
vrier, il y a lieu de citer le chêne | 


le tronc, particularité unique, abri- | 


Bien que son âge | 


oniques auront des . u 
d'athéisme en langues dive | 
ar ondes courtes, on vise. les Days 
es plus lointains. Le budget de ‘la 


nde athée à l'étran, passe 
de ,000 roubles à 1,300,000. 
la rédaction des contrats 
par le gouvernement avec les tech- 
niciens du dehors, il y a un article 
par lequel ces techniciens s'enga- 
gent, durant leur séjour en Russie, 


jà s'abstenir de foute manifestation 


de sympathie pour la religion, à ne 
rien donner pour les oeuvres reli- 
gieuses”, _... | . 

—(L'Ami du Clergé). 


Deux nouveaux livres sur 
la guerre en Espagne 


PARIS — Les historiens qui, plus 
lard, voudront écrire une oeuvre 
sur la guerre d'Espagne ne manque- 
ront certès pas de documents. Rien 
qu'en France il ne se passe pas une 
semaine sans la parution d’un livre 
au moins. Pour aujourd'hui, c'est, 
par exemple, deux ouvrages fort do- 
cumentés ef qui prétendent à l'un® 
Vartialité dañs.la présentation de 
leurs preuves. O.-K. Simon, avec 
Hitler en Espagne, entend dénom- 
brer le matériel d'aviation et d’ar- 
tillerie mis en ‘service par l'Ale- 
magne sur les terres hispaniques. Il 
donne des fac-similés d'ordres et de 
longues listes avec des références 


C'est, dans l'esprit de l'auteur, un 
véritable ‘“dpssier de l'intervention 
allemande” qu'il entend livrer. 
Avec Léon de Poncins,; une autre 
phase et une même abondance de 
immatériel de démonstration. L'auteur 
lution espagnole et aecumule les 
connerie et du communisme dans 
l'activité révolutionnaire depuis Île 


te plus particulièrement ‘sur le rôle 


| joué par les agents du- Komintern 


dans la préparation d'une révolution 


| marxiste. 


ÉD ————— 


Les progrès de l’enseigne- 
ment chez les Indiens 


OTTAWA — Il s’est réalisé des 
progrès notables dans l'instruction 


gufation d’externats et de pension- 
nats à leur intention: presque cha- 
que apnée ces écoles accusent une 
augmentation dans-le nombre des 
élèves inscrits et dans le-pourcenta- 
ge de fréquentation. A cætte heure, 
les élèves inscrits sont au nombre 
de 18.297, dont 9,840 dans Îles pen- 
| sionnats. Sous la surveillance du 
ministère des Mines et des Ressour- 


nats, 275 externats et 10 écoles mix- 


nier, l'instruction des Indiens a coû- 
té 81,821,000. 
On s'efforce de plus en plus de 


gnement plus conforme aux besoins 
réels des enfants indiens, Petit à 
petit, on souligne davantuge l'im- 
portance des arts manuels; on 


saires en vue d'encourager le jardi- 
nage et la menuiserie chez les gar- 
çons et chez les jeunes filles la cou- 


ments des soins-ménagers. Les an- 
viennés écoles font place à des 
constructions nouvelles, modernes à 
tout points de vue; les instituteurs 


| jette la construction d'externats do- 
[tés de tout le nécessaire propre à 


aux besoins caractéristiques de Ja 
réserve où ces écoles sont établies. 
{On nourrit l'espoir que ces écoles 
serviront de centres de ralliement 


{ fants, chercheront conseils, instruc- 
tion et inspiration. 
2 AD D — 


Le collège Pasteur 
à Buenos-Aires 


| chène 4 près de 1,200 ans. Charles 
EL d'Angleterre et Louis XV de 
| France, vinrent le contempler. Neuf 
hommes élendant leurs bras et l'en- 
|tourant peuvent à Deine l'encer- 
cler, Deux chapelles opt &f creu- 
|sées dans son tronc; évidemment 
elles sont très petites, néanmoins 
un service religieux. y est célébré 
deux fois par an. . 
0 


H n'y à pas de rédemption sans 
| expiation, L'expiation est un de- 


voir social. Mgr. DUPARG. 


A Buenos-Aires s'ouvre 


PARIS 
‘un nouvel établissement d'éducation 
fronéo-argentin, le collège Pasteur. 
Dans 


| dront une place considérable. L'usa- 
| ge du français sera obligatoire dans 
| les rapports entre les élèves et entre 
|ceux-ci et leurs professeurs. 

| Le directeur-fondateur du collège 
Pasteur est M. Henry Conches qui, 
| pendant et depuis la guerre, a été 
lun remarquable animateur de la 
| presse française en République Ar- 
gentine, 


| re, éclairée, 


| naître 


| licatesses de sa divine Providence, 


, de mème leur amour pour Lui doit 


sur le matériel et les “techniciens”. | 


écrit l'Histoire secrète de la révo- | 


pièces sur le rôle de la franc-ma-! 


départ de Primo de Rivera. I insis- | 


des enfants indiens depuis Pinau- | 


ces, le Dominion compte 80 pension- | 


es pour blanes et Indiens; l'an der- | 
| 
rendre le programme de cet ensei-| 


a | 
doté les écoles des matériaux néces- | 


ture, le travail au crochet, et les élé- | 


sont mieux qualifiés aussi. L'on pro- | 


fournir _up cours qui s'adapte bien 


où les Indiens, tant adulles qu'en- | 


les classes :muternelles elles- ! 
|mèmes le français et la France den- 


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4 
À 


l'amour déréglé des créatures mène 
à toutes sortes de misères, de fau- 
tes, d'habitudes mauvaises. On y 
remédie par une piété solide, sincè- 

Dieu merci, les enfants qui fré- | 
quentent vos écoles ont, en général, 
reçu de leurs parents d'excellentes | 
habitudes réligieuses et béaucoup | 
d'esprit de foi. C'ést pour leur piété | 
uñ fondement très sérieux sur le- | 
quel vous devez édifier. Î 

Ténez done à ce que ces exerci- | 
ces de piété soient bien faits, les | 
prières bien -récilées au commencé- | 
ment et à Ja fin.de la chape; don- | 
nez-leur le respect des satrements, | 
en particulier du sacrement de Pé- | 
nitence et de la sainte Communion. | 


| Ensvignez-leur à bieu faire le signe 


‘de la erüix, la génuflexion, à bien 
se tenir à l'église, en un mot, faites | 
et développer dans léurs 


coeurs a volonté d'aimer le -bon 


| Dieu, redites-leûr souvent. que de 
| même que l'amour du bon Dieu pour 


nous se manifeste par les mille dé- 


se prouver par l'offrande et la per- | 
fecthon de leurs actions ordinaires: | 
prières, travail, obéissance. 

Rien ñe formera le coeur de vos: 
enfants comme la pensée continuelle 
du bon Dieu qui accepte avec recon- 
naissance les actions même les plus 
petites qu'on lui offre, et qu'il ré- 
compense magnifiquement. 

Un autre moyen aussi de favoriser 
celte formation c'est de développer 
l'esprit familial; prèchez l'amour dû 
aux parents, faites comprendre la | 
[ioie-q'umenfant doit ressentir à sc. | 
retrouver chaque soir avec eux, à 
leur tenir compagnie, à leur-rendre ! 
service, Il vous faudra, de plus, 
! blâmer tout acte brutal et inhu- 


| 
| 
| 
| 


Ilures de conscience pour «e “spuer 


lune grande crainte du péché, 


main, réprimer -les procédés mé- 
chants ou grossiers, 
les actes de bonté, enseigner une ! 
| politesse sincère et en donner 
l'exemple, exiger des égards respec- 
|tueux vis-à-vis des pauvres et des 
linfirmes, recommander la douceur 
| envers tous. 

C'est aussi un devoir pour vous: 
d'empêcher. les moqueries, de blà- 
çiner et punir les railleries, de dé- 
\ fendre les faibles ou les enfants | 
| moins bien doués, et d'user de toute | 


| votre autorité” pour. empêcher _ les! 


manques de charité sous quelque | 
forme qu'ils se présentent. 

‘Montrez-vous prompte à réprimer | 
toute manifestation d'esprit envieux. | 


L'envie est une sorte de véngeance | 


pagñons qu'il ne peut pas égaler ou | 
surpasser. * Cette passion se mani- | 
feste par le chagrin, qui accompa- | 
gne le succès d'un rival ou la joie 
‘triomphale qui éclate quand il est 
humilié, Les dénonciations, les rap- 
ports malveillants, les médisances 
contre ce même enfant, afin de l'a-! 
Mmoindrir, sont aussi des marques 
non équivoques d'envie. 

Si vous voulez guérir vos enfants 
! de ce défaut capital, gagnez d'abord 
leur confiance par. ‘beaucoup de 
bienveillance et de douceur; aidez- 
les à faire l'aveu de leurs misères; 
| puis, avec begyçoup de délicatesse, 
montrez-leur combien ils ont tort 
d'être mécontents de leurs compa- 
gnons et envieux d'un tel en parti- 
culier. Dites-leur que l'envie rend 
bien malheureux, et qu'elle n'em- 
| pêche pas l'inégalité qui existera 
loujours, sur quelque point, entre 
les élèves d'une même classe, En- 
{ fin, que ce défaut déplait souverai- | 
nement au bon Dieu, et qu'il est tel- 
| lement odieux aux hommes qu'on :r 
toujours honte de Mavouer où de 
s'en reconnaître coupable,» 


Ne négligez rien pour déraciner 
ce défaut, car il ferme le coeur de 
l'enfant, y détruit l'esprit de charité 
et y étouffe tout sentiment de gépé- 
rosité. Un bon coeur nè peut 
abriter de sentiments d'envie. 


2 


pas 


Education de la conscience 


ft On appelle conscience Je jugement 
pratique qui prononce s'il faut ac- 
complir où éviter un acte dans la 
circonstance parliculièére ou l'on se 
trouve. Connne la moralité de. l'ac- | 
lion dépend de ce jugement, il est 
extrêmement. important que la 
conscience dés enfants soit bièn for- 
mée. | 

Pour yÿ parvenir, donnèz-leur une 
instruction solide sur les comman- 
| dements de Dieu et de l'Eglise, les 
sacremetits, les vertus, le péché, les 
| devoirs du chrétien, si 

Vous leur ferez Men comprendre 
| que la vertu doit être intérieure et 
| que c'est le coeur qui en produit des 
|actes; qu'il faut aimer la:loi de 
Dieu, en prendre l'esprit et se sou- 


mettre sincèrement à toutes ses era | 


| gences. Quand: vous parlerez de pié- 


reéçcopipenser | souvent, 


que l'enfant exerce conjre les com- L 


cune appréhension, car il ne vous 
urondera . pas, et retenez-blen &e 
qu'il vous dia”, ‘ ee, 

1 est de toute évidence que si 
vous voulez être une éducatrice pru- 
dénte, vous ne vous permettrez jn- 
mais de vous hnmiscer, par des it 
terrogations, dans les'affaires de 
conscience des enfunts, la confession 
est une question trop délicate poar 
que vous cherchiez à vous Eh oveu- 
per de vous-même, Vous n'avez pas 
non plus grâce d'état pour donner. 
une direction quelconque sur la 
communion; laissez donc aux en: 
fants, sur ce poiut, là tilus entière 
liberté. Toule dérogation à celle rê- 
gle de prudence pourrait être sui- 


vie d'effels désasireux pour les à- 


ines. { 
Si une enfant voué fait des auver- 


plus à l'aise vis-à-vis de san confes- 
seur, vous vaus VX prèlerez avec-coû- 
descendance, respectant  toutcfois 
les secrets que l'enfant juge à pro- 
pos de-ne pas vous révéler, H 

I peut ariver aussi qu'un enfant 
vous demundé la règle à suivre pour 


la communion dans un cas particu-. 


lier, par exémple en-—cas-de-petit 
scandale occasionné par une impa- 
tience, une dissipation ou même une 


| réponse impertinénte; dans ce cas, 


vous n'avez qu'à répondre simpie- 
ment à la question qui vous est 
posée, ‘ 


En toutes circonstances, vous vous. 


attacherez à inspirer aux enifaffts 
en 


|uyant bien soin de distinguer entre 


un péché réel et volontaire, et les 
peccod,lles qui échappent presqme 
nécessairement j 
l'attention la 


et volonté 


manquent complètement. Expliquez- 
[leur que ce que vous punissez en 


eux, ce n'est pas le péché, mais nn 
vcte extérieur qui cause du désordre 


|ou qui est une atteinte à ln disci- 
L 


pline. 
Si vous avez le bonheur de faire 


| pénétrer duns lame de l'enfant cette 


crainte de Dieu et une vive-horreur 
du péché si voue arrivez surtout à 
lui faire uimér le bon Dieu.et sa Loi, 


Vous lourez sauvé et rien Me pour 


ra, malgré des défaillances nessi- 
bles, te détourner de manière défini- 
tive de In voie du devoir et de la 


| vertu, 


L (A suigre) Ù 
0 MP L——— 


La sainte messe 
et la radio 


L'Osservatore Romano, journal 
semi-officiel du Vatican, publie, 
dans son numéro du 11 mars der- 
nier, l'avis suivant qui intéresséra 
aussi nos lecteurs: 

“Un journal d'outre-mér annonce 
que, d'après un télégramme, venant 
de Salmmanque, le Saint-Père aurait 
uccordé aux catholiques ‘résidant 
dans Ta zone soumise au gouverne- 
ment de Barcelone, le privilège ex- 
iraordinaire d'entendre validement 
(!) la sainte messe célébrée et ra- 
diodiffuste au siège de la Radio- 
Netional de Salamanque. 

ll est bon d'apporter ici un. éclair- 
cissement, Le Saint-Pére s'est borné 
à permettre la célébration de la 
sainte messe dans un loçal appro- 


.prié et utilisé exclusivemènt comme 


chapelle ‘ou siège de la Radio-Natio- 
nal de Salamanque, afin qu'on puis- 
se faire Ha radio-transimission pour 
le réconfort et l'avantage spirituel 
de tant de fidèles qui, dans les dou- 
loureuses circonstances 
ne peuvent fréquenter l'église. 
Mais, à cause de la confusion qui 
continde de régner sur ce süet,sil 
nous semble opportun de répéter 
que de telles tränsmissions - n'ont 
rien. à voir avec l'accomplissement 
du précepte dominical, Quiconque, 
pour quelque raison gravé, se 1ron- 
ve empêché d'assister en la manjè- 
re ordinaire à la célébration dé'Aa 
sainte mésse un dirvonche ôu jour 
de _ fête, est dispensé par le fa 
même de l'obserVancé du précepté; 


5 2 à t " . 
et, s'il écoute la brise —: 


du Saint sacrifice, il pourra ce 
nement y irouver édification? mdls 
sans pour céla satisfaire au précep- 

qui ne saurait être observé de cet- 
€ façon. 

I ressort de là que, sauf de gra- 
ves raisons qui en dispensent, todis 
sont obligés d'assister à la shinte 
mggse le dimanche en la manière ôf- 
dinaire et qu'aucune-fhdition radio- 
phonique ne. saurait: exempter de 
celte obligation, , 


aux enfants et où, — 


présentes, 


bn OR 2 nr RP 
dus . ' 


RENTE à “4 


| 
{fl 
| | 


. HE "> ”” 0 ! 4° “ Î 
.5 Elégants assortiments de bruns, bièus, gris et faons … : 
1 | , Los en worsteds, tweeds et wi! 4 
}1 RC es panne en SR) eNies Qué vote Phitees ne9 jee . styles simple ou croisé; pour hommies de toutes les tailles et 
ä | fil fera bon d'entendre un hom- | re frès récréative parmi vos comps- de tous les goûts. } 
14 jee de ls compéience de M. Lacerte | ques et vos amies réunies dns lin- Parmi-ce groupe varié, se trouve complet 
Pnous dire réellement ce qui en est | timité pe varié, un comple 
| 8-9 m8 d - . ne “qui vous plaira. Il est de bonne coupe—tout laine … Do 
mnt Duplessis. Nous sommes trop | EE M Lo mer ne cites —de à chain style excellents à un prix modéré : 
l'habitués à ne voir que par lunet- impression | CRE 
1 Mes oranges du fameux “Free Press” |: Fédération des Femmes Que vous soyez court, grand, corpulent . . . vos recher- 
{ ‘ où même de la “Tribune”, ce seral  Canadiennes-françaises ches pour trouver de nouveaux vêtements auront une heu- 
A bien nes s soiagemeet pour | 2 : reuse ns ne choisissez un Eatonia. , 
. _: fançais qui é-| Les membres et amies de la Fédé-|  ]] est i défendu à une per PAT rime su Poseen 
. | éouteront la conf de lundi pro-! ration sont priées de se rappeler le | sonne d'installer pen de faire fonc- x = , DUR 
chain au Sacré-Céeur, de s'ajuster | “Spring Silver Tea” et la vente dé! ljonner plus d'un appareil de radio 
des verres pour nos besoins réels] “jome Cooking” qui aura lieu à | dans une maison sans s'être procuré e . 
| ei immédiats. Venez donc nombreux | l'Assembly Hall de la Compagnie | un permis d'opération pour chacun , ‘ RARES SRE) | ù 
el amenez vos amis le 11 avril à | Eston, le samedi 9 avril prochain, | des appareils récepteurs; 
| #h. 15 4 la salle du Club. Le sujet} qe 2 h. à 5 h. 30. Mmes J.-A. La Ro-| 1j est également défendu de faire | $ 
É traité en vaut certainemént la Dei-| que. L-A. Farley, J-A Rhéaume,! fonctionner un appareil émetteur n ° _ 
| né et le Conférencier vous est suffi- | sont en charge de cette fonction, 4s-| causant de l'interférence; P d | 
| samment connu pOur ne pas hésiter sistées de Mme O. Pelletier. | Les marchands et les personnes ar essus e rintemps 
geler mn seront dans La table de l'art culinaire sera! qui réparent les appareils de. radio ‘ L | 


en charge de Mme P. Lévesque, as-| n’ont pas le droit dé faire la moin- 
sistée de Mmes A. Blanchard et R.!re réparation à un appareil récep- 
Déprés. Une vente d'oeufs de Pà-|teur à moins que le propriétaire de 
ques fournira aux marraines QUi|celui-ci ne possède un permis du 
ont adopté des orphelins, l’occ2sion | ministère des transports. 

de se procurer des friandises pour Ces règlements apparaissent dans 
ces pauvres petits déshérités. une éditions spéciale’ de la Gazette 


L'Oratorie du Vendredi Saint 


4 chorale du Sacré-Coeur invite | 
_— tous les paroissiens et amis de la 
paroisse à assister au concert sacré 
qu'elle donnera en l'église du Sa- 
cré-Coeur, le vendredi saint à 8 h. 
15 du soir. On peut se procurer des 
billets en—sadressant à la directri- 
ce de !a chorale, Mme G.-M. Laflé- 
œhe, ou à la secrétaire, Mile Lucien- 
He Blanchard (Tél. 27 264). 
H y aura répétition pour les en- 


.  &Galonia 


Elégance distinctive et confort dans l'ajustement sont- 
deux des caractéristiques les plus importantes de ces vête- 
ments. Confectionnés dans des tissus importés de .choix, ils 
sont dessinés, coupés, cousus et finis entièrement chez Eaton 
— nos strictes spécifications en assurent Ja qualité supé- 


rieure et la valeur incompara- 9 ’ 
5 #4 0 0 


pe 


ble. Nouveaux dessins, styles 
favoris pour printemps 1938. 
Grandeurs 35 à 44 


WINNIPEG 


5 h. 30 p.m. 


ts et les étudiants dimanche Plan de Budget si désiré er Caiot à 
A h + ‘ A : : essus 
œprès-midi. Une injure à la province employés de travailler le dimanche. Vêtements d'Hommes, The Haï adeà > Sn-$ tés os 
ps CE SE— d sbec On a pris le vote sur cette clause. ner 7 Rec-ds- 
=  WINNIPEC e Québec. Elle a été battue par 17 à 1. Seul M. : Chaussée 
= ‘ Raoul Dandurand a voté en sa fa- 
| ps : QUEBEC _— L'hon. Maurice Du-| eur. Une motion en vue d'augmen- « 
| plessis, premier ministre de la pro-| ter les chiffres des amendes à im- Heures de Magasins: ee I FE A @) N O Le mage terts 
Chevaliers de Colomb  |‘ince de Québec. a vertement criti- | boser aux violateurs de la loi a été hu. à a ' LIMITE | 
— CONSEIL PROVENCHER iqué les autorités fédérales parce | battue par un vote de 11 à 5. M. le dus à l'h. p.m. le 
_ qu'elles ont refusé de recevoir une | sénateur A.-D. McRae s’est pronon- 


" Mu s ee : ; mercredi 
«La premiére assemblée régulière délégation du maire et des échevins | cé et contre l'emprisonnement et 


CANADA 


| 


L : : 1 
i : mois aura lieu le jeudi 14 et là | de Montréal qui voulaient leur de-! contre l'augmentation des amendes. Ë 
uxième assemblée le jeudi 28. mander de l'aide : financière pOur | Le maximum des amendes a été fixé n|. 

y . .. dassistance-chômage. à %250 pour la première offense, | == rames = ee _ memes y 
Dimanche 17 avril, jour de Pà-| “Ottawa reçoit el méme COnvoque | 41900 pour la seconde et #2,000 pour : ©, 
ee _— Dial =. _|des communistes, a. dit le premier | la troisième cordé d’aùdience aux parties ntE- |fement après la prière, le professeur * 

| ministre, mais refuse d'accueillir Îles | —_ ressées comme c'est son habitude dira: “Nous remercions notre Fuh- . 

| Petites Annonces |" of de le mare ES EE Lun Tee eu où Une TEMSIATION fuil Lisp ef les Élèves derronl cépoadre" Bonne nouvelle pour ceux qui entendent dur 

Ko é | pole canädienne. C'est une injure à | Un nouveau parti marxiste l'objet d’une controverse, a décla- | ‘“Hei] Hitler!”. Le Dr Fritz, nouveau N 


la province de Québec et c'est une ‘au Mexique ré que la mesure aurait pour effet | directeur de l'Education à Vienne, a LE NOUVEAU — 
! TARIF: 2 sous par mot. | injure aux Canadiens français. Je fais | ‘ de stimuler le communisme au lieu | déclaré que la foi des enfants serait 11 - : 
À HP à reg org 22 leette déclaration: en ma qualité of-| MEXICO — Un nouveau parti de l'enrayer. . réspectée mais que les “délégués SONOTONE AUDICLE" 
l'annonce. ficielle de premier ministre d'une! marxiste révolutionnaire vient de Le gouverneur à reçu des milliers | ecclésiastiques pleins de visées po- 


belle et grande province”. 


s'organiser au Mexique pour établir | de requêtes des partisans et des ad- 
L'hon. M. Duplessis a 


litiques” ne pourront plus se mêler 
un État socialiste. Le nouveau parti, ! versaires de la mesure. Les tatho- 


des affaires éducationnelles. 


A VENDRE — 13 livres tabac en | 


feuilles casségs très bon, doux ou | 


apporte un nouvel espoir à ceux dont l'ouie est affectée. 


fait cette | ne 


liques, individus et sociétés, se sont | 


fort, sera) envoyé sur réception | déclaration vigoureuse au moment! dont ja devise est "Le Mexique aux : a . mr . : Consultation et analyse gratuites 
“de 8150: 50 livres, K5-0. Agents | Où le comité des bills privés de l'As- | Mexicains” et qui veut nationaliser ie A acer Pres Le cas de Schuschnigg de votre cas, sans obligation. 
demandés. G. Dubois, 338, Cum- semblée législative allait | reprendre | peu à peu toutes les grandes indus- | 5 ie | — : ms 

berland, Ottawa. s8p | l'étude du bill de Montréal. ltries, est formé d'ouvriers, d’agri- Les ‘‘Trans-Canada |, VIENNE— Le chancelier d'Autri- 


— ——————— 


+ 2Dt © 


225 maitres de postes 


| culteurs et de soldats. Le parti ap-| 
| puiera le président Cardenas et il 
! doit absorber toute l'organisation du 


|che, M. Kurt von Schuschnigg, de- 
| vra peut-être répondre devant les; 
tribunaux à l’accusation d'avoir vio- 


= Air Lines’ 
PERSONNE quittant la ville, désire 
vendre pour 860.00 comptant poé- 


ASHDOWN'S 


: Consultez notre représentant pour . l'achat droit idéal pour une base aérienne | 
; j FERBLANTIERS - PLOMBIERS d'un rer ee En Po À | puisqu'elle peut être utilisée à e. 124, RUE DONALS, angle M 
693, ave. Taché Tél 202 505 Saint-Boniface per pr teman à 8 Canses”: fois par des hydravions et par des Téléo! 23 515 cs 


le électrique “Hot Point” en par-! 


faite condition; 4 brüleurs, four, 
thermomètre, etc., a coûté 8160.00 
neuf, n'a servi qu'un an. S'adres 
ser à Boite 4, la “Liberté”. 


A LOUER 
Maison de 9 chambres 


congédiés en 1937 


OTTAWA — Durant l’année 1937, 
69 maitres de postes, dont les bu- | 
reaux rapportaient des recettes de | 
moins de #2.000, ont été destitués 
pour des raisons de partisanerie po- 
litique et 156 pour des raisons de | 
! mauvaise administration, | 


change- | 
ments d'emplacement, etc., à répondu 
le. ministère des postes à la question 


parti. 


vieux parti national révolutionnai-| 
re qui a porté au pouvoir le gou- 
vernement Cardenas. M. Barba Gon- | 
zalez, qui était jusqu'ici président 
du parti national révolutionnaire, a 
été choisi comme chef du nouveau 


2m — — 
L'étude du problème des 
chemins de fer 


| du Conseil d'administration, M. S.-J. 


| grand pas dans son établissement, 
| que l'entrainement de son personnel 
lest fort avancé et qu'ayant acquis un | 


OTTAWA — Le premier rapport | 
des Trans-Canada Air Lines, qui 
vient d’être soumis par le président 


té ta constitution qu'il défendait 
| contre les nazistes en ordonnant un 
| plébiscite sans en avoir obtenu l’au- 
torisation de son cabinet. Il ne sau- 
rait être question de la peine de 
mort dans ce cas, mais tout au plus 
de deux ans de pénitencier, Dans 
les milieux officiels allemands, on 
se défend de tout désir de vengean- 
ce contre Schusthnigg qui est tou- 


Hungerford, démontre qu'en quel- 
ques mois cette Société a fait un 


vigoureux élan celle peut énvisager 
l'avenir avec confiance. “I y a tout 


ANGLE MAIN ET BANNATYNE 


Clients de la campagne! demandez-nous tous renseignements 
par écrit. 


Saint-Laurent, sont des biplanes et 
ils sont armés de deux mitrailleu- 
ses. 

EE 


| 
‘ 


,ré son avertissement aux “oppres- 
seurs” des Allemands d'outre-fron- 
|tières, 

EP CURE 


EL: rue rés, 80 180 | de M. 3. Needham, député de Battle- lieu de croire, dit M. Hungerford, | rat à vue dans son palais du ‘“Les assassins sont des Les Français en Afrique 

, rue Langside ins ford OTTAWA — L'étude, du problème qu'au cours de cette année un aou- | Aides or démocrates’, dit Hitler — 

6-2 Dt-2———— ferroviaire sera confiée à une com- | veau service trans-canadien de pre- PARIS — “A la gloire de ceux qui 

Le Sénat hostile au ; mission sénatoriale spéciale, avant mière classe formera un nouveau | La France et la . . — | {firent l'empire africain français” 

: | que la politique ne s'en empare et lien entre l'Atlantique et le Pacifi- | Tchécoslovaquie BERLIN — Dans un discours plé- | une vaste exposition s'ouvre à Pa- 

bill Brunelle ne l'agile devant l'électorat. que”. | biscitaire le Reichsfuhrer a affir- | ris. ‘ 
- - | = — A la suite d'un débat très impor- ——— 2402 ——— )ARIS — _| mé que le nombre des nazis assas-| Elle n’obéit à aucune intention 
Faites rafraîchir OTTAWA La commission séna- | tant, les sénateurs ont décidé de eh pi Au nom du gouverne sinés en Autriche” dépasse Île total | 


vos vêtements pour 


toriale de la banque et du commer- 


nent contre les administrateurs, les 


a ravé du bill de M. H.-E. Bru-: 


créer une cemmission spéciale com- 


tion ferroviaire se posera en vue 


ment, le ministre des affaires étran- 


Les employés du C.NR. | 


| gères, Paul-Boncour, a déclaré à 


| des nazis assassinés dans les autres | 


a accusé le monde de louer ces “dé- 


politique, mais dégage cependant un 
enseignement très opportun au mo- 


L . u-; posée de vingt membres du Sénat,} OTTAWA — Le nombre moyen | l'ambassadeur d'Allemagne qu'il faut pre _ hair Et il a accusé les! ment où certaines revendications 
A nelle, député libéral de Champlain, ! dont dix libéraux et dix conserva-| d'employés du Canadien National,| prendre à la lettre la promesse que démocrates ‘, les PARREOURSS a-t-il| coloniales se manifestent: 
aQques la clause presçcrivant l'emprisonne- | feurs. Encore une fois, toute la ques- | la France a faite de défendre la | dit, sont des “démocrates”. Puis il] Voici plus de trois siècles que la 


avec le nettoyage au 


“Cellotone” de Perth . 


surintendants 
ordonnent 


les 
ou 


directeurs, 
permeltent 


qui 


à leurs 


MAISONS A VENDRE 


CONDITIONS FACILES 


d'une solution. 


Le communisme dans 
l'Etat de New-York 


ALBANY 


— Le gouverneur Leh- 


en service, sans compter les emplo- |} 
yés des hôtels et des compagnies ti- | Tchécoslovaquie. Il a ajouté que le 
liales, s'élevait à 79,471 en 1937. La! gouvernement espère que le Reich, 
rémunération totale était de $117,-} animé d'un désir de paix égal au 


| 804,769. Le nombre d'employés re- {sien, prendra des mesures pour que 


ltraités en vertu de la loi de pension 


| 6,287 à la fin de, 1937. 


mann à opposé son veto au projet | 


deviennent normales les relations 
entre l'Allemagne et la Tchécoslova- 
quie, afin de faire cesser la tension 
internationale. M: von Welczek a ré- 


du Canadien National s'élevait à 


mocrates”, de refuser de voir le mal 
qu'ils ont commis. Il en est de mé- 
me, ä-t-il ajouté, en ce qui concer- 
ne l'Espagne, pays où l’on a mis à 
mort, en les brûlant ou autrement, 
des centaines de milliers de person- 


fusent de constater cela. 


in. Joe / rites S raie >. | : . 
nes; les hypocrites démocrates re | Nous emmagasinons (stor- 


France, avec patience et continui- 
té, civilise la terre africaine, 


> . . , pr » | ’ sondu qu'il attirera l'attention de \| age) et a ns - 
Le moy en ec momique Rue Kenny. 6 ch. semi-mod 51330, de loi voté à la fin de la session de L Italie refuse ; ù PRÉ | le © Ô D: . ii Ua ‘Hitler : sic" [4 ) ssuro votre man 
: | Rue Masson, 8 ch. mod 3.500.00 _. hd 1 son gouvernement sur la communi- Dans ce discours, Hitler a réité- teau de fousryre pour la 
d'être bien mis pour le Rue Masson. 4 ch. serni-mod 200.00 | la législature de New-York qui fer- | | NT , cation’ de M. Paul-Boncour venait de = (| saison 
ne .- Rue Langevin. 9 ch. mod 3.500.00 | inait J'accès du fonctionnarisme aux ROME — L'Italie refuse linvita- lui faire, et il a dit qu'il espère que a | | 
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de l'Espagne 


LONDRES — La récitation de la 
prière, dans les écoles de Vienne, | 
qui avait éfé suspendue après le 
coup d'Etat du 11 mars, a été repri- | 


PERPIGNAN, France — Les équi- 


|se par ordre des nouvelles autorités | pes de terre et les pilotes de la ba- 


Fernand Tellier 


Conditions de paiement faciles si désiré. 


de Vienne, mais, les enfants devront |se aérienne française de Chartres 
désormais rendre hommage au Fuh-| sont arrivés à Saint-Laurent-de-la- 


rer. À la fin de la classe, et immédia-| Salanque, avec 15 des plus moder- | 


|nes avions de chasse de l'armée 
| française. Cela porte à croire que la 
| France va établir une patrouille aé- 
rienne sur sa frontière espagnole. 


| la-Salaunque. Cette place est un en- 


| avions. 
Les 


avions qui sont arrivés à 


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d'après le plan de réhabilitation 
| des maisons. 


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tt ce Me tomes er 


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” 


PT APT Bone VER a AU ot EE A eee ct 


…— 


Prenez votre 
Pâques s'en 
vient et avec Pâques et le renou- 
veau... dé la pipe fondront, com- 


me neige au soleil, sautes d'hu- | 


meur et petites dissensions. D'ici 
lé: patience! la sainte, la divine 
patience! 
ï + + + - 
Rosine — J'ai pu retrouver ce qua- 
trième vers. Voici la strophe en 
ehtier: 


1 


Soyez comme l'oiseau posé pour | 


[un instant 
Sur des rameaux trop frèles, 


Qui sent ployer la branche et qui, 


chante pourtant, 
a des ailes. 
(V. Hugo). 


Sachant qu'il 


Dans les oeuvres d'Henry Bor- 

, deaux il faut faire un choix pour 

jeunes filles. Voici celles que 

vous pouvez acheter sans aucun 

scrupule: la Petite Mademoiselle, 

la Peur de Vivre, la Maison, la 

Robe de Laine, la Vie Héroïque 
de Guynemer. 

+ + + | 

Une tante perplexe — Cinq jolis 

prénoms pour un filleul? Paul, 

Jean, Jacques, Marcel, Roger. 

Muis non, vous n'avez pas de ca- 


“ 


deau à faire au parrain. C'est à 
lui de s'exécuter. 
+ + + 
Blanche-Marie — J'ai peine à pren- 


dre votre lettre au sérieux. Si cé 


jeune homme a tant de qualités. 


s'il répond à votre idéal ‘sur 
toute la ligne”, pourquoi vous 
laisseriez-vous arrêter par des 


questions de famille qui remon- 
| tent à Mathusalem? Soyez donc 
| assez sage pour ne‘pas vous for- 
ger des obstacles illusoires. Le 
bonheur. né passe bas toujours 
deux fois à portée de notre 
main... Songez-\! 
+ + 


+ 


Coeur éprouvé — Comme vous Fai-! 


sonnez mal! Vos lignes se. résu- 
ment à ceci: je M paix, à 
condition que tout thoses et 
gens — réponde à mes désirs. 
faut être bien candide et n'avoir 
pas su profiter des 
de votre vie pour oser proférer 
pareille naïveté. Alors, vous cro- 
Yez que chacun va se dépouiller 
ainsi pour vous plaire de ses dé- 
fauts, de ses petites manies? Ce 


expériences ; 


la vous a-t-il réussi jusqu'à pré-! 
sent? Non, chère amie, votre at-: 


titude de majordome prépare la :- 


guerre, non la paix. Les caracté- 
res.ne se mènept pas ainsi à la 
baguette. Il faut y mettre 
même la soupape qui évite les 
explosions "ces paroles de bonté 
qui caliment Îles  daggereuses 


= 


Messieurs, si le 


soi-. 


{mais certains échos et certaines Hi- 


jnes qui nous sont parveñius nous 
apprennent que vous vous OCCupez 
de cette question; alors pourquoi 

ferions-nous pas de même 'el- 
le nous concerne. Jusqu'à , 


imaginations . et apaisent … les l'argument n'a été présenté que sous 


coeurs. À ce prix seul, vous au 
la paix. Cela demande des sacri- 
fices d'amour-propre, on se mé- 
prendra peut-être sur vos inten- 
tions, mais à moins de vivre avec 
des êtres sans coeur,. on sera 
bientôt sensible à vos bonnes dis- 
positions et porté à vous plaire 
en retour, Donnez-moi enèore de 
vos nouvelles et bon courâge! 
+ + + 
Fleur des Champs — 1. Pour allon- 
ger les cils, les frictionner soir 
et matin avec un peu d'huile üe 
ricin (castor oil) et les retrousser 
avec une petite brosse. | 
+ + + 
Une jeune fermière — Je trouve vo- 
tre entourage bien mesquin d'in- 
sinuer que vous ne pourrez vous 
marier parce jque vous souffrez 
-. de dépression nerveuse, On en 
guérit, croyez-moi, et parfaite- 
ment. Dans vos grandes prostra- 
tions, tournez votre coeur vers 
‘le bon Dieu, notre véritable force 
sur la terre. Une simple élévation 
du coeur suffit: Mon Dieu, aidez: 
moi! Puis laissez sourire Îles 
autres. Gârdez intact votre cour:- 
ge. Suivez bien les ordonnances 
de votre médecin. Vous réussirez 
ainsi à surmonter cette neuras- 
thénie si douloureuse, si dépri- 
mante ... et lorsque le bonheur 
passera sur votre route, vous se- 
rez toute prête à le Cueillir. 
+ + + 
Fleur Printanière — 1. Lorsque vous 
rencontrez votre curé, votre vi- 
caire ou la supérieure du couvent, 
vous dites simplement: Bonjour, 
M. le Curé, Bonjour, M. le Vicai- 
re, Bonjour, ma Soeur ou ma 
Mère (selon le cas), en inclinant. 
légèrement la tête. 2. M. le Vi- 
caire est la formule la plus sim- 
ple lorsque vous vous adressez 
au vicaire,: Vous pouvez aussi 
dire: M. l'abbé. 
s'emploie” qu'au  confessionnal, 
sauf s'il s'agit d'un religieux. 
‘ + “ + 


Un ignorant — A votre prochaine 
rencontre avec ces jeunes filles, 
demandez-leur ce qui peut les a- 
voir blessées, Ne vous contentez 
pas d'une réponse évasive. Avez 
une explication définitive et ex- 
cusez-vous, S'il y a lieu. Si elles 
se montrent acrimonieuses et ne 
veulent plus vous admettre ‘dans 
leur cercle d'amis, dites-leur 
qu'elles n'auront certainement 
plus l’occasion de se plaindre de 


votre présence. Ajoutez que vous | 


avez beaucoup goûté leur amitié 
et les bons moments passés en 
leur compagnie. Lorsque vous les 
rencontrerez, souriez et parlez- 
leur. Pour rien au monde, ne leur 
laissez voir votre dépit, Vous me 
semblez avoir un coeur bien vi 
vant dans la poitrine, pourquoi 
ne pas y faire entrer l'affection 
d'une bonne petite amie”? 


MERE-GRAND. 


chapeau vous va, mettez-le 


On nous a souvent lancé la pierré dre que l'Homme-Dieu ne s'adres- 


et mous ne nous sommes jamais dé- 
fendues. Mais pourquoi faire Îles 
agneaux plus longtemps? Puisque 
l'attaque est injuste et que nous pos- 
sédons les armes nécessaires à no- 
tre défense, sachons nous en 
vit! 

Voici de quoi il s'agit: Certains 
messieurs ont affirmé, affirment et 
affirmeront probablement en tout 
temps, qu'une jeune fille ou une 
femme ne doit pas être “trop ins 
truite”. Ils fixent la limite extrême 
des études qu'elle peut poursuivre, 
à la première année. du cours uni- 
versitaire, et si une personne fle 
notre sexe dépasse cette limite, ele 
devient pour eux un sujet de ridi 


ser- 


cule. Mais, mes chers frères, votre 
aveuglement ax été d'assez longue 
durée. Il vous faut maintenant ou 


vrir les veux. 
Inutile, de discuter ici sur la dif- 
férence de poids, de volume et de 
; puissance qui existe entre le cerveau 
de l'homme et celui de la femme; 
je laisse à qui voudra, la tâche. de 
vous prouver qu'une tête vaut l'au- 
tre. _- 
Parlons seulement de la 
intellective que le Créateur‘a don- 


__ née à toui être huinain. Dans l'Evan- 


gile, le Christ Tone le serviteur qui 
a su mêttre à profit les talents que 
lui -a-tônfiés son maitre, et il blà- 
me au contraire de serviteur qui a 


2 .enfoui le sien. Oseriez-vous préten- 


La 


12 livres . . . . . 49c 
TELEPHONE 22 818 


‘ dans 


faculté | 


se qu'au sexe fort? Quoi que vous en 


disiez, messieurs, le poète anglais, | 


Robert Browning, a raison lorsqu'il 
affirme que nous devons viser bien 
haut — que nous ne devons jamais 
nous lasser dans nos efforts vers 
le perfectionnement de l'intellect. 
Et, la femme n'est pas plus exclue 
l'esprit du poète qu'elle ne 
l'était:dans" celui du Christ, 

Dans une allocution pronorftée 
lors d'une fête en l'honneur de M. 
Sidney E. Smith, Son 
Mgr Yelle disait: “Le temps est pas- 
sé l'on se demandait s’il n'était 
pas dangereux pour la femme de 
poursuivre des études supérieures. 
L'on reconnait maintenant que pour 


ou 


un obstacle. 
dangereuse, 


n'est 
n'est 


intellectuelle 
La science 


pas 
pas 


seul l'esprit non assez large pour la | 


recevoir peut le devenir”. 
gnage incontestable! 


En ce qui concerne la jeune fil-! 


le: vous la préférez bonne, aimable, 


jolie, bien mise, etcs-et personne Re- 


vous en blâme! L'instruction lui en 


lévera-t-elle ces qualités? Sûre- 
ment non! 
Mais, venons à ma thèse, qui a 


-bour but de vous prouver que l'ins- 


Jeu., Ven., Sam., chaque semaine 


vage humide 


truction supérieure n'empêchera pas 
la jeune fille qui la possède de faire 
une excellente épouse et une bonne 
mère de famille. 

Je vois des sourires moqueurs ... 


“Mon Père” ne|5155€ 


Excellence | ne trouvant pas dans sa compagne | 
| une personne avec laquelle il puis-! 


se causer avec intérêt et passer des | 


Témoi- | 


ün me gare l'autre côté de 
la. médaille. ter 

La Bruyère nous âit que es fem- 
mes “se sont, établies elles-mêmes 
dans cet usage de ne rien savoir, ou 
nar faiblesse de leur complexion, ou 
par la paresse de leur esprit, où par 
soin de leur béauté...” “Mais à 
quelque cause que les hommes puis- 
sent devoir cette ignorance des fem- 
mes, ils sont heureux que les fem- 
mes, qui les dominent d'ailleurs par 
tant d’endroits, aient sur eux cet 
avantage de moins”. N'est-ce pas là 
la causé, la source de vos propos 
contre la valeur des études avancées 
chez la femme? 1,a Bruyère ajoute: 
“Si la science et sagesse se trou- 


vent réunies en ün même sujet, je | 


ne m'informe plus du sexe, j'admi- 
re; et si vous me dites qu'une fem- 
me sage ne songe guère à être savan- 


te, ou qu’une femme savante n'est | 


guère sage, vous avez déjà oublié 
ce que vous‘venez de lire, que Îles 


femmes ne sont détournées des 
sciences que par de certains dé- 
fauts. Concluez donc vous-mêmes 


que moins elles seraient sages, et | 


qu'ainsi une femme sage n'en serait 


Gue plus propre à devenir savante, | 


ou, qu'une femnie savante, n'étant 
telle que parce qu'elle aurait 


est que plus sage”. Mgr Dupanloup, 
considéré une autorité par tous, ex- 
prime la ïnême idée en d'autres 
ñots. Mais, voilà pour la femme en 
général; revenons à l'épouse. 

I faut d'abord rappeïer ici qu’une 
des conditions essentielles à un 
heureux ménage est l'entente cor- 
diale, la compréhension mutuelle 
des deux époux; et cette entente, 
cette compréhension ne sont vrai- 
ment parfaites que si les deux époux 
ont à peu près les mêmes connais- 
sances. J'admets qu'il n'est pas à 
souhaiter qu'un homme illettré choi- 
i une épouse très instruite, 
(l'homme aimant d'ailleurs si peu à 
se laisser surpasser par 1a femme). 
Mais, il ne convient pas non plus 
qu'un homme de profession s'unisse 
pour la vie à une personne n'ayant 
fait que des études trop élémentai- 
res, 4 

On dit que tout estbien rose dans 
les premiéres années de vie conju- 
gale, mais le temps passe, et les 
petits riens qui amusaient les époux 


veux blanchissent, enfin, elle n'est 
plus ta jolie brune ou la blonde ra- 
! vissante des vingt ans. Que lui reste- 


personne n'est assez sot pour affir- 


une vie honnête, > 

Il faut répéter ce qui a déja tte 
{dit en d'autres mots: qu'une femme 
[instruite saura mieux retenir l’inté- 
| rèt de son époux, Il sera fier de la 


présenter à ses amis, d'être vu à ses | 


côtés. Ils pourront converser sur 


[une variété de sujets connus des 
rappeler les faits historiques, par- 
ler d'un auteur dont il savoure avec 


pu, 
vaincre beaucoup de défauts n'en! 


au début de leur mariage paraissent | 
bientôt insignifiants. De plus, ma-, 


dume perd de sa fraicheur, sés che- | Montagne, c'est-à-dire qui, sans être | 


t-il? sinon son âme, son intelligen- | 
ce. Ne parlons pas des vertus, car! 


mer que l'érudition fait obstacle à| 


deux partis—enfin monsieur pourra 


ë 


ii 
y 

À 

5 

À 

d 

5 

F 


LA 


fois femme et savante, il 
e faudra oublier Marie Curie”. 


naissances très limitées. 
rend Père D. Lord, S.J., nous signa- 
le cette différence et les avantages 
du premier cas dahs sa plaquette 
“They’re married”. 

Cela n'est pas diffécile -à com- 
prendre. Le père partant de bon md- 
tin pour son travail, et ne revenant 
qu'à l’heure des repas, ne peut guère 


au contraire, pendant son absence, 
répond à mille questions du petit 
être; les pourquoi, qui, où, l'assail- 
lent à tout instant. . 

| ‘ Comme dans une construction on 
doit s'assurer du choix et de la so- 
lidité des premières pierres parce 
que d'elles dépend tout l'édifice; 
“insi doit-on attribuer une valeur 
| prépondérante à la première forma- 
tion reçue au foyer et pour laquel- 
le la mère est préposée, car de cet- 
te formation dépend le succès de 
l'éducation et même l'avenir de l’'en- 
| fant. A mesure que ce dernier gran- 
| dit, il a un plus grand besoin des 
| 


| conseils maternels. Si sa mère a 
fait des études psychologiques et 
morales, ne comprendra-t-élle pas 
mieux son enfant, ne lui sera-t-il 
pas plus facile de lui tracer la rou- 
|le à suivre? 

| Je termine par les mots prononcés 
[avec conviction par le, Révérend 
Père J. Béliveau, S.J../lors de l'af- 
{filiation du Collège Saint-Joseph à 


| l'Université: “Vos nouvelles élèves, |: 


| Monsieur le président, pour se con- 
| former à votre direction, comme à 
| celle de leurs éminentes éducatrices, 
[ARE donc à coeur d'éclairer leur 
intelligence au foyer de vie intellec- 
Ftuelle qu'est l’Université, pour de- 
: venir des êtres de humière qui la fe- 
ront rayonner dans le monde et 
lautour d'elles”. 


“S'il en est qui peuvent devenir, 


| dans le firmament 'scientifique, des | 


l'humanité en- 
tière vers la vérité et le bonheur, 
elles ne manqueront pas à ce de- 
voir. Plus nombreuses sang doute 
celles qui seront des feux sur la 


astres qui guident 


| des astres brillants au firmament, 
|éclaireront cependant toute une ré- 
gion, toute une ville, par la clarté 
de leur intelligence et le bienfait 
de leur savoir. Enfin toutes, si elles 
{ne peuvent être ni étoiles rutilan- 
{tes dans ls champs infinis, ni feu 
éclairant tout un peuple, devront 
être et seront, grâce à leur forma- 
tion universitaire et académique, 
| d'humbles lampes qui éclaireront la 
maison qu'elles habiteront un jour 


et mères de famille. Et lorsqu'il y 
| aura, par elles, dans chaque maison, 
un foyer intense de lumière, de 
| bonté, d'amour, les hommes et les 


s'occuper de son enfant. La maman, | 


0 1 { 
où elles règneront comme épouses 


bièn-boire 
‘beaux habits, les beaux meubles, 
beaux appartéments? . Dans Îa ri- 
chesse? Dans la puissance? Dans 
la gloire? ... À * 
“Le bonheur est dans l'amour, là 
tout entier et ‘rien que là”. 


“IL est des amours qui font irrup- 
tion dans une âme à la façon d’une 
grande marée. Ils l'emplissent, la 
dilatent, la suffoquent et c'est une 
surhumaine extase, Mais après le 
flux, très vite le reflux avec ses dé- 
västations, ses ruines et l'immense 
cadavre en décomposition. 

C'est dans la famille que l'on 
trouve, non la caricature de l'amour, | 
mais: l'amour véritable, celui qui ti- 
re ses racines du coeur des siècles 
écoulés, s'épanouit én cette vie com- 
me une fleur brillante et parfumée, 
et, vainqueur de la mort, projette 
ses rameaux Au coeur des siècles à 
venir”. 

“Joies des fiançailles où deux à- 
mes, se devinent; joies des premiè- 
res semaines dé mariage où deux 
âmes se découvrent; joies conjuga- 
les, lorsque l’amour cache son bra- 
sier $pus la cendre chaude et fait 
ne L un sentiment moins violent, 
miais plus 
sans born, 


rofond: l'amitié; joies 
“nées de l'enfant: dans 
son berpéau, à son premier sourire, 
à sa Te caresse, à sa première 
parolé, à son premier pas, à ses 
ébats, à ses mots, à ses effusions, au 
développement de son intelligence, 
à: l'affermissement de sa personna- 
lité; fierté de se survivre, non en 
des petits de bêtes, aux crocs bien 
acérés, aux griffes bien aiguisées, 
mais en des petits d'hommes, au 
coeur. ardent et rayonnänt — et 
quelle gloire comparable à cette 
gloire-là!—; fierté d’une vie saine, 
juste, utile à nous-mêmes et aux au- 
tres, éminemment propre à nous 
ennoblir en nous transportant dans 
les sphères sublimes du désintéres- 
sement et du sacrifice librement 
consenti”. 

Jacques PERICARD. 


Marie Tamisier 
| Celle qui fonda les Congrès 


| Les Congrès Eucharistiques doj- ! 
| vent leur origine à une pieuse fem-' 
| me de France, Marie Tamisier. 

| De son nom complet, Marie-Mar- 
the-Baptistine-Emilie_Tamisier_na-, 


| petite fille, on rapporte qu'elle pas- 
sait déja des heures en prières au! 
pied de l’autel dans l'église de sa 
paroisse. 

C'est en 1871 qu'elle se rendit 
compte de la mission qui lui était 
| dévolue par. la Providence, celle de 
propager l'idée de grouper des fou- 
les, en certains lieux choisis à des; 
époques déterminées, pour fournir | 
aux fidèles l’occasion de participer 
à de solennels exercices de dévotion 
| envers le T. S. Sacrement. Elle écri- 
| vit alors des centaines de lettres 
aux prélats de France et de divers 
pays du monde, leur soumettant cet- 
te pensée, dont elle entretenait aussi 


| délices les ouvrages, sans voir bâil- 
{ler madame. Ou encore il lui sera 


dernières découvertes scientifiques 
sans que son épouse le regarde (a- 
vec de “jolis veux si vous voulez) 
mais des yeux tout arrondis par la 


té, mais la conversation n'irait pas 
loin... Enfin, ils éviteront le mal- 
heur qui s’abat sur tant de foyers 
où la femme est beaucoup moins 
|instruite que son mari. Ce dernier, 


heures dans d'agréables et très uti- 
les échanges d'idées, cherche  ail- 


ï {leurs ce plaisir. Il va jouer au golf, | 
n'importe quelle besogne, la culture | 


{se rend à son cercle .….. mille excu- 
ses servent à lui faire délaisser le 


{foyer tandis que madame reste à 
raccommoder les chaussettes de 
monsieur. 


Vous dites qu'une femme instrui- 
te néglige souvent son devoir pour 
assister à telle représentation, pour 


veus avez peut-être raison. Mais si 
vous jetez les yeux autour de vous, 
vous constaterez que plusieurs per- 
sonnes du même sexe qui ne font 


- bad t 
pas ces sôrlies les remplacent par 


nombres d’autres; ainsi elles passe- 
ront leur journée au cinéma ‘ou à 
courir les magasins, et cela sans né- 
cessité. Je ne crois vraiment pas 
qu'une mére qui ait fait des études 


possible de faire l'appréciation des | 


surprise. Avec cette dernière, l'or-| 
gueil masculin serait peut-être flat- | 


k n a st # er 
sé rendre à un thé, à une causerie et | 


Le. De 


lenfants de notre cher pays connai- 


Îtront les meilleurs chemins de Ja 
| vie, ne s’égareront pas dans les té- 
nèbres de mauvaises doctrinés qui 
mènent les peuples à la mort Et, 
encore une fois, l'histoire ancienne 
se répétera: la femme, lumière, vie 
et flamme, du foyer familial, sauve- 
ra l'humanité”. 

J'espère n'avoir blessé personne; 
[si je l’ai fait c'est, croyez-m'en, sans 
maligne intention. Mon seul but 
étant de prouver que l'instruction 
| chez la femme est loin d'être une 
déficience. Et cela non “par pitié 
ou inclination pratique”, mais seu- 
lement pour rectifier le jugement de 
certains érudits de la “gent sage”. 
Je ne présume pas avoir réussi à 
| vous convaincre, car le 
anglais nous dit “conyince a man 
against his will, and he's of the 
same opinion still”, mais j'aurai tou- 
jours bien essayé! : 

R. de la DURANTAYE., 
——_— 2-2 2—— ) 

Passez très légèrement le soir, un 

lampon de coton hydraphile à peine 


rieure, tout près des ‘cils, et le ma- 
tin, avec une petite brosse à cils à 
peine humectée de cette huile, bros- 
isez les cils en allant vers le haut 
pour la paupière supérieure, et vers 
le bas pour la paupière inférieure. 


Au bout de peu de temps vous re-| 


marquerez que vos cils sont plus 


fournis, plus longs et ont une jolie | lendemain dans un accident d’auto- | '°ute leur vie en est une. | 


courbe. 


DRRS P PR © 


proverbe | 


| imbibé d'huile de ricin_désodorisée, | 
sur les paupières supérieure et infé- | 


tous ceux avec qui elle entrait en 
relations. L'enthousiasme qu'elle ap- | 
portait à cette tâche lui valut le | 
nom de la “Jeanne d’Aré-du" Très 
Saint Sacrement”. ‘ 


in 1874 se tint une première réu- 
nion à ce sujet, et Mlle Tamisier y 
exposa son plan d'action. Comme 
résultat de cette première réunion, 
| des pèlerinages locaux s’organisè- 
| rent, en France, et ils furent illus- | 
| trés de miracles. Bientôt les pèle- 
| rins du T. S. Sacrement devinrent 
| si nombreux que les premiers Con- 
grès Eucharistiques nationaux s'or-| 
ganisèrent à Avignon, Faverney, 
Douai, en France. Puis le premier 
| Congrès Eucharistique internatio- 
nal se tint à Lille, en 1881. 

Mile Marie Tamisier mourut à) 
Tours, à l’âge de 76 ans, en 1910, au 
moment où! s’organisait le vingt- 
‘cinquième Cangrès Eucharistique In- | 
| ternationa], qui allait se tenir, cette 
| année-là, à Montréal, pour la pre- 
lmière fois au Neuveau-Monde. 
| Madame —:Là, tu as brisé un mi-. 
roir. Sept - années de malchance, | 
maintenant, | 

Mônsieur — Oh! je ne crois pas à | 
cela! Je connais une femme qui a! 


! brisé un grand miroir et je suis cer-| 
{tain qu'elle n’a pas eu sépt années 
| de malchance. 

Madame — Vraiment! 

| _ Monsieur — Oui, Elle est morte le 


| mobile. 


um 


quit à Tours, France, êh 1834. Toute |: 


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Données spécialement par un invité, Monsieur FREDERICK, 
d'Hollywood, E-Ux, l'un des artistes en ondulations perma- 


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L Mangeons des légumes 


Consommez en toutes saisons des 
légumes. verts, ce qui n'était point 
permis à nos pères, condamnés, du- 
rant l'hiver, à se nourrir de 4 

| 
| 


neux, de légumes secs, alors qu'au- 
jourd'hui, et grâce aux conserves, 
haricots verts, asperges ou petits 
pois peuvent trôner sur votre table 
d'un bout de l’année à l’autre. 


Les hommes et les femmes de l'An- 
tiquité furent beaux et forts parce | 
qu'ils pratiquaient également l'édu- 
cation du corps et celle de l'esprit, 
et qu'ils connaissaient les vertus des 
plantes, des légumes, des fruits, et en 
usaient à bon escient. "| 

Nous revenons actuellement à ce | 
mode d'existence en “découvrant” ei | 
| 
| 
1 


Dans l'Antiquité : F me 


en mettant en vogue, les propriétés 
naturelles des légumes, et en faisant | 
des cures de fruits. 


nous fournissent un aliment de pre- | 
mier ordre, riche en précieuses vita- 
mines. De plus, ils possèdent, pour la 
plupart, des propriétés médicales. Se 
soigner en mangeant, et en rian- 
geant des choses agréables, peut-on | 
trouver meilleures ‘‘otdonnances”? 


De bons “amis” 


Honneur, tout d'abord, à “l'arti- | 
chaut” guérisseur du foie, et puis- | 
samment tonique. Certains docteurs | 
préconisent même la “tisane” de | 
feuilles d’artichaut, capable de gué- | 
rir, disent-ils, l'angiocholite avec 
ictère. 


verts” sont de puissants minéralisa- 
teurs. 

Le “chou” fournit l'arsenic indis- 
pensable à la santé. C'est un excel- 
lent fortifiant. Mais attention, Mes- 
dames, il fait grossir!... 

Les “épinards” comportent des 
éléments réparateurs tels que le ma- 
gnésium. Jl donnera des couleurs 
aux personnes pâles. | 

-“oseille”, au contraire, n’e 
portée que par les gens de forte san- ! 
té, car elle est déminéralisante, aci- 
difiante et arthritisante, par sa for- | 
te teneur en acide oxalique. | 

Le “navet” a les mêmes propriétés | 
que le chou. De plus, il est riche en, 
soufre, tout comme son petit frère 
le radis. Les coquettes se souvien- 
dront que le soufre donne un teint 
clair et une magnifique chevelure. 

La “carotte” et la “betterave” sont 
riches en sucre. Deux légumes pour 


Le “cresson” est particulièrement 
indiqué dans tous les cas relevant 
d'un traitement par l'iode, car il en | 
contient une grande quantité. | 

Toutes les “salades” sont dépura- | 
tives. La ‘“laitue” jouit, de plus, de 
propriétés calmantes. 

L'“ail” est un anti-infectieux dont | 
il est sage d'user en période épidé- 


| 
| mique. “L’oignon” est diurétique. | 


ÉD ——— 
Ceux-là qui ne font rien croient | 


| > 
ne commettre aucune erreur, mais | 


Cardinal MERCIER. | 


L 


Et nous avons raisôn, car tes tégn-}— 
| mes et les fruits vivifiés par le soicil | 


“asperges'”"et les “haricots 


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et” en laine Pastel de nuance am- 
bre bleue, beige, où rose, Por- 
lez-la en ville sur: robe bleu 
inarine, noire ou imprimée, Le man- 
tcau “reefer” sera joli en tweed de 
laine beige; vous pourrez le por- 
{er avec votre costume ou toute 
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grandeur . du patron désiré et le nu-: 


méro du modèle choisi. Ne pas de- 
mander des mesurez autres que cel- 
les qui sont spécifiées. Inclure 15c 
par patron (en monnaie, timbres 

bon postal). La Liberté n'est pas pe. 
ponsable dés lettres non reçues, Un 
délai de huit jours est nécessaire 
pour la réception de ces patrons. 


Ces patrons sont en anglais seu- 
lement. 


Hs ne sont pas échangeables, 


Sondes #4 


818 


TA; 


côté, en grondant encore, mais 


hâtänt de 1 un chien! 


fond du calice des fleurs. 


eu 


my 


de 
les 


5 


ji 
i 


si elle a:tont mangé. 


C'est gentil... pour ton frère, 
naturellement, ; 


te, j'en ai 


Ses ailes, son bec pointu, son oeil | Aussi m'est-il doux ‘de constater vo- 
perçant, ses sens sont subiils, sont |tre gratitude et de récevoir vos té- 
nécessaires pour.arriver à détruire | moignages de sympathie ét d’affec- 
ces änimalcules nuisibles qui nais-|tion. Quand il m'arrive des soucis Petite étourderie 
sent en foule autour de nous, (j'en ai quelquefoïs!), je feuillette | 1, maitresse vient de dire quel- 

On calcule qu'un couple de moi-|vos délicieuses pages et me sens | ques mots sur la vie des petites filles 
neaux qui nourrit sa” couvée tue | tout de suite réconciliée avec l'exis- ne 


i. lancé après 

| le fauve, continéait de barrir furieu- 

vide. Mais ce jour-là, lorsqu'il eut sement, ‘les. oreilles “écartées, la 

quitté son camp, établi à la lisière | (trompe menaçante entre Jes défen- 

des bois, pour s'enfoncer dans la ses longues et curves comme des 
urande sylve vierge en la seule eom- | cimeterres. 


Oh! non, pour les manger de- 
main, uje : 


——+essaire: une culoitg de foile, une}, jête. 11 laissa filer le lion et, 


LL gros gibier, 


pagnie d'un serviteur noir, il ne pré-| Le spectacle était tel qu'Ali prit 
vovait pas le drame dont ik allait peur et grimpa lestement dans un 


être lé héros. axbre, sans demander son reste. 
Bien qu'il eût laissé passer l’heu-| -_Capon, va! fit Outram. 


plus de trois mille chenilles par se- 
maine. ; > 
—— 0-2 ——— . 


re de la sieste, la chaleur dermeu- 
rait secablante, ! Aussi son harna- 
chement se rédtisait-il au strict 


n£- 


chemise kaki, ume paire de bottes 
légères. mais à tiges montantes, et 
son casque co 
hit; ajoutez-y ‘une ceinture de car- 
touches et un bon fusil. Colt pour 

Ali, son boy de ‘hbrédilection, qui 
lui servait à locvasion de rabatteur, 
allait en costume encore plus léger 


Î, voilà pour J'ha-| 


Mais : il était trop habitué à ces | 
! défaillances nègres pour s'en us | 
| agner, et quant à Jui, il ne perdit nas | 


SAVIEZ VOUS... 


Que l'usage de la fourchette ne 
remonte qu'au XVIe siècle, où on 
l'utilisait exclusivement pour man- 
ger les fruits? 

Que la cuiller était déjà connue 
sous les Pharaons, mais ne servait 
que pour des soins de toilette? 


Que lYâge de la terre oscillerait. 


| visant l'éléphant, lui envoya, à bon- 
| ne portée, une balle dans lé crâne. 
| MH avait bien visé. Le projectile 
; frappa à l'endroit voulu, un peu au- | 
| dessous de l'oeil. Pourtant, la balle 
Îne fit qu'étourdir le . mastodonte, 
qui trébucha et-se redressa aussitôt. 
Outram déchargea son second coup 


anglaises. On passe ensuite à l'his- 


tence. toire. F Alors, Nicole de- 
Les grives, les nlouettes, les jun- ms ah PPS er. 


cos sont ârrivés. Dès Faube, quel 


.Mudemoiselle, est-ce que les pe- 


N'est-ce pas que mes petites-filles aimeraient l'une de ces pou- 
pées au’inspectent le Roi et l4 Reine à l'Exposition d'industries 
Britafiniques? “Elles ressemblent en tous points aux petites _prin- 
cesses Elisabeth et Marguerite-Rose, 


merveilleux ceoncert!, Chants, ap- 
pels, gäzouillis s’entremélent. Mème 


Îles vulgaires moineaux nous font 
l'entendre un gentil ramage, 


Avez-vous préparé vos maison- 
nette d'oiseaux? Hâtez-vous! Ce sera 
bientôt-la- saison des nids. 


N'oubliez pas d'offrir à votre mè- | 


re ou à votre -institutriee um joli 


“bouquet de “Pussy Willow” cette 


semaiñe.. Comme tous ces chatons 


tites Anglaises apprennent l’histoire 
de France d'An 


terre ? 


Saint-Jean-Baptiste, 
lé 24 mars 1938. 


soyeux sont beaux et vivants! Et ils | Bien “chère Mère-Grand, 


et les manteaux. 


Ma grande soeur est revenue des 
Cours de Saint-Norbert; elle a bien 
aimé cela. Elle a pris plusieurs bon- 
nes receltest maintenant elke nous 
fait toutes sortes de bonnes choses, 
des pommes cuites dans Je sirüp, | 
des patates sucrées,-elc. 

Nous nous préparons bien pour Île 
concours de français qui aura lieu ! 

. 


| dre 


mème pour les chapeaux 


TR) 
donc de mon coeur pour vous ren- 
hommage, bien chère Mère- 
Grand, de Ia bonté touchante et des 
miHe attentions dont vous éntourez 
la jeunesse étudiante, 

Rien de particulier n'est venu mo- 
difier le cours ordinaire des choses 
à notre école, sinon la visite'de M. 
l'abbé Couture, visite que nous ap- 


5 2 ont OUT lentre un milliard sept cent ving-cinq| égaient si bien la table de la salle à| C’est avec plaisir que nous venons | bientôt. | précions beaucoup, Nous ainions à 
que Jui, puisqu'il était pieds nus et er us RE avale ‘millions et un milliard, huit cent: ner ou le bureau de la maîtres-| vous témoigner notre joie en li- Recèvez, chère Mère-Grand, le croire que ce zélé prêtre est-satis- 
2 cn pagne court. Ces. nègres sont | L se: 


7 étonnants. Réfractairés à l'insola- 


à à vingt. miflions d'années? «à 
touchée à mort et se précipita en | Do. découvrir, cé âge, on a eu 


Bonnes semaine, mes chéris! Cro- 


sant les réponses du Concours de 


Bon Langage, Toutes nous avons 


à cs 


plus reconnàissant merci, et l’assu- 


| fait des humbles travaux de ses pe- 


ln 1 18 D done À ae s on a eu ti oîr AT à rance d’un pieux souvenir à Ja pre [tits apôtres de Lorette, 
s tion, ils semblent ne rien craindre hoir et, de le rojoindre. recours à “orologie radioactive”,|YezZ au dévouement de votre toute | fait n re possinie. mière messe que j'entendrai à l’aide Les élèves des IXe et Xe grades 
non plus pour leurs pieds, au re- Pur , " qui consiste à déterminer l’âge des | affectionnée. s ; Je suis dans le grade IV. Je vous | de: vatre livre. sont attelés À la revision des 1- 
x bours d'Achille dont le talon était | Ali n'en eut pas le temps. si um roches et des minéraux d’après la Ÿ nd assure, chère Mère-Grand, que vous Votre reconnaissante ef aimante! ques matières qui seront sujets 
le point vulnérable, Dieu sait pour- | est que, dans de telles conditions, il | quantité de matière radioactive qu'ils{ Jeanne Giguère, Institut Collégiat seriez contente de noùs Voir. | petite-fille qui ne vous oüblira pas! d'examen la semaine prochaine. 
: tant si la brousse de  l'Ouganda est | °" aurait eu le désir. Car, au mo-!| -Gntiennent. | « , Saint-Joseph; Aurèle Vigier, Cardi-| Après avoir étudié mes leçons, je | et qui vous embrasse tendrement: | Vous devriez les voir et les-eufen- 
semée d'embêches et infesiée de sa- | "en même où son maître abordait| Certains minéraux, recueillis à! nal; France Rajotte, Emérence Val- joue au “Romain” avec grand-père | Marie-Jeanne DUGAS, | dre, Le programme du XIe grade nw 
i les bestioles! Ni le maître ni le l'éléphant, celui-ci, qui gisait sur le | Sinveya-Pala, en Russie, ont donné| court, Saïnt-Jean-Baptiste; Marie-|et grand'mère. Vous pensiez peut | Grade VI. | nous laisse pas de répit non plus. 
serviteur n'attachaient d'impottan- | flanc, he sur lui-même et se re-| l'âge de un milliard huit cent vingt Jeanne Dugas, Blanche Mareoux, | être que Vos petits-enfants dé Saint- El # + | Tout de iiéme je ne mänque jamais 7 
ce à ces détails et Ali était trop fier | ‘va d'un bond. . millions d'années. Lorétte; Eveline Richard, Rosa La-| Jean-Baptiste étaient tous morts? Saint-François-Xavier, | de jeter un coup d'oeil sur le “Coin” 
de l'honneur qui lui érhéait de por- Outram en fit un aussi: un bond nn. . | mothe, Claire Hamelin, Saint-Fran- ‘Tous les soirs nous assistons à la Sn Un. ee + 0 LUE cevolrer lee initiales cho: 
: \en 2 e. ) : ue, d’après ‘les derniers recen- :Xavier: Marcel Chanipagne, So- ben N . : : e 24 mars 1938. 
| ter le second fusil du blanc pour ne | 1 arriere Mais ce fut tout ce qu ill Q pe 4 çois-Xa ; pagne, | prière. Nous vous aimons tous el Chère Mérc-Grand ses que vous nous y servez. 
| pas le suivre-volontiers dans ses ex- | put faire. se sentit saisi par Je sements, la popülation du globe ter-| merset. . | prions pour vous. re srand, oo: Rate  S 
Î péditions les plus aventureuses, milieu du corps et perdit connais- | restre doit dépasser à présent deux MERE-GRAND. Une élève du Couvent, J'ai beaucoup de nouvelles à vous! Soyez de nouveau remmerial e, biei 
1 | : x n sance sous la violence de cette | milliards? ——— DD L——— : F RAJOTTE dire. Je suis dans le grade V; j'aime | chère-Mère-Grand, et croyez à la vi- 
| HP arret n rs 7. pus | étreinte- irrésistible qui le fit lâcher L'Asie vient en tête avec 950 mil- 4. +  . : beaucoup aller à l'école et j'aime! ve affection de votre petite-fille, 
| . nn es déni aus 0 né PEEE | son arme avant même d’être lancé! lions d'habitants; puis viennent: Les deux bourreaux Cocilal Was beaucoup ma re à J'ai trois | Blanche MARCOUX. 
ra ji auites mlgres qu'on | en l'air comme la boule d’an bilbo- l'Europe, 550 millions; l'Amérique, * | le 26 mars 1938. * | petites soeurs et six sfres;, nous | …. + SE Voie 
avait laissés au bivoua® ils préfé- | quel. in. , |230 millions; l'Afrique, 150 Hiplons, Du Chère Mère-Grand, sommes cinq qui allons à l’école! Du anç n ier, 
raient y rester plutôt que de ris- L'éléphant l'avait, happé de saiet l'Océanie, 7 millions. k Fai deux bourreaux. Te cols ait à Le 'Ohases dus Gien | Nous avons une de nos petites a- Éhiée rà - “is Û 
Î quer leur vie dans une rencontre trompe, en effet, et projeté à quin- La _population _ mondiale s'accroît} Dewx-petits bourreaux blonds et j je iri pt etant rene pe ip . mies qui à été opérée pour l'appen- | or ère- Tu 
| inopinée avec le seigneur lion ou | Z€ ou vingt pieds de haut. Il s’en | d'environ 30 millions d’êtres par an. | roses qui sont mes neveux et qui me Master? on . Si dicfe la semaine passée: Lucienne | J'ai été surprise d avoir le prix de 
| quelque harde de buffles ou d'élé- | fallut de peu qu'il ne retombât aux Que lès chtroniiers disient les ar: semblent nés pour me faire gagner ji : : ‘ " Précourt; elle ne vient pas encore | bon langage; je ne m attendais pas 
} | no | pieds de la brute déchaîinée, dont nid ù le Paradis. : que à là l'école. | à pareille chose. Je suis bien con- D 
phants sauvages. lies harriis éclatant de tu belle bres les plus fertiles de tout le mon- j . t Che, 0 à J'ai soif, alors j'arrête. is | |tente du best livre que vont: mo- 
Au sarplus, on n'avait jamais bien! | : : “e : ’| de végétale? , °acques à sepi ARS, V — | Votre petit garçon, | QUE DAS CNO Re one bus 11018 An rez envoyé. I est très joli ét sur- 
[ loin à.aller. On était sûr d'avance | une sauvagerie € rayante, a Ils portent dans le même monient quatre. Tous deux s'entendent com- Aurèle VIGIER. -| Petit journal que M. Gérard Le Moy-| vez envoy : Mi TRE "#4 1 
TT de lever quelque belle pièce dans | hevérent-de terroriser Ali, témoin “des fleurs et des fruits, ce qui leur € larrons en foire-pour me-jouer. + + + -_[ne-nous envoie: LL est-très intérés-! tout, # # ra ir e su pr pe 
le voisinage même de la tente, car | impuissant de cette spène. ‘ .” , | permet d’avoir trois récoltes par an. des tours pendables. | : = Cauvept dè Saint-Jean- sant ce pelit journal, il y a des pe- | rer al ar tes rh Le 
on suelt Îles dinini le aie, qui se —Maître!... Maitre!... gémit €- |" Les citrons qui sont cueillis alors C'est iantôt mon pied qui, péné- Baptiste, le 25 mars 1938 tits jeux à faire, et # Y a aussi un |°7es rie ro Var voyez tue pur | 
trou. à: enslgnes parGes de .fu- | perdument Je pauvre diable, Ah! qu'ils sont encore verts n'atteignent trant dans sa pantoufle, fait la moel- Chère Mère-Grand, ‘ concours historique tous les mois. [ares Ste ar ous PL ee 2 
sil seulement. d'une source d'eau | "9" maitre! RSS leur pleine maturité qu'en séjour-| leuse rencontre d’une bobine. : * Je suis contente de vous dire un |, © Suis contente qu'une élève de anand'i que Je. FL lp 
Le re he Outram, lui, ne disait rien. None! nt longuement dans l'obscurité. Tantôt, après avoir mis le cabinet | :*°€ * c de vous e notre classe ait gagné le prix de|uand je m'en servirai, Je vous cn 
His où les bêtes venaient sab | pensait rien non plus, tout étourdi Que la division du temps. en se- de toilette aw pillage, ils Ÿiennent | 8708 merci pe nt A un lon langage. Nous avons aussi des | remercie. J ai bien hâte de le mon- 
Nos chasseurs en approchaient dou- | tip ess . PE hu ee maines appartient à l’Orient? On la year qui péage sil pal eh er pme À oi | _. et HE Dove te ste | Ro on ha à Pâques; nous 
< cement avec un luxe infini de pré-| Lraiche en branche, dans une chute trouve de temps immémorial thez | * doté rs be res de Je vais souvent à la messe avec | "© nous. J ai appris plusieurs 10 : Fes “es noté. Je suis”à .tricoler 
on en nr. br dpt l'en cascade à travers la ramure d’un SR dr jen eg eV Mate sur ma che- doi trois Les soeurs. Je nr a | dis An Rene ne jun chandail à mon pelit frère, 
Je , s, ‘ ébè DA ÉTT: “HT iné i re dû 4 | la messe dedans mon nouveau livre | : Hi ces lensuite je vais me-tricotér un bé- 
F | :" Pem- | 49 ébène. n .| serait établi en Occident qu'avec le! Minée, qui se trouve dûment fermé} "17 Re nt encourage. | ensuite } ne 
prisée Ki, fonves @ù Pr Cela amortit considérablement la | prsratiee Léa ap . Pr pal de Lx et veuf de sa clef, let Je Viens DORE TOUR, Bonjour, chère Mère-Grand, [re . 
Û Le # violence du choc final et lui rendit + : —Jacques, où est la clef de cette | J'aime beaucoup aller à l’école. | pe On recoit wh jourhal de M. Le 
} des branebes rompues, des arbus- | ses esprits avant qu'il eût repris semaine se rattachent au mois lu- her ’ | Votre petite-fille qui vous aime Rosa LAMOTHE, Moyne. Il esf très intéressant ce pe- 
M les déracinés. des buissons éyen- | iact avec le sol, d’ailleurs plutôt pri ne ue ie ra _. __C'est Claude qui l'a avalée. | bien, i CE M Le sepl tit jourpal. I a des concours el nous 
Irés, marquaient leur Passage, an- | ou détrempé qu'il était par des | 47, CPPrUTS AUX AC RRTe, Le ton est grave, le visage impé- | Emérence VALCOURT. TER a echiqué llessayoñs de les faire pour, gagner 
| en € récent. . € sai heureux z | rue u admises par les Romains. re € TP ol \ Grade 1. Lorette, lé 25 mars, | des prix. Quand on lui écrit des à 
- hear EN Nous . bé bien loin de l'éléphant, mais Que, contrairement à la croyance | mineuse, mais il faut s'attendre à | occlte dian ent hu dire Sue . AE Env ETES; A te pasteur ee m—T— 
vers la jungle on n'en serail pas | errière lui et non devant, comme populaire, l'arc-en-ciel n'est pas un|tout. Affolée, je me mets à la re-| L pa cu ss épronée LU coton nier el raitre es ro ne et il nous ré- 
sorti. | c'eùt été le cas si les branches heur- signe de beau temps lorsqu'il se pro- | cherche du coupable. (0 est acerou- | … om Enr 38. CS Star { pond, Ça nous ait- plaisir, r 
| Soudain Outram s'arrêta et fit si- | tées per, son corps n'en avaient dé- duit à l'aube? En effet, les srcs-cn- | pi dans le placard aux jouets, occu- | ‘ i ! Quel honneur Jour ma petite per- 2 ; » oser m4 a “4 Meet 
sv € Au de ne piles bouger. 1 ve-| vié la ligne de chute. Et dans l'ex: | ciel se forment toujours du côté op- | pé à compulser des paperasses cra-| Quelle ne fut pas ma surprise! DUT ; .. ce a pas écrit. Je vais essayer de n'être 
naile d'entendre nn  rugissement | trème péril qu'il continuait de cou-| posé au soleil, donc à l'Ouest dans | yonnées de bleu. me ; lorsque mon frère qui revenait du | re Re SU. qu Ailait Re tal plus aussi négiaents. ; 
étonfté du cité de la source. Quel- | il eut la présence d'esprit de|le cas qui nous intéresse; et toute| Quelle sagesse inquiétante. A-n’en | bureau de Poste me remit un ef art F per A dette A cl Une petite-fi le amie, | #'. 
| faire la seule chose qui pouvait as-| pluie d'Ouest €! torrentielle et de | pas douter, cet enfant est en train |quet! Qui donc m'envoie cela? Eg|ine . Sept ques Vol Que 0 Claire. HAMELIN. 
- a | surer son salut. longue durée. ù de digérer une clef en bronze de | feuilletant le magnifique livre, je | ‘trennerons avant longtemps, pa: | —— #40 
| Ce n'était point d'essayer -de fuir: ÉD —— quatre centimètres de long. Je le |trouvai le secret: “Avec les félicita- | rait-il, notre costume. de Jécistes.….. (74 ” 
| il n'eût point fait dix pas sans être Entre petits gérçons | secoue, je le presse de questions.| tions de. Mère-Grand”. Qu'elle est | Tn6s modestes épargnes Y passe CARNET DU COIN 
| rattrapé et broyé. Ce n'était point} Le petit Marius est fils d’un coif- | Lui a l'air ennuyé d'un homme d’af- | donc bonne, me suis-je dit, de m'en-| rom; mais je liens à honneur de me : t #1 É 
{non plus de’ chercher à ramasser | feur. | faires que: l'on dérange d’un travail | voyer un si béau livre! J'avais hâte | procurer cet uniforme à îneÿ frais hi 
{son fusil, qui n'était pas à portée —Tu sais, dit-il à son ami Olive, | important. de recevoir la “Liberté”, pour savoir et dépens. Tespère maintenant arri- Suzanne, Denise et André Bazin, 
! de sa main et qui, de toute façon,| chez nous on est coiffeur de père | --Mais non, mais non, cette clef |si c'était pour le Concours de Bon | V€T 4 ce dessein sans négliger les! 4e Notre-Dame de Lourdes, Man, 
|ne lui aurait pas permis d'en finir | en fils, et j'ai un ancètre qui a rasé | est dans sa poche, il va me la ren-| Langage. J'ai constaté avec bon-|O€uvres picuses que nos bonnes | sont heureux d'annoncer à leurs pe 
avec son gigantesque adversaire a-| Bonaparte. dre immédiatement. Ah! oui, mais | heur que j'étais ia deuxième de mon | Maitresses noûs apprennent à aimer | {its amis du “Coin” la naissant: 
| vant d'être mis lui-même hors de! —Peuh, fait Olive, moi, j'en ai un |la poghe est percée, ve donc trou-| grade çt ma meilleure amie, Blan-} ét à encourager. - | d'une gentille. petite soeur, Odile, 
combat, Mais il lui restait un re-} qui a aidé à raser la Bastille. | ver la clef, maintenant! ... che, la première du sien, Un merci reconpaissant monte “née le 13 février. 
cours, dont il usa avec l'énergie du. — PR Mme Pb mr pe Le % 
désespoir. 1 ‘ , Adaptation du roman de Fénimore Cooper 
L'éléphant lui tournant le dos et Le dernier des Mohicans par l'Association Catholique des Voyageurs de Commerce, | Dessins de 
s’acharnant pour le moment sur son 1 ” . : séction Laflèche, Les Trois-Rivières, Jean-Jacques Cuvelier 
casque, le jeune settler le saisit par | Pise ns - AU IA a. . LÉ ali Fee 
la queue et. +e-vramponna de toutes 2 = 
ses forces à ce solide appendiee | | 
| caudal. 
Les barrits atteignirent alors au 
paroxysme de la rage. II y eut üné | ” ‘ ê 
| sorte de valse forcenée de ce grand + 
corps qui, par des ruées et des gi- è 
| rouettes, s'efforçait de se débarras- 
ser du poids suspendu à son arrière- 
train. & 
| Rien n'y fit! Outram tenait bon! 
-tet me lâchait pas prise Dans les. . 
| sonorités caverneuses du sous-bois, 
l'une terrifiante cacophonie marqua 
Îles épisodes de cette danse fantas- 
+ tique. Puis Péléphant, qui était tont A 
| de mème sérieusement blessé, y mit 
de moins en moins d’ardeur. 11 per | 
dait son sang, dont : Outram : était ». . vds: f +. ; 
tout éclaboussé. $es forces dégli-| lunettes sur son it son livre i ice Qu St r: M prred Et 
naient. Cessaut de trompetter; il rà- | et, aprés avoir d le ton avec son +. enton- tionna Heywzrd, Personne 14 répapdif, horég ün 
la, vacilla, s'écroula sur les senoux. na Eds que les deux jeûnes filles et Mey- cône Ma bu Indi fortirent pur l'ouverture 
Sans demander so rest+, le jeune | ware © rent avec toute leur âme, - opposée à,celie par où ils étaient entrés, l 
L 
® { 
r QE RS TS g dar 


re, c'est-à-dire de l'ensemble 
machines, se monte à environ 
La dépréciation est lun des 
plus:gros facteurs avec lesquels il 
ai à er; on la ealeule à envi- 
ron dix pour cent, Dans bien des 
Cas cependant, ce chiffre doit être 
doublé on presque, dit M. €. J, Wil- 


kinson, de la station expérimentale | bon de laver les disques de semoir" 
fédérale de Hosthern, Saskatchewan. | 


ON peut lé réduire Jargement quand 
on à de bonnes remises et que Îles 
machines sont bien conduites. 


Les travaux reprendront bientôt, 


du cultivatèur, nettoyer et sjuster 
| les disques et graboi 
| moir à grain, voir d”ce que le sys- 
|tème de huilage soit propre et en 
| bon t de fonctionnement pour 
| que toutes les parties de la machine 
soient bien lubrifiées, ete. Il est 
| avec de l'huile de pétrole et de s'as- 
|surer que loules les parties reçoi- 
:vent de l'huile ou de la graisse et 
que les disques sont bien ajustés. 
L'emploi d'une quantité généreu- 
se d'huile où de graisse sur les ma- 


sur le se- 


È 
L 
LE 


ï 
: 
ÊE?S 


2. 
HE 


fit pas d'éparpilier l'engrais 
de la plante .sur la surface 
et de compter qu'une 

portera la nourriture aüx “racines 
de la plante. IL se perdrà sûrement 
dans ces conditions une bonne par- 
tie de l'engrais, à moins qu'il ne 
soit incorporé au sol par des façons 
culturalés; un moyen encore préfé- 
rable est de le placer en bandes 


ë 
il 


5 
Li 

E 
8. 
5 


à et le pme est venu d'examiner | chines n'est pas un gaspillage; c’est ‘étroiles, À le profondeur ‘des racinés 
et de vérifier tous les. semoirs, g+ de l'argent bien dépensé. 1 y a des | © , Alam + Pl . 1 ruches, proiuset 
herses à disques, les cultivateurs M | perties- qui Fan le pre d'huile que | ‘+14 plante, à une distance de deux |-d'argent, car ar à coûte cher de ré-| de trois ans, tandis, celles de | produit en 1937 plus de beurre et nn de un dan 
bineuses, en somme toutes les ma- d'autres, mais en général, pour la à quatre Pouces. Ceci permel aux one et Ua peut dire adieu | betterave et de laitue avaient en- jamais auparavant - 24343,485 livres. d'une valeur de 8489. : 
chines. Quelques heures passées à! machine aratoire ordinaire, il suf- RE d sg Au ga | dr cum de aton x Ed rs eve UE facullé ri ms pre POP ee 
Do de ' PAR parrs ment et aisément, e ante n'est | VO) - | élevée. En troi i 
resserrer les boulons, les coussinets. fit de graisser ou de huiler toutes les agen brélée mor Le dirai de ls Division de: spnonces lt de best ue Le fromage de manufacture au! Lé poids moyen des chars d'es- 
ñ vous A jes-parties os Éns pärties deux fois par jour. C’est une engrais. Ce système d'appligtion | Ottawa, des échantillons de graine | diminuer d sels de eat Manitoba en 1937 accuse une aug-| pédition de grain du Manitobe à été 
manquantes, épargneront -bien du bonne économie à la longue que de | © 7€ SYS k | ere À aminuer de pr POUr CRE, | mentation de 366% sur la produe-| en 1906-37: blé, 
| rer » cultiva. ! choici otet : | ‘‘en bandes” des engrais chñiques : dé laitue, d'oignons, de betteraves et ’ À | = 1460 minois par 
teips pendant la saison. Le cultiva- choisir une bonne qualité de lubri- | Ue Pécoltes … jardin est D Pass l'de carottes pour un essai de germi.. mais on pouvait encore s'en servir | (5 de 1936 et dépasse de plus de | char: avoine, 1968: orge, 1568: lin, 
À teur qui peut mettre dans Je champ, fiant. À . 1 : p'us, : « à-eondition d'en semer plus sur la fre fois celle d'il 1947; ; 
‘ . — ___ | mile et le plus économique es-md Arme pro Tr qui avait | même quaniité de terrain. Ces ré- Fa 1927. dix-neuf f di cs … : seigle, 122 Re 
: +2 | Les plantoirs et les semoirs m r-| trois ans, était destinée à être em-| sultats sont typiques des nombreux ins her rl .fromageries ; 
Commen ons dès mainten t nes ont les dispositifs voulus pour | Ployée le printemps suivant. La lai- | essais qui ont été conduits. ‘ fibe ai près de trois miens sed | La a de foin sauvage 20 Ma- 
Ç an | appliquer Fengrais en bandes. tue a germé dans la proportion de se. © sir | vitoba Fan dernier à été estimée à 
à * 4432 ——— | 72 pour cent, la betterave dans la La leçon qui se dégage de ces! An ifonitche, 90 clubs d'étrtters | quatre millions. — 
| à combattre les moustiques | Au Cangda, toute la semence of-: Proportion de 71 pour cent, la ca-|faits, c'est que. l'on ne devrait ja-| pra, per ut des ice : Les | 
ns ferte en vente doit être présentée | rotte, 49‘pour cent et l'oignon, 2] mais se servir de vieilles semences | tv des Fe tu " el fermes de fourrure du Manito- 
: …  _— sous des iypes modèles de catégo- | Pour cent. Il y a trois añs, lorsqu'el-| avant d'en avoir essayé ‘la faculté | ae Port menis du gouverne- | ba en 1936 ont produit pour 8422808 : 
se Entomologiste . Dominion est, Canada EN de us toutes vs | ries bien définies, à l'exception des | 1CS Mo M gr . _. 4) Laser se img faire chez | lors. e | de pesus.  : à DM 
avis que ces insectes au corps greé- sang; elles diffèéren Deaucoup Îles | éré s, sa sin, s i mences âvaient germ ans la pro-| soi, entre deux v humides, ou ) : ï © ss ! 
le et délicat que l'on appelle mousti- unes des autres au point de vue de Lada tree hi a sue à portion de 90 pour cent. Ces essais | l'on peut en envoyer un échañiillon I se vend actuellement à Winni- Le Manitoka 2 14885 tracteurs : | 
ques sont las-pires de toutes les leur cycle évolutif et de leurs ha- ! que les cultivateurs vendent sur | ont démontré une fois de plus que | au laboratoire fédéral de la Divi- pes Sa quatre fois autant de | sur 13475 fermes. L 
imquches suceuses de sang qui atta- | bitudes, mais toufes exigent plus où eur propre ferme et que l'acheteur | certaines espèces de semence per-|sion des semences le plus proche de VEAUX op mitoba qu'il y à sq 
duent l'homme elles animaux dans! moins d'eau stagnante pour le dé-! joit utiliser comme semence. dent leur vifalité plus rapidement | chez soi. ans. Quarante pour cent de tout ke| Le nombre moyes de porcs par 
bien des parties du Canada. On con- veloppement des phases (larves et | bétail du Manitoba vendu en 1993 | portée au Manitoba esi près de neuf, 
fond pee red ue pos pupes). On a D Se qu'elles | L'ile de la Trinité est de toutes Caserole de macaroni a -  . Lanase sept soi souvés. 
moucherons inoffensifs, comme les! pouvaient se développer dans la ro-| : : ï : 2 . À V'Espagn J - Fee | *°2 7 
tipales, mais on peut loujours re-}sée ou sur Ja védéfalion humide, | Prat pete tuncen issus sl NOTES GCRICOLES k ke : ” } a bien. 7 per train. le Mani | La production agricole nette 
FE connaitre les moustiques par leur inuis c'ést Ja tout à fait impossible. trornane are hit u pOur eUTT ET TT Li Ter TE _ | 14: jivre de macaroni canadien {toba a expédié en 1937 onze trains | Wsnitobe en 1953 est LR A * 
trompe où “proboscis” longue et Le fait que les larves et les pupes | 3 | Tous les poisons employés dans] * livre de fromage râpé ou coupé | ‘! cases beurre here à une) müllions et demi, contre 47 mÿl- 
grèle, et la présence de petites écail- ne se développent que‘dans l'eau et . Q . | l'agriculture au Canada, comme les en petits morceaux | valeur de plus de trois milliogs. bons 7; en 1936 et 38 millions % 
les sur les veines et les marges des qu'elles doivent souvent monter à Les Y lailles ées insecticides, les fongicides, les des-| 2 tasse de céleri .coupé en dés : r Len 195% ; | 
ailes. Non seulement les moustiques | }1 surface de l'eau pour respirer, 0 | tructeurs de mauvaises herbes, les] 2 oignons moyens (hachés fin) La production d'oeufs 20 Mani- TR 
sont une source de lourment$ pour | fait qu'il est possible de détruire |poisons à rats et à ‘“gaufreurs”| 1 boite de tomates rondes |toba en #937 est estimée à 16 mil- Environ deux cinquiétes des cai- 
les êtres humains, mais ils OCCa-} {in grand nombre de ces insectes et leurs avantages | (géomys) et les solutions pour bains! 2 c. à soupe de piment vert haché | lions et demi de douzaines. Svateurs du Manitoba ont des aute- 
sionnent également de grandes per-! avant qu'ils aient l'occasion de s’en- là moutons doivent être enregistrés! 3 c. à soupe de beurre l L . a. mobiles. 
tes en attaquant les bestiaux. Dans | jôler. On le fait en recouvrant les : | à la Division des Semences du Mi- | 2 tasses de sauce btanche (épais- | Environ un cultivateur sur sept  .,® 
quelques-uns des districts les plus! flaques d'eau, les mares et les en- On contrôle tous les ans au ma- | nistère fédéral de l'Agriculture, et | seur moyenne) | au Manitoba élève des moutons. Dans les dix dernières années, le 
infestés, on constate une diminution | {roits humides avec une huile de: Yen de nids-trappes la ponte d'un |tous les paquets de poison offerts | Sel et poivre au goût. | - ANSE "prix moyen de la laine produite 2 
marquée dans la production du lait: éharbon, par exemple de l'huile à | grand nombre de poules et l'on en-|en vente au Canada doivent porter. Faites cuire les oignons, le piment | Plus des deux tiers des moutons, Manitobx 2 été de 25 sous % à __ 
chez les vaches lmitiéres au commen: brûler, que l'on applique en pulvé-  "tgistre la quantité et le poids des ‘une étiquette indiquant le nom et vert et le céleri dans du beurre jus- | du Manitoba dirigés sur le marché: 3 sous ‘4. ‘ ‘ < 
cement de la saison des moustiques. | risation au printemps et au com- eufs pondus. Quelques-unes de CeS l'adresse du fabricant, le numéro qu’à ce qu'ils soient tendres. Faites | 
et cette diminution, au dire des laf- ;nencement de l'été. Ces travaux poules proviennent d’une souche pé- d'enregistrement, le mot “poison” Cuire le macaroni dans de l'eau | Cours du grais fourni par : 
tiers pratiques, peut atteindre jus doivent étre bien organisés et pour igrée bien connue; d'autres pro- si l’ingrédient est dangereux pour bouillante salée jusqu'à ce qu'il soit | 
qu'à 40 pour cent. D'autres animaux qu'ils donnent le maximum de ré- viennent d'accouplements au hasard | jes hommes et les animaux, l'anti- tendre et égouttez. Mettez ensemble James Richardson &g Sons 
maigrissent par suite des souffran. Sultats. ils devraient ètre exécutés | du a hear Ces ro és ts | dote pour le-poison, la garantie d’a- le sgmshréns et le mélange d'oignons, 1019, EDIFICE GRAIN EXCHANGE, WINNIFEG , ‘ 
ces et de la perte de sang: ils peu ar une organisation de groupement | Sans doute le sang de bonnes Tamil | nalyse du contenu et la quantité puis disposez en couches sur une Prix déch argé Pr - « 
vent même en mourir, surtout Jes so le district. I y a ar Ve Fes, mais il leur manque un pédigré | nette par poids ou ne tourtière (plat qui va au four) avec | _ à Fort Williams ou Port Arthur °° 
jeunes unimaux. Les volailles et les: ;novens dont l'effet a beaucoup plus | individuel connu. | ee — | des couches alternatives de fromage FRIX COMPTANTS A WINNIPES 
autres oiseaux sont adssi affeslés je durée que celui que nous venons | On demande souvent quelle dif-| Il existe un vive concurrence en- | et de tomates. Assaisonnez et versez} __ / Lundi Mardi Mercrédi Jeudi Vendredi Samedi 
pur ces insectes. : de mentionner. HS consistent à sup- ! férence il peut Y avoir entre ces!tre le fromage canadien et celui de | la sauce blanche sur le dessus. Re- | Mars 28 > w 1 
Les femelles des soikante espèces primer les foyers de reproduction | deux groupes, au point de vue’ de la |la Nouvelle-Zélande dans la Guya-|couvrez et faites cuire au four pen-|BLE RDS ARE ONE PET Avril ler 2. " 
Me MOUStiqUes que l'on louve au pur l'égoülemenf, à remplir Îles en. Quantité el du poids des oeufs pon- | ne anglaise. Un grand importateur a | dant 30 minutes à 350 degrés. Nord Ko 1 12% 152% 149%  IMY 146% 165% 
h dus. Pendant Fannée de contrôle de | imaginé un nouveau système pour | Nord Ne 2 137% 144% 140%. 134% 136% 135% 
te | 1434-37, 17,105 poules d'un pédigré | la distribution aux petits miagasins | Spaghetti avec oeufs . Xo 3 115% 120% 18% 114% 16% 115% 
È | connu ont élé inscrites au contrô-|de détail. Il Toupe les fromages de| :, livre de spaghetti canadien V6 5 + r ++ 5 er: 166 15% 
: = |le de la ponte. Sur ce nombre, 4,910, | la Nouvelle-Zélande, qui pèse de 80 8 oeufs durs  “ No 5 78% s1% sx 4. 22 ne 
_ a | soit 28.7 pour cent, se sont quali- | à 100 livres, en tranches de 3 livres, | 2 tasses de saucy blanche Fourrage 68% 71% 71 Le 6% 4 
| fiées pour un certificat de contrô- | et son exemple a été suivi par deux (épaisseur moyenne) Sur voie net 139% 146% 16% 141% 18% 10% 
e c - | le en pondant 200 oeufs ou plus pe-| vendeurs de fromage canadien. En | 1; livre de fromage cagadien L No 1 Durum N% 56% L 27 LE LrEA #:. 
, sant en moyenne 24 onces la dou-|1927 le Canada à fourni à la Guya-! (coupé en petits morceaux) Ne 2 Durum 2% s% S1% si% LE L 27 
mences e eurs et e mes zuine pendant l'année. La produc-|ne anglaise 139,865 livres de froma- Toonche s | No 3 Durum Lx 79% 79% 7% x 7% 
| M ou. actifs ga Lo Vonvolte 721 Ds x Tranches de tomates et persil. | Inférieur Nord 1 6% 156% 147: 1 6 
| tion moyenne des oiseaux certifiés | ge. La Nouvelle-Zélande en a fourni Fait ; I iti dans d è £ =. # 42% 14% 143% 
% + l'était de 233.9 oeufs, pesant en mo-| 85,965 livres; le Roya Uni 17,854 }- RS spaghe sde Inférieur Nord 2 15% 142% ‘. 122% 14% 133% 
. + % | Rs pion : ÿ Joue 1 244 l'eau bouillante salée jusqu’à ce qu'il | Inférieur Nord 3 113% 118% 116% 112% 14% 113% 
En I b t renouvelez yenne 26 oaces la dousaine. | livres ct les pays étrangers 47,486 it tendre. Egouttez. Faites fon-| Charbonneux 1 116% 121% 121% 118% 1 118% 
ra Varenne ann a dd ee ae mn mn (US (68 Mis 1e fe Où 
| _ votre abonnement maintenant _____ |Sur ce chiffre 4,086 oiseaux, soit| 11 ja plus de bêtes à cornes dans D ne LE 1 19% IA le INR NI2% 4 
Pour chaque renouvellement d'un an ($2.00), nous adressons franco par la poste, | 0-9 Pour cent, se sont qualifiés | l'Inde que dans Tout autre pays du je service; faites autour un cercle R Brd T5 D. 
au choix, deux des collections Nos 1, 2 et 3 | pour un certificat de contrôle en! monde, mais la valeur des produits avec les oeufs coupés en miôitiés, et 109% 109 16% 7% 1064 
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adressons franco, au Choix, deux des collections Nos 1, 2 et 3. Le nouvel abonné | ee Laye. gen =. Lironorlion du némbre des snimoux e plat à u persil € 1 161% LE * 
recevra également, comme prime spéciale, deux des mêmes collections. , en moyenne 245 onces la douzaine. | Prof à 1e des anumg des tranches de tomates. Servez a- | Printe 3 9% FT M EA 
Ces graines de semence vous sont envoyées directement par la Maison avec Les poules pêdigrées ont obtenu | Parce que les conditions de climat vec de la sauce chaude au fromage | AVOIN ‘ 
laquelle nous faisons affaire. Dès que vous recevez vos paquets, vérifiez-en le contenu | & Dour cent de certificats de plus | el ééonomiques sont peu favorables : : - | CW. Vo 2 5% 524 31% 31% x2 x 
ei avertissez-nous sans tarder de toute erreur. , : ra FRS à Gotta i Es : ofneits > | er < | 
que celles qui n'étaient pas pédi-| à fette industrie. La majorité des! Cercle de ss àvex ntoilies |C-W. Ne 3 6% 15% 17% 5% 4 4 
No Îi— COLLECTION DE PLANTES-RACINES ce A ” pus certifiées ont | vaches laitières sont très mal nour-| D do Érarhtaet . NS 4. 71 +1 € $ 
"+ : É ! pondu 3 oeufs de plus par oiseau, et | ries. 4 | rs 2 
+ Dix res paquets {leurs oeufs étaient également plus . C 6 onces de nouilles aux oeufs raie ages 3 p< + À —— gr PA y 
BETTERAVÉS, demi-longues rouges. Gros | CHOUX, C openhagen Market. Gros pa-|pesants.' La üifférence en faveur! Coin de la ménagère 13 tasse de céleri, (coupé en dés) | ORGE æ t . 
Lt. Dia di te CÉNCOMBRES, Early Fortune. Gros‘ pa- des oiseaux pédigrés serait encore | RESTE SERRES 1 tasse de carottes hachées, crues | C W. No 3 #% 58% 5 531% 5% “x 
Gros paquet | quet de | plus prononcée, si l'on faisait en- 7 | { tasse de lait C.W. No 4 19% 57 27 5% ss: 5% 
oIaNoNs, Danvers Glove jaune. Gros RADIS. Déjouner français Gros Le |irer dans le calcul les chiffres pour | RECETTES | 2 tasses de chapelure molle -[CW. No 5 34". 57 . 5% _5% 7. 4 5% 
LATE. Grand Rapids. Gros paquet quet tous les oiseaux inscrits, et non seu- | | 2 oeufs légèrement. battus C-W. No 6 33% Eds #5 515 “ 5% 
NAVEYS, dessus pourpré. Gros paquet CITROUILLES, douces et sucrées. lement ceux qui étaient certifiés. | = | Sel et poivre au goût. ya voie net : 58". 397% 5% 56% 27 #4 
NO 2— COLLECTION DE FLEURS ANNUELLES. Quoi qu'il en soit, ces chiffres de-! Plats au macaroni pour le Carème paies rs Un C.W. Xo 1 152% 157 1%% 132 154 153% 
: 12 magnifiques plantes à ferai rapide momtrent clairement l'avantage que! Pendant le carème, la ménagère TE © desrés F! | le CW. No 7 148 > 153 152% 148 15% 9% 
« nuits . possèdent les oiseaux pédigrés sur|a souvent de la peine à préparer | à 350 degrés F., dans un:-mou |CW. Xe 3 1%: 131 im 12% 12 123% 
ASTERS, Reine du Marché: MATHIOLA, Fleurs odorantes le soir. les non-pédigrés. IH y 4, bien en-|1kes plats variés et atirayants avec | beurré. Faites cuire les nouilles aux CW. No 4 121% 1% 125% 121 133 122% 
€ rh POPPY, Hyÿbrides nouveau MIGNONNETTE, mélange spécial Large. tendu, des espèces et, des familles | la liste plus ou moins restreinte des | oeufs dans pe de ns SAUCE . 11° 156 pnins 151 153 12% 
SOUCL nouvelles ” odorante sarmi les troupeaux pedigrés qui aliments qui lui es * rt ce .qu'elles soient tendres. } >EIUELE ea x 
FLARELA ina novel PETUNTA, Hybrides mélangés dainent de ae Enii lets ps aliments Be Perth ns Egouttez et servez au centre du| GW. No 2 + ++ res 27 4 
COsMOS, Hybrides hâtives COQUELECOT SHIRLEY, nouvelles nuan- : | : le TE . , Er | cercle de légumes. Une sauce au CW. No D CR Ge 64 LI L27 « 
FLEURS A BORDURES ances ceux que nous venons de mention-! vent #ur le menu du carème sont le | CW. 2 rei. 4 CES D] 59 és 48 
IMMORTELLES, nouveau mélange ZANNIA, géants. fleurs Dalilia ner. Elles se distinguent aussi par poissôn, les oeufs, le fromage, les | fromage où aux PE est bonne CW. No 4 59 h'; E:. ] pe] LE se 
: : : : | S l'aptitude des oeufs à léclosion et légumes, le lait, le maearoni, le | POUr SEFVIT avec CE Dial. 7 rej. X + 29 = :s 2 | Er 1 
No 3—COLLECTION DE POIS DE SENTEUR Spencer par-x vigueur des poussins. Il y a! spaghetti et les nouilles aux oeufs. | . : re és 67% Lo L2 67% La 
8 niagnifiques nouvelles nuances —Paquets vrdinaires | des groupes et des familles insorits/-Les--trois. derniers -sont -aussi: des |. / 72#m0n à le crème on four. tie ce à : : : 
ps AMETHYSTE. Bicu.. CHARITY., écarlate. : sous le contrôle de la ponte dont produits canadiens; on sait que le | 1 boîte de saumon | d OPTIONS LE WINNIPEG ‘ 
AVALANCHE, Blanc Clair ROSIE. rose foncé \ les oeufs ont une éclosion de 80} Canada s'est acquis une réputation | 1 chopine de lait ABLE 
Rs Lavande vos, pa io ! pour cent et :nême de 90 pour cent, enviable dans la fabrication des | Sel et poivre Mai 118% 1234 13% 12% 121% 12% 
| | | tandis que Ja inoyenne n'est que | produits de‘macaroni. Il est à noter 2 c. à table de beurre Juallet 168%2:% 112212: 16%2% 109% 110 169% 
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PARTNERS 


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1 @ À quiconque 


Duosatiié 


ne mn 


Jacotte et son cou 


#1, 


En 


n'as qu'assez longtemps fait fi de la 
raison et même du plus élémentaire 
hon sens, et quant à tes divagations 
sur lé charme et à ton mépris de 
la beauté plastique, je ne sais à 
quoi tu veux faire allusion: tu ne 
prétends pas, je l'espère, à ce qu'une 
jeune fille, bien élevée, comme Rose, 
nit des manières d’enjôleuse! 

. À cet ironique discours, l'énerve- 
ment de ma tante parut gagner mon 
cousin. 

Mon Dieu, qu'ai-je dit? s'écria- 
t-il. Je croyais pouvoir causer li- 
brement entre nous, et n'avais point 
l'idée de viser Mlle du Vernon! Vous 
devez vous rendre compte, d’ailleurs, 
que je suis maintenant suffisamment 
docile en matière d'amour .… et de 


bre de son opinion intime, et vous 
ne pouvez m'imposer la vôtre! 

Ma lante était belliqueuse à ses 
heures. : 


…—Pose-toi en victime, railla-t-elle, 


cela te sied bien: montre-toi ingrat 
envers ceux qûi travaillent à ton 
bonheur, et dédaigne * une beauté 
qu'on t'offre, et qui suffirait à en 
chariner tant d'autres!:... Après tou- 
tes les folies que tu as faites, et 
lorsque tu ‘es à moitié ruiné, on te 
tend la perche pour t'aider à reve- 
nir sur l'eau, et voilà toute la re- 
connaissance que lu en as... À ton 
aise, mon cher: je ne prétends nul- 


lement t'imposer mon opinion; mais, | 


tu le sais, il n'y a pas que moi au 
fond de cette affaire, et ton parrain 
Mesnil tient essentiellement à ce ma- 
riuge: à cette seule condition, il li- 
quide tes dernières dettes!... Va le 


trouver, Va lui faire part de tes|rent les proportions d'un éŸénement | 
opinions esthétiques, et débrouille- | patriotique, par suite de l'éclat dont | 


toi comme tu pourras: je ne m'en 
mèle plus! 


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24 


Fès 


nTÉ 


{est dur, à son âge, de se trouver en- 
| chaîné, sans avoir été appelé à choi- 
sir lui-même sa coinpagne! Cette pe- 
tite du Vernon est certainement jolie 
personne; mais enfin, son genré de 
beauté plait aux uns et ne plait point 
aux autres: on ne discute pas avec 
l'amour! Laisse à Raymond le temps 
de s'’habituer doucement à la pers- 
pective de ce mariage imposé: il 
s’attachera vite à sa femme et la 
rendra heureuse. Je le connais: c'est 
au fond une:nature droite et loyale, 
dont ‘je répondrais la main sur le 
feu! ' 5 
| Peu d'instants Ô 
| core oppressée, mais déjà calmée de 


| partit à la recherche de mon cousin, 
| pour le calmer à son tour, et le rai- 
| sonner avec, cette fois, douceur et 
| sang-froid. 

|. Et le lendemain de ce jour, fécond 
|en émotions et en péripéties, il n’y 
eut pas, dans notre honne ville de 
X.., une seule maison de quelque 
apparence où le facteur ne déposât 
une petite enveloppe satinée, ren- 
fermant une carte dont la lecture fit 
sensation et délia toutes les langues, 
bonnes ou mauvaises.” On y lisait 
tout simplement ce qui suit: 


“Monsieur et Madame du Vernon 


“ont l'honneur de vous faire part | 


“des fiançailles de leur fille, Rose, 
“avec M. Raymond Brinvilliers, at- 
| “taché à la préfecture de la Seine”. 
| V 

| 


Les fiançailles de mon cousin pri- 


on résolut d’'environner la cérémo- 
_nie. 1 - 

Les du Vernon entendaient faire 
{les choses grandement: ils décidè- 
rent de donner un bal à la suite du 
diner de fiançailles officiel, où mon 
| cousin devait offrir solennellement 
la bague symbolique. 

Bien qu'il eût été décidé, depuis 
longtemps, que l’on me conduirait 
aussi rarement que possible dans le 
|monde, on ne voulut pas me tenir 
h l'écart des fètes qu'occasionne- 
| rait le mariage de mon cousin,-et 
l'on. m'avertit d’avoir à faire mes 


du Vernon. 
Mes préparatifs, d'ailleurs, ne fu- 
rent pas longs: sur les conseils de 


| ma tante, je fis rallonger la simple | 
| petite robe blanche qui me servait | 


anx réunions intimes, et le soir, je 
me coiffai tant bien que mal, à ma 
façon. 

J'assistai, le coeur battant, à l’im- 
| posante remise de la bague des fian- 
Çailles, et, le diner achevé, tandis 
que ma famille et les du Vernon se 


archaïque, toute remuée par un sin- 
gulier mélange de frayeur et d’es- 
poir, attendant passivement que le 


rût et que le monde s'offrit à mes 
regards. 

Les invités arrivèrent en foule, se 
précipitant vers mon cousin et Rose 
du Vernon, pour les accabler de pa- 


ties. 
| Me trouvant pour la première fois 
au milieu d'une véritable féunion 
mondaine, composée, en majeure 
| partie, de personnes que je ne con- 
| naissais guère, je me sentis tout d’a- 
bord, absolument perdue, et fut bien 
| aise de voir arriver mes amies. 
Absorbée par les événements in- 
térieurs de notre existence familia- 
le, je les avais peu revues dep'is 
| quelque temps; . néanmoins, j'en 


mariage! Mais énfin, chacun est li- | *0n emportement de tout à l'heure, 


préparatifs, pour assister au bal des | 


| que jamais, je me renfonçai dans] 
l'un des- grands fauteuils du salon) 


bal commençât, que la vie m'’appa- | 


roles émues et de.phrases bien sen- | 


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Daubry; je ne l'avais encore 
vue dans le monde, et son attitude 
m'y frappa: tout en elle pétillait de 
joie et de surexcitation mal conte- 
pue. Ë 

Elle vint au-devant de moi et me 


vous contente, au moins? 

Lse veux de Germaine Daubry 
lançaient des flammes: j'éprouvaï 
l’humiliante impression de sentir 
mon intellect toujours à cent cou- 
ées au-dessous du sien, et je ré- 
pondis mollement : 

—Oui, je vois bien que cela doit 
ètre amusant: mais je n'en ai pas 
l'habitude et cela m'intimide, 

Ï Germaine Daubry me toisa d’un 
air supérieur: 

—C'est que vous êtes encore trop 
enfant, ma chère! Sï vous compre- 
niez bien tout le plaisir que l'on 
peut avoir dans le monde, vous ne 
songeriez pas à votre timidité. 

Germaine Daubry interrompit là 
son discours: elle rougit brusque- 
ment, donna à sa coiffure un rapi- 
de et furtif coup de main, puis, ab- 
sorbée déjà par un autre sujet, trem- 
‘ blante de surexcitation de plus en 
plus mal contenue, elle parut ou- 
\blier totalement ma présence. 

Le grand D... la lorgnait à tra- 
| vers son monocle. Il s'avança bien- 
| tôt vers elle et, s’inclinant, l’invita 
| pour une valse: invitation qu'elle se 
| bâta d'accepter... 

Décidément, je devenais bien im- 

pressionnable: le sourire plein de 
| fatuité avec lequel le grand D... 
| s'était incliné devant Germaine Dau- 
bry et l’empressement que celle-ci 
|avait mis à le suivre me laissèrent 
rêveuse. 
: Autour de moi, le vide s'était fait: 
chacune de mes compagnes était 
| partie à son tour au bras d’un cava- 
lier: l’une avec le petit B.., l’autre 
avec le jeune R.., etc., etc. 

Les ! groupes tournoyaient sous 
mes yeux: je les regardais et remar- 
| sions en chacun les même expres- 


sions: un sourire fat sur les lèvres 
du jeune homme, un brûlant incar- 
nat sur le visage de la jeune fille. 

Moi, j'étois restée toute seule. 


danseuse, avaient bien passé devant 


réception, personne n'avait songé à 
me présenter les cavaliers, ils al- 
| laient ailleurs. 
| Celui qui s’aperçut le premier de 
| ma solitude fut mon cousin: du sein 
! des honneurs et des triomphes, il 
eut pitié de mon embarras, et je lui 
en sus un gré infini, bien qu’un 
rexée d’être surprise par lui en 
aussi misérable situation. 

Tandis qu'il parcourait le salon, 
[il vint à moi. Grave, presque com- 
| passé dans son rôle de fiancé offi- 
| ciel, il me demanda: 
|. —Jacqueline, l’a-t-on présenté des 
| jeunes gens? 
| Je répondis que non. Il m'en alla 
| chercher, me les présenta, et, à par- 
{tir de cet instant, je dansai comme 
les autres. 

Tous les cavaliers qui m'avaient 
| été amenés m'invitèrent correcte- 

ment, à ‘our de rôle, chacun une 
| fois, mais ils ne revinrent pas. D'u- 
;ne voix automatique, ils me parf- 
laient de mille petites choses insi- 
gnifiantes, auxquelles je répondais 
comme je pouvais, puis, la danse 
finie, ils me reconduisaient à ma 
place. Quelques minutes après, je 
les voyais s’empresser autour d’une 
autre jeune fille: leur petit sourire 
| fat avait réapparu et, je le devinais 


“La FAIBLESSE 


per DISPARAITRE FACILEMENT # i 


— Monaue d'appélit Périodes douloureuses , 


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orages: 
candidat, soutenait la 
supériorité sur tous autres: Ger- 
maine Daubry, c'était le grand D .., | heure à disposer artistiquement mes 
avec lequel elle entretenait un flirt | cheveux et, par un tour de main gé- 
en règle; Marguerite Bardin se ra- | nial, je transformai la coiffure éche- 
battait alors sur le petit B..; le | velée, sans grâce, que mon cousin 
jeune R... lui-même avait ses ad- | avait définie: coiffure à la mode de 
miratrices, —. sans oublier les au- | Tombouctou, en une autre, éminem- 
. — | ment plus esthétique, à la mode ac- 
tuelle de mon pays. . 

Je vous épargnerai le détail de 
favoris habituels étaient éclipsés; | l’attention minutieuse que j'accor- 
le grand D... et le petit B.., eux- | dai à chacun des autres points de 
mêmes, ne paraissaient plus que des | ma toilette, bien qu'elle renferme 
mannequins: on avait trouvé mieux. toute une psychologie, 


bord de qui elles parlaient. Germai- | demi-conscience. 

ne Daubry pérorait à grand renfort Je descendis très en retard pour 
de gestes: “Figurez-vous, mes chè-|le premier déjeuner, et ne trouvai 
res amies, qu'on vient seulement de | plus, dans le petit salon, que ma 
me le présenter. Depuis deux ans| cousin, qui achevait tranquillement 
que je ne J'avais vu, je le reconnais- | sa tasse de thé. 

sais à peine: j'étais, il y a deux ans, 


dont moi- | 
Je ne comprenais pas tout d’a-| même, et sur le moment, j'eus law 


jusiement la réflexion que vous é- 


,|tiez variable comme le temps! Vous 


“ 


Eh bien, aujourd’hui, vous êtes 
tout à votre avantage, mais hier, 
Ma pauvre amie, —— ne vous fâchez 
pas, — au bal d'hier, vous paraissiez 
tout simplement une petite fille 
craintive, et beaucoup trop dépour- 
vue de coquetterie, pour attirer sur 
vous l'attention. Quant à la lai- 
deur proprement dite, continua-t- 
elle du ton méticuleux d'un profes- 
seur de philosophie, sous ce rap- 
port, vous êtes très difficile à ju- 
er. yen a, voyez-vous, qui 
ont les traits irréguliers, une vilai- 
ne taille et qui, malgré tout, possè- 
dent quelque chose qui attire le re- 
gard, qui leur procure des succès: 
je ne sais comment elles s'y pren- 
nent?... Mais vous, Jacqueline, c’est 
étrange: vous êtes justement le con- 
traite des autres. Jadis, vous. étiez, 
trop brune et trop maigre pour üne 
petite fille. A présem, cela vous 
donne un type qui n'est pas celui 
de tout le monde, J'entendais, hier 
soir même, plusieurs dames qui en 
faisaient la réflexion, et marquaient 
leur étonnement de “onstater que 


Embarrassée au souvenir de mal vous aviez de plus les traits fins, 


tellement stupide encore, que. rien | crise dé la veille, j'entrai en scène | une jolie tournure, et que, pour- 


ne me frappait. Mais, comme il est| un peu gauchement. Je m'aperçus 
bien! C’est un véritable Parisien,-un | toutefois que mon cousin me regar- 
snob, un gentleman !” dait avec surprise: 

Et toutes de s’écrier en choeur: 
“Qui, un véritable Parisien, un snob, | il, pourquoi as-tu pleuré hier parce 
un gentleman !” que tu étais laide? Tu es très bien 

Mais la plus défiante de la bande! au contraire quand tu le veux! 
se retourna brusquement vers moi:| Toute ragaillardie par ce premier 

—Vous ne lui répéterez rien de | compliment, je m'’assis en face de 
tout cela, n'est-ce pas? mon-cousin-et lui-dis-en confiden- 

Je compris alors qu'il s'agissait de | ce: 
mon cousin, et m’en troublai sans| - —Oui, peut-être suis-je un peu 
trop savoir pourquoi: une singuliè-| mieux aujourd’hui; mais hier, je 
re pudeur me rendit pénible la cer-| sais que j'étais laide. 
titude que, désormais, j'entendrais “Comment le sais-tu?” allait-il 
débiter à propos de mon cousin |interroger ... Cependant, il s’arrê- 
toutes les sornettes qui, jusque-là, | ta: je lui faisais un signe de tête 
avaient pour cible le petit B.., le| vague, ne pouvant et ne voulant ex- 
grand D.., le jeune R... et toute | pliquer au juste ce qui, la veille, 
la brillante cohorte de nos jeunes | m'avait tristement confirmée dans 
snobs indigènes de X ... le sentiment de ma laideur, — sen- 

Le bal continuait, et les danseurs | timent exaspéré par l'atmosphère 
m'invitaient correctement une fois, | enivrante de flirt, de plaisir, d’adu- 
chacun à leur tour, et me compo- | lation, qui flottait autour de moi, et 
saient de petites phrases sans inté-|dans laquelle je me reconnaissais 
rêt... Autour de moi, les flirts s’a-| indigne de pénétrer. 
nimaient, le plaisir brillait dans tous| Mon cousin comprit — ou pensa 
les yeux... Une angoisse profonde, | comprendre — quel genre de décep- 


insurmontable, m'étreignait.. 


tion avait dû m'’atteindre, car fl n’in- 


Je vis passer Rose de Vernon, et |sista pas. Mais, à moitié taquin, il 
une colère sourde me prit contre | me demanda encore: : 


elle. Le démon de la jalousie me” 


—Et pourquoi as-tu dit que tu 


mordait ce soir:là, d’ailleurs, car | étais sotte, et que tu ne ressemblais 


l'enivrement de mes amies mefai-!pas aux autres jeunes filles? 


sait mal à-voir, 


Je me sentis devenir écarlate et 


Je dansai avec le petit B... Le | répondis: 


petit B..,-réputé sémillant, était à 
image de quelqu'un accomplissant 


phère fiévreuse qui m'enveloppait, 


—Je ne sais pas! Oh! Raymond, 


Quelques jeunes gens, en quête de | cet instant gourmé, roide, vivante | tu me demandes trop de choses! 


‘11 rougit imperceptiblement à son 
£ 


moi, mais comme, dans le feu dé la | une corvée. Surexcitée par l’atmos- | tour: 


—C'est vrai, Jacotte, fit-ir en 38e 


il me prit un désir fou de flirter, | levant, je suis indiscret; j'oublie que 


moi aussi, avec n'importe qui, et, 


puisque j'avais le petit B... sous | 


la main... 
Hélas! deux des plus jolies parmi 
les jeunes filles du bal passaient 


B... lorgnait ces deux autres it 
nes filles avec une!'admiration telle- | 
ment évidente que, par dignité, je | 
ne voulus point m'interposer. 

Je lançai autour de moi un regard 
éperdu.... Aucun monocle, aucun 
oeil nature ne me lorgnait... Qui 
donc songeait à flirter avec moi?... 

Dans la voiture qui nous ramenait 
à la maison, je luttai, dans l’obscu- 
rité, contre les larmes brûlantes de 
la plus noire mélancolie... 

Sous les lumières du vestibule, je 
ne pus résister davantage: triste re- 
tour de mon premier bal; j'éclatai 
en sanglots! 

Tout le monde resta d’abord pé- 
trifié, puis Ma tante accourut vers 
moi, affolée: 

—Que me prenait-il? Eltais-je ma- 
lade? | 

Alors, sous le regard interdit de 
mon cousin, éprouvant le besoin 
nérveux de me soulager en criant 
mon angoisse, je répondis à travers 
mes sanglots: 

—Oh! ma tante, je sais que je suis 
laide, et que je suis sotte! Je ne res- 
semble: pas aux autres jeunes filles! 
Je suis trop malheureuse! 


VI 
Ce cri de détresse émut profon- 
dément ceux qui l’entendirent! Tan- 
dis que je remontais l'escalier, mia 
lante, prenait à témoin le ciel et 
mon cousin, interrogea: 
—Mais qu'a-t-elle donc, aujour- 


| d'hui?... Où at-elle imaginé qu’elle 


était laide et point comme les au- 
tres jeunes filles? 


Le ciel restant muet, mon cousin 


se chargea de la réponse: 


—Elle était si entièrement à son 


ne tie Dee Dieter 


désavantage, cé soir, avec sa robe 


cn en ou f{rop montante et trop courte, qui 
Américaine Liée, lüi. donnait l'air d'une petite pen- 
\ Ê 1566, ru St-Denis, Montréol sionnaire, et sa coiffure à la mode 
| LR EEE. de Tombouctou, qu'élle-même s'en 
n \' | ï 

NE Re : 

MES a 3 | ; Pr 
À RE A D rt A Da ne ce eng Le CE Ti ane RER 


tu n’es plus une petite fille! 


re fois, ce jour-là? 
Dans l'après-midi, je sortis avec 
ma tante, J'avais apporté à ma toi- 


près de nous et, tandis qu'il me par-|lette de ville le même soin minu- 


E di 


S'en apercevait-il pour la premiè- | 


tant, il semblait vous manquer, pour 
plaire, un charme que possédaient 
certaines jeunes filles, moins bien 


—Ah! çù, Jacotte, me demanda-t- douées par la nature! Et moi, con- 


clut Germaine Daubry, avec des ac- 
cents prophétiques, moi, je sais ce 
qu’il vous mañque: ik vous manque 
d'être coquette, romanesque, réelle- 
ment jeune fille enfin jusqu’au fond 
de l'âme! . 

Oh! ma chère, reprit-elle, après 
une pause de quelques secondes, ‘et 
| sautant sur uñe nouvelle piste avec 
un surcroît de volubilité, mais en 
baissant la voix de quelques degrés 
encore; oh! ma chère, si vous aviez 
entre les mains le roman que je suis 
en train de lire tout à l'heure, votre 
extraordinaire enfantillage n'y ré- 
sisterait point... Ceux que je vous 
ai prêtés ne sont rien auprès de ce- 
lui-là! C’est uh vrai roman, cette 
fois! Et tel qu'on n'en trouve pas 
tous les jours! II y a des moments 
où sa lecture me rend malade d'émo- 
tion. | 

—Qui vous l’a donné? interrogeai- 
je fiévreusement ... 

—Personne, répondit Germaine 
Daubry en un souffle inperceptible, 
et jetant, du côté de sa mère, un fur- 
tif regard, personne: c'est moi qui 
{l'ai pris chez ion frère, pendant 
qu'il voyage. 
7 Enfflammée 
roïsme qu'avait “nécessité +ef acte 
audacieux, je voulus y participer. 
- (Germaine, implorai-je, quand 
vous l'aurai fini, prêlezÂe-moi: je 
le cacherai bien et m'arrangerui 
pour vous le rendre, sans que per- 
sonne l'ait aperçu! 

Mais elle refusa: 

Non, cela n'est pas possible. 
| Sengez donc: si quelqu'un le voyait 
let découvrait qui vous l'a donné, il 
{n'en faudrait pas davantage pour 
| perdre ma réputation. Non, ces li- 
| vres-là ne se prêtent pas! Je suis 


ar : PA trertaine;-daitéurs, qu'en cherchant 
je l'eus rejointe, ma tante s'écria, | bien vous en trouveriez d'aussi pas- 


elle aussi: 

—Eh bien, Jacqueline, je ne com- 
prends réellement pas ce qui t'a! 
prise hier soir! Je ne voudrais pas 
te donner de vanité; mais lorsque | 
tu seras tout à fait jeune fille, tu | 


en vaudras bien une autre: je t'en | 
réponds! | 

Au cours de cette promenade, 
nous. rencontrâmes Germaine Dau- 
bry et sa mère. Tandis que ma tante 
et Mme Daubry s’entretenaient lon- | 
guement sur la pluie et le beau 
temps, nous nous hâtâmes, Germai- | 
ne et moi, d'échanger de 
confidences : 

—Vous ‘êtes-vous bien amusée au 
bal® me demanda-t-elle. 

En toute sincérité, je lui répon- 
dis: P : 

—Non, pas autant que je l'avais 
espéré! 

—Je m'en étais aperçue, reprit 
Germaine Daubry. Quand donc, ma 
pauvre Jacotte, cesserez-vous d'être 
aussi jeune? . 

Je l'interrompis brusquement. Il 
ÿ avait un point sur lequel je dési- 
rais obtenir l'éclaircissement” de ses 
lumières. De par son intarissable 
caquet et son aplomb à toute épreu- 
ve, elle avait acquis de longue date, 
sur notre groupe d'amies, un cer- 
lain prestige qui lui conférait à nos 
veux use vertu de quasi-infaillibili- ! 
té. * 

De plus, élie s'était fait une répu- 
tation de franchise, un peu brutale 
parfois, mais qui, dans meinte cir- 
constance, devenait précieuse. 

Rartant, je lui exposai à brûle- 
pourpoint le problème qui me tour- 
mentait : ‘ 

—(Germaine, trouvez-vous que: je 
suis laide? | 

Elle fut prise au cépourvu, mais 
recouvra vile son sarg-froid, 

—Ma chère, dit-elle, je me faisais ! 


rapides | 


OR V7 PPT pat +. 


| mon cousin, me hanta. 


sionnants chez vous ... Allons, ache- 
va-t-elle, comme nous nous sépa- 


rions, courage! Vous avez déjà un! 


petit chic tout nouveau,.cette après- 
midi, et vous me paraissez nourrir 


| des sentiments plus élevés qu'à l’ha- 
| bitude. 


VII 


A partir de celle rencontre, 


jour, en rangeant la bibliothèque de 
Ces fameux 


livres, dont la lecture était capable | 


de vous rendre malade 


d'impatiente curiosité. 
Enfin, je n'y tins plus. Une après- 


ANS 


Voyez votre 
dentiste _. 
deux fois l'an 


2154, Ave. du Portage 


2e étage, Immeuble 
Montgomery 


Angie Notre-Dame | "rcredis 


Jusau's 


au contact de Thé- 


la | 
pensée des livres défendus aux jeu- | 
| nes filles, que j'avais découverts un 


d'émotion, | 
| me rendaient, en attendant, malade 


VOS DENTS! 
Elles ont de la Valeur ! 


. ON PARIE FRANCAIS 


la bibliothèque, d'où, brusquement, 
j'attirai l'un des livres que j'ouvris. 
Quel titre avait ce roman? Je ne 


pris pas le temps de m'en informer, 


Que disait-il?,.. Au premier abord, 


la violence &e mon trouble fit dan- F 


ser les lignes devant mes yeux, puis 
je parcourus rapidement une page 
au hasard, l'esprit trop agité pour 
donner un sens à ma lecture, et un 
léger bruit s'étant fait entendre au 
dehors, la pusillanimité d'une mau- 
vaisé conscience m'affola: je remis 
précipitamment le livre à sa place, 
et m'enfuis au plus vite... 

A table, le soir, il me prit des 
moments de confusion, qui me fai- 


saient détourner In tête et fuir Îles” 


regargis . qui m'éûvironnaient, Ma 
J me l'avait dit un jour:,si je 
isais l’un des romans de la biblio- 
thèque de mon cousin, je serais une 
fille perdue! En étais-je une, dès 
maintenant?.., Cette idée tfoübfan- 


te ne laissait pas cependant que de 


me procurer, vis-à-vis de moi-même, 
une certaine considération inconnue 
jusque-là ! 

Le lendemain, aucune occasion ne 
s'offrit à nroi d'aller reprendre, dans 
le bureau de mon cousin, le cours 
de l’intéressante lecture, qui m'a- 
vait laissé d'autant plus palpitante 
que je n'y avais rien compris. 

Mais, le surlendemain, comme j'a- 
vais attrapé, je ne sais où, un léger 
mal de gorge, ma tante me conseil- 


la de rester tranquillement à Ja mai-_ 


son, et alla faire sans moi quelques 
visites. Mon cousin étant lui-même 
parti voir sa fiancée, aussitôt après 
le déjeuner, le moment propice était 
donc arrivé. Je me glissai, toujours 
un peu haletante, mais prenant goût 
à l'émotion de cette équipée, jusqu'à 
la bibliothèque tentatrice, 

J'essayai de retrouver le roman de 
l'avant-veille; mais je dus y renon- 
cer, n'en connaissant pas Île titre, 
J'en repris alors, au hasard, un au- 
tre sur la couverture duquel. il y 
avail écrit: l'Allée de clématites; je 
résolus, pour mieux comprendre, 
{d'en commencer la lecture au pre- 
[mier chapitre: ce premier chapitre 
me parul'atteindre à la plus haute 
originalité... ; # 
(A suivre) 


|Lisez les livres 
de l'Ouest 
ecrits par 

des auteurs 

de l'Ouest 


Î 


+. 


| Pierre Radisson 
|  ROI DES COUREURS DE BOIS 
| Par Donatien Frémont 


| Ouvrage adopté pour l'étude du 
| français par le Ministère de l'Ins- 


| truction publique du Manitoba, 
Un volüme de 270 pages, N + 


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IXArt d’être heureuse 

| Par Annette Saint-Amant 

| Préface de l'abbé Lionel Groulx. 
| Un volume de 254 pages, 

| franco : $0.75 


| 
Mgr Provencher 
ET SON TEMPS 
Par Donatien Frémont 


|  Lettre-préface de Mgr E. Yelle, 
|P.S.S., archevêque-coadjuteur de 
| Saint-Boniface. 

Un volume de 296 pages, 


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Editions de la ‘Liberté 
| midi, ma tante et mon cousin étant |4 
| sortis chacun de leur côté, mon on- | 


De 


er